Compléments alimentaires dangereux : quels sont-ils ?

Compléments alimentaires et dangers

L’engouement pour les compléments alimentaires est indéniable, que ce soit pour maigrir, booster ses performances physiques et intellectuelles, renforcer ses défenses immunitaires et son tonus, mieux dormir ou digérer…

Effectivement, d’après Synadiet, plus de 50% des Français en auraient déjà consommé au cours de leur vie.

Cependant, derrière cette popularité se cachent des risques non négligeables. Si les compléments alimentaires peuvent contribuer à améliorer la santé et le bien-être, une consommation inappropriée peut s’avérer dangereuse (risque allergique, effets secondaires, intéractions médicamenteuses, situations à risque, qualité médiocre…).

Dans cet article, on fait le point sur les risques et dangers de ces produits, les compléments alimentaires à éviter et les mesures de précaution essentielles pour une utilisation sécuritaire.

 

Rappels généraux sur les dangers de certains compléments alimentaires

En France, les compléments alimentaires se définissent légalement comme “des denrées alimentaires pour compléter un régime normal”. Il ne s’agit donc ni d’aliments, ni de médicaments.

La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes) exerce régulièrement des contrôles sur les compléments de la même manière que pour les autres produits alimentaires, afin d’éviter les risques pour les consommateurs.

Néanmoins, Irène Margaritis, responsable de l’unité Évaluation sur la nutrition et les risques nutritionnels de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation), estime que des risques subsistent et que les compléments alimentaires « sont très loin d’être anodins ! ».

Entre 2010 et 2014, plus de 280 signalements recevables d’effets indésirables suite à la prise de compléments alimentaires ont été enregistrés par l’Anses.

La dose fait souvent le poison : mieux vaut respecter les dosages indiqués, même pour les compléments alimentaires sans danger

L’un des principaux dangers réside dans les erreurs de dosages.

Effectivement, on pense souvent que “ces denrées alimentaires”, surtout lorsqu’elles sont d’origine naturelle, ne présentent aucun danger et qu’en prendre plus que ce qui est recommandé n’est pas dramatique.

Or, même un complément alimentaire sans danger, peut le devenir en cas de surdosage ou de surconsommation.

En prendre davantage que la posologie normale n’augmentera pas les effets positifs. Au contraire, vous risquez de subir des effets indésirables, dont les plus communs sont les troubles digestifs. Mais, dans certains cas, cela peut s’avérer bien plus grave.

Ainsi, respectez toujours les doses journalières recommandées. Vous les trouverez souvent sur la notice ou la boîte sous différents acronymes : DMJ (dose moyenne journalière), DJA (dose journalière admissible) ou DJT (dose journalière tolérable).

Certaines situations (femmes enceintes, prise de médicaments…) incitent à plus de prudence

Si les cures de compléments alimentaires, pourvus d’une autorisation de mise sur le marché, peuvent être bénéfiques chez les personnes en bonne santé, il peut en être différemment dans certaines situations.

 

Situations à risques et consommation de compléments alimentaires : femmes enceintes et allaintantes,...

 

En cas de grossesse, d’allaitement, de traitement médicamenteux, d’allergies…, il convient de redoubler de vigilance avant de prendre des compléments alimentaires.

De manière générale, les femmes enceintes doivent éviter de consommer des stimulants, des algues, de la papaïne…

Pour les personnes sous anticoagulants, il est interdit ou déconseillé de prendre du millepertuis, du curcuma, du ginkgo biloba, du ginseng ou de la caféine.

En effet, les compléments alimentaires peuvent engendrer des interactions médicamenteuses, ce qui peut diminuer l’efficacité du traitement ou pire entraîner une toxicité.

C’est pourquoi, avant d’entamer une cure, vous devriez systématiquement consulter votre médecin.

Si vous constatez une réaction allergique ou l’apparition d’effets secondaires, stoppez tout de suite la prise de compléments alimentaires et consultez votre médecin.

Un complément alimentaire naturel ne veut pas forcément dire qu’il n’y a aucun danger à en consommer

La consommation de compléments alimentaires, même naturels, peut présenter des risques.

Tout d’abord, ils peuvent être la cause d’allergies. Effectivement, il peut arriver que vous soyez allergique à sa/ses molécule(s) sans le savoir.

Certains compléments naturels ont tendance à provoquer des effets indésirables comme la berbérine, la mélatonine, la levure de riz rouge…

D’autres contiennent des ingrédients actifs proches des médicaments, alors que leur utilisation est bien moins encadrée.

Prêtez toujours attention à la qualité des produits achetés. Souvent, les compléments alimentaires naturels, non produits localement, s’avèrent de moindre qualité. Il arrive qu’ils soient contaminés par des métaux lourds ou des impuretés à cause des conditions et des méthodes de production, de récolte et de traitement utilisées.

Ainsi, ce n’est pas parce que la substance est naturelle qu’elle n’est pas toxique.

D’ailleurs, l’Anses et l’académie nationale de pharmacie mettent en garde contre :

  • Certaines plantes laxatives : suc d’aloès, racines de rhubarbe de Chine, séné, écorce de bourdaine, cassier, nerprun… qui irritent le tube digestif et éliminent les sels minéraux.
  • D’autres plantes, contenant des dérivés de l’acide salicylique ou d’autres anti-inflammatoires, aux effets contre-productifs notamment dans la lutte de certains virus comme le Covid-19, telles que le bouleau, le saule, le peuplier, la reine-des-prés, les échinacées, le curcuma…

Les suppléments contenant de nombreux ingrédients sont potentiellement plus dangereux que ceux qui n’en ont qu’un

Si les compléments alimentaires composés d’une seule plante ou molécule sont plutôt faciles à contrôler, les suppléments issus d’une combinaison d’ingrédients sont quasiment “incontrôlables”.

En effet, il est rare que les études portent sur la combinaison de multiples ingrédients. La plupart des fabricants eux-mêmes ne testent pas leurs produits sur des personnes avant leur mise sur le marché. Lorsque des tests sont effectués, l’échantillonnage reste réduit et concerne souvent des hommes adultes en bonne santé et non toutes les tranches de la population.

De plus, les cocktails d’ingrédients multiplient le risque d’allergie ou d’effets secondaires.

Si vous souhaitez, néanmoins, consommer un supplément combinant différents actifs, prenez le temps de consulter sa composition et de faire des recherches sur l’ensemble des ingrédients.

Attention aux produits frauduleux et falsifiés

Vous voulez faire une cure de compléments alimentaires ?

Veillez à acheter des produits de qualité :

  • Locaux, français ou européens,
  • Contrôlés pour les autorités sanitaires locales,
  • Issus de petites ou moyennes productions.

La plupart des produits commercialisés en France sont sûrs.

Néanmoins, faites attention à vos achats en ligne. En effet, il existe de nombreux cas de fraudes. Certains compléments alimentaires, provenant de l’étranger, contiennent des substances inappropriées, non étiquetées ou interdites : stimulants, stéroïdes, ingrédients de type hormonal…

 

Les compléments alimentaires les plus dangereux

Les stéroïdes : des produits parfois pris par les bodybuilders et athlètes avec des effets en cascade sur votre corps

 

Dangers des stéroïdes anabolisants

 

On retrouve principalement les stéroïdes anabolisants dans les produits de musculation sous différentes formes : androstènedione, méthandiénone, nandrolone, déhydrochlorméthyltestostérone, méthyltestostérone, oxandrolone…

Il s’agit d’hormones synthétiques imitant les effets de la testostérone, l’hormone mâle.

Consommer des stéroïdes présentent des risques graves pour la santé :

  • Hypertension artérielle,
  • Maladies cardiaques,
  • AVC,
  • Lésions mortelles du foie,
  • Insuffisance hépatique ou rénale,
  • Acné sévère,
  • Blessures articulaires,
  • Calvitie prématurée,
  • Dysfonction érectile et diminution de la production de spermatozoïdes chez les hommes,
  • Masculinisation et perturbation du cycle menstruel chez les femmes,

Au-delà des conséquences physiques, les stéroïdes provoquent des effets indésirables psychiques :

  • Comportement agressif,
  • Irritabilité,
  • Anxiété,
  • Dépression, voire pensées suicidaires,
  • Hallucinations,
  • Insomnies,
  • Dépendance,

Si vous cherchez à doper vos taux de testostérone, préférez des alternatives plus saines comme le tongkat ali ou la whey.

Retrouvez ici notre article sur comment augmenter sa testostérone naturellement.

Les pre workout et les brûleurs de graisse : la plupart contiennent beaucoup de caféine, attention à ne pas les surdoser

 

Effets indésirables en cas d'excès de pre-workout et de brûleurs de graisses

 

Si les pre-workout (ou pré-entraînements) sont dédiés à la performance sportive, comme leur nom l’indique, les brûleurs de graisse ont pour but de brûler les graisses. Bien qu’ils n’aient pas les mêmes propriétés et fonctions, les pre-workout et les brûleurs de graisse contiennent souvent des doses importantes de caféine.

Ils se composent souvent de plusieurs ingrédients actifs tels que la caféine, la bêta-alanine, l’arginine, la créatine, la carnitine…

De manière générale, évitez les surdosages.

En effet, cela résulterait à une surconsommation de caféine, dont les effets indésirables sont :

  • Tremblements,
  • Insomnies,
  • Maux de tête,
  • Agitation,
  • Élévation de la tension artérielle et du rythme cardiaque,
  • Maladies cardiovasculaires,
  • Sentiment d’anxiété et d’oppression,
  • Envie fréquente d’uriner et déshydratation,
  • Crampes,
  • Accoutumance,

Veillez à ne pas dépasser les 400 mg de caféine par jour pour les adultes en bonne santé. La caféine peut provenir des compléments alimentaires, du café, mais aussi d’autres aliments comme les sodas, le chocolat, le thé…

La surconsommation d’arginine provoque une vasodilatation des vaisseaux sanguins, alors que l’excès de carnitine engendre des troubles digestifs comme des nausées, des vomissements, des diarrhées et des maux de ventre.

Pour faire fondre vos graisses ou booster votre tonus et performances, pensez à la phycocyanine.

 

 

Sinon, pour bénéficier des effets de la caféine, rien de mieux qu’un petit café !

Les protéines en poudre : respectez les doses indiquées pour ne pas mettre vos reins en surchauffe

Il existe différents types de protéines en poudre d’origine animale ou d’origine végétale.

Si elles ne posent pas de problème de santé lorsque les doses sont respectées, une consommation abusive de protéines, dont de protéines en poudre, peut sursolliciter vos reins et votre foie.

D’ailleurs, les protéines en poudre sont déconseillées aux personnes atteintes d’une affection rénale et/ou hépatique. En effet, en cas d’atteinte sévère, leur consommation aggrave les symptômes et accélère l’évolution de la maladie.

C’est pourquoi, avant une cure de whey ou de créatine, il convient de faire un bilan médical.

Dans tous les cas, ne dépassez pas les 2g/kg/j de protéines, alimentation et supplémentation confondues.

Les surdosages et la consommation continue de whey pourraient entraîner sur le long terme :

  • Des troubles digestifs,
  • Une élévation des graisses et du cholestérol, responsable de dysfonctionnements cardiaques,
  • Un déséquilibre acido-basique de l’organisme pouvant découler sur de la fatigue et une baisse des performances,
  • Une intensification du travail rénal, puis des maladies rénales,
  • Une augmentation d’excrétion de déchets comme l’urée,
  • Des problèmes de foie,
  • Une prise de poids,
  • Une mauvaise haleine,

La créatine en excès provoque de la rétention d’eau dans les muscles, ce qui peut entraîner une déshydratation si vous ne buvez pas assez.

Pour une alternative plus saine, pensez aux protéines végétales comme la spiruline. En effet, la micro-algue se compose à environ 65% de protéines ! Retrouvez ici la composition exacte de la spiruline.

 

 

Les gainers : attention à votre consommation de glucides, surtout si vous êtes diabétique

Comme leur nom l’indique, les gainers servent à gagner en masse. Ils se composent de glucides, de protéines (whey, albumine d’œuf, caséine micellaire, créatine…) et de micronutriments.

Généralement, il est déconseillé aux personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire ou d’une affection métabolique, telles que les diabétiques, d’augmenter excessivement leurs apports caloriques et donc de consommer des gainers.

Pour les personnes en bonne santé, il convient d’utiliser les gainers avec précaution, car ils peuvent entraîner des troubles digestifs comme des ballonnements, des diarrhées, de la constipation ou des crampes abdominales. Respectez donc les dosages recommandés et commencez votre cure par de petites doses pour que votre système digestif puisse s’adapter.

Une consommation excessive et prolongée de gainers peut avoir des conséquences plus graves :

  • Déséquilibre nutritionnel,
  • Prise de masse graisseuse disproportionnée,
  • Désordres métaboliques,
  • Perturbation des fonctions rénales et hépatiques,
  • Augmentation du risque de maladies cardiovasculaires.

Pour des effets similaires aux gainers, pensez à privilégier certains aliments comme les protéines d’origine animale et végétale (viandes maigres, œufs, légumineuses…), les fruits secs et oléagineux, les smoothies riches en protéines (avec, par exemple, des fruits et du yaourt grec).

L’écorce de Yohimbe : des risques potentiels pour votre santé

L’écorce de Yohimbe et son alcaloïde actif, la yohimbine, sont prisées pour leurs vertus aphrodisiaques.

Pourtant, consommer de l’écorce de Yohimbe doit faire l’objet d’une prescription médicale, car son utilisation peut provoquer de nombreux risques pour la santé.

Parmi les effets secondaires les plus fréquents se trouvent :

  • L’anxiété,
  • Les tremblements
  • L’agitation,
  • L’irritabilité,
  • Les étourdissements,
  • Les troubles digestifs,
  • Le besoin fréquent d’uriner,
  • La transpiration excessive,
  • La rétention d’eau,
  • Les maux de tête,
  • L’insomnie,
  • Les palpitations cardiaques,
  • L’hypertension,

À doses plus élevées, le constat est encore plus alarmant avec :

  • Des troubles respiratoires,
  • De l’hypotension artérielle,
  • Des troubles cardiaques,
  • Une paralysie,
  • La mort.

Les risques augmentent aussi à cause d’interactions avec des médicaments (inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), antidépresseurs tricycliques, hypotenseurs, stimulants du système nerveux central) ou des plantes et suppléments (caféine, éphédrine)

On la déconseille à tous, mais particulièrement aux :

  • Personnes atteintes de certaines maladies : cardiaques, rénales, hépatiques ou hypertension artérielle.
  • Personnes atteintes de certains troubles mentaux : bipolarité, schizophrénie, anxiété, état de stress post-traumatique,
  • Femmes enceintes et allaitantes,
  • Enfants,
  • Personnes allergiques ou hypersensibles à l’écorce.

Pour réveiller votre vitalité sexuelle et libido, pensez au tongkat ali et au maca.

Le calcium : un complément alimentaire qui peut boucher vos artères à hautes doses

Une supplémentation en calcium, même à faibles doses, entraîne presque systématiquement un dépassement des apports journaliers recommandés par l’OMS.

Le problème réside dans l’incapacité de notre organisme à éliminer l’excès de calcium par les urines.

Se supplémenter en calcium peut avoir de lourdes conséquences sur la santé :

    • Augmentation de la rigidité des artères et des problèmes cardiovasculaires : Plusieurs études et une méta-analyse soulignent qu’il existe une corrélation entre supplémentation calcique et augmentation du risque cardiovasculaire, surtout du risque coronarien. Par exemple, une étude montre que, suite à la consommation de 500 mg de calcium/jour pendant 4 ans, les risques de problèmes cardiaques augmentent de 30% par rapport aux personnes ayant consommé des placebos, car elle entraîne une calcification vasculaire problématique.
  • Augmentation du risque de glaucome : Une étude démontre le lien entre supplémentation calcique et augmentation du risque de glaucome. Elle se base sur un échantillon de 3833 Américains de plus de 40 ans ayant consommé 800 mg ou plus de calcium par jour. Le risque de glaucome chez les sujets testés est multiplié par 2,4.
  • Hypercalciurie et formation de calculs rénaux : Menée par la Nurses’ Health Study, une étude prouve que les supplémentations en calcium augmentent jusqu’à 20% le risque de calculs rénaux. L’échantillon se base sur 91 731 femmes, de 34 à 59 ans, sans antécédents de calculs rénaux.

Si vous êtes sujet aux carences de calcium, privilégiez une alimentation riche en calcium aux compléments alimentaires.

En cas d’ostéoporose, demandez l’avis de votre médecin.

La vitamine D : un autre complément alimentaire à bien doser pour ne pas endommager vos reins

 

Effets indésirables en cas de surdosage de vitamine D

 

Nous avons besoin de nous exposer au soleil au moins 15 minutes par jour afin que notre organisme synthétise suffisamment de vitamine D.

Néanmoins, il arrive, surtout dans les régions ou durant les saisons peu ensoleillées, d’être en déficit. Indispensable pour une bonne minéralisation osseuse, il est important de fournir à notre corps les apports journaliers recommandés en vitamine D.

Par contre, il ne faut pas surdoser sa consommation. En effet, prise en excès, la vitamine D a des répercussions néfastes sur la santé.

Tout d’abord, l’excès de vitamine D conduit à une hypercalcémie, soit à un taux de calcium dans le sang trop élevé. C’est pourquoi elle peut provoquer une calcification des tissus, des risques cardiovasculaires et des problèmes rénaux.

Enfin, de nombreux effets secondaires peuvent découler d’une surconsommation de vitamine D, tels que des céphalées, des troubles digestifs, une perte de poids ou une fatigue intense.

Le fer : une consommation excessive de fer peut causer de nombreux problèmes

Le dernier oligo-élément dont il faut à tout prix respecter les doses lors d’une supplémentation est le fer.

Effectivement, si la ferritine, protéine qui facilite le stockage du fer, est essentielle pour votre organisme, un taux trop élevé dans le sang engendre des conséquences néfastes sur la santé.

Les principaux symptômes d’un excès de fer modéré sont :

  • Une fatigue chronique,
  • Des douleurs articulaires et musculaires,
  • Des troubles digestifs et des douleurs abdominales,
  • Une chute de cheveux.

En cas d’hémochromatose sévère, les conséquences peuvent être graves :

  • Atteinte endocrinienne : hypothyroïdie, hypogonadisme, diabète…
  • Risque accru de cirrhose du foie,
  • Insuffisance cardiaque.

Une étude souligne le lien entre supplémentation excessive en fer et risque accru de glaucome. Elle porte sur un échantillon de 3833 Américains de plus de 40 ans ayant consommé 18 mg ou plus de fer par jour. Le risque de glaucome chez les sujets testés est multiplié par 3,8. En cas de supplémentations cumulées de fer et de calcium, le risque est multiplié par 7,2.

 

Conclusion

Bien que les compléments alimentaires offrent de nombreux bénéfices pour la santé et le bien-être, ils présentent parfois des inconvénients et des risques.

Tout d’abord, ils ne doivent jamais remplacer une alimentation saine et variée.

Ensuite, il est impératif de respecter scrupuleusement les doses recommandées afin d’éviter tout risque pour la santé.

Il faut également prêter attention à la qualité des compléments alimentaires. Tous ne se valent pas. Privilégiez les marques reconnues et les sources fiables, notamment les produits français ou européens, conformes aux normes de sécurité et de qualité des autorités compétentes. En effet, des produits frauduleux et illégaux, provenant de l’étranger, inondent les marketplaces internationales alors qu’ils sont potentiellement dangereux.

Enfin, certains compléments alimentaires présentent des risques accrus pour la santé et nécessitent un accompagnement médical ou la prise de certaines précautions.

Dans tous les cas, l’idéal, avant de commencer une cure, est de demander l’avis à votre médecin afin de vous assurer que les molécules présentes dans le produit ne vous sont pas contre-indiquées.

Marathon (ou semi) sans entraînement : possible ou suicidaire ?

Marathon sans entraînement : possible ou suicidaire ?

Vous vous êtes inscrit il y a des mois à un marathon en pensant avoir tout le temps nécessaire pour vous entraîner, mais la vie en a décidé autrement ?

Ou vous avez peut-être vu passer sur les réseaux sociaux des personnes se lancer dans des défis comme prendre le départ d’un marathon sans préparation préalable ? En 2017, le youtubeur canadien Fred Bastien lance la tendance, bien que son expérience ne se soit pas franchement bien terminée.

90% des amateurs de sport francophones disent suivre des influenceurs sportifs sur les réseaux. Et ce type de tendance n’a de cesse de prospérer. Or, dans le monde actuel où le dépassement de soi est toujours poussé à l’extrême, comment savoir où placer ses propres limites ?

Sachez que les courses de longues distances sont loin d’être anodines pour votre organisme. Tenter un marathon ou un semi-marathon sans préparation présente obligatoirement davantage de risques : blessures, risques cardiaques…

Dans cet article, on vous explique s’il est possible ou surréaliste de se lancer dans un marathon sans aucun entraînement et vous donne des astuces pour limiter la casse si l’idée vous trotte dans la tête.

 

Rappel : un marathon est un effort immense pour le corps humain

La première personne de l’histoire à avoir couru un marathon en est décédée

Le rhéteur Lucien de Samosate rapporte la folle histoire de Phidippidès qui aurait couru de Marathon à Athènes pour annoncer leur victoire face aux Perses. “Marathon” à la suite duquel il serait mort.

D’après les historiens, cette histoire en mélange deux :

  • Celle d’Euclès qui aurait couru les 42 kilomètres qui séparent Marathon d’Athènes, en quelques heures, pour annoncer la victoire des hoplites athéniens et platéens contre les Perses. Peu de temps après son message délivré, Euclès meurt d’épuisement.
  • Et l’incroyable histoire de Phidippidès qui aurait parcouru une distance de 250 km en 36h, entre Athènes et Sparte, pour annoncer l’arrivée des Perses sur la côte est-africaine.

La majorité des coureurs amateurs ne finissent pas de marathons au cours de leur vie

De nombreux coureurs amateurs ne complètent pas de marathons au cours de leur vie ou le font en dépassant les chronos.

Selon le rapport de l’IIRM (International Institute for Race Medecine) de 2019, seuls 1,1 millions de coureurs finissent chaque année un marathon, ce qui équivaut à environ 0,1% de la population mondiale.

Pour le marathon de Paris de 2021, on compte 27 000 finishers sur 35 000 participants, ce qui représente 23% d’abandon.

Les marathoniens finissent souvent avec des blessures et ont besoin de beaucoup de temps pour récupérer de la course

Courir 42.195 km n’est pas anodin pour le corps humain, c’est pourquoi de nombreux marathoniens se blessent et ont besoin de beaucoup de temps pour récupérer.

 

Marathon sans entraînement : risques de blessures

 

Même chez les personnes préparées ou les athlètes de haut niveau, le risque de blessures reste important. Les risques augmentent bien évidemment chez les coureurs lambda non entraînés.

Ces blessures découlent des micro-traumatismes engendrés par les chocs répétés ou par le port de chaussures non adaptées. En effet, courir sur le bitume pendant de longues durées peut être impactant et traumatisant, car vous répétez les appuis et les impacts sur les mêmes structures osseuses et les membres inférieurs. Cette pratique sportive vous soumet à bien plus de chocs que le cyclisme ou la natation. C’est la raison pour laquelle les marathoniens usent fortement leurs cartilages, notamment leurs genoux, et sont plus sujets aux lésions musculaires et aux blessures des membres inférieurs et du rachis.

De plus, la course longue entraîne une réduction de l’afflux sanguin au niveau du système digestif au profit des muscles, ce qui peut provoquer des inflammations de la paroi digestive.

Le cœur est extrêmement sollicité lors des longues courses à pied. En effet, pour alimenter les muscles en oxygène et en nutriments, le rythme cardiaque s’accélère, ce qui accroît les risques d’accidents cardio-vasculaires. Pour tenir sur la distance, votre organisme puise de l’énergie dans les glucides, puis dans les lipides. Ce processus entraîne la libération de radicaux libres qui se fixent sur le cholestérol et augmentent le risque de maladies cardiaques. Certaines études estiment même que le risque d’arrêt cardiaque double lors des marathons.

À cause de la sudation, les marathons causent presque systématiquement de la déshydratation. Ils impactent souvent les reins. D’ailleurs, les marathoniens subissent souvent une insuffisance rénale aiguë dans les heures suivant la course.

Enfin, courir trop, comme lors d’un marathon, libère davantage de cortisol, l’hormone du stress. Par conséquent, vous pouvez ressentir des effets secondaires désagréables comme de la fatigue, un dérèglement des cycles menstruels chez les femmes, une prise de poids…

 

Est-il réaliste d’espérer finir un marathon sans s’entraîner ?

Une étude de 2001, intitulée “Caractéristiques des personnes qui terminent un marathon et de celles qui ne le font pas. Un préambule à la réussite”, évalue l’importance des caractéristiques et des profils d’entraînement des coureurs pour terminer un marathon avec succès. L’étude porte sur 113 participants du Standard Chartered New Airport International Marathon à Hong Kong en 1998. Il en ressort que les 58 non-finishers étaient mal préparés.

Bien qu’il ne soit pas impossible pour un adulte en bonne santé et forme physique de finir un marathon sans s’entraîner, cela reste une mauvaise idée.

Si votre seul but est d’atteindre la ligne d’arrivée quel que soit votre chrono, vous pouvez peut-être espérer finir le marathon. Dans tous les cas, vous ne pourrez être fiers de vos performances.

Mais le plus grave réside dans les risques pour votre santé.

Tout d’abord, courir un marathon sans préparation physique augmente le risque de blessures. Une étude scientifique souligne que les participants de marathon, courant moins de 30 km par semaine, présentent 35% de risques en plus de se blesser. En effet, un marathon est une épreuve hors-norme et impactante pour votre organisme. Les conséquences peuvent être graves et durables. Même bien préparé, vous n’échapperez pas aux crampes et aux courbatures.

De plus, la course longue distance sollicite votre cœur. Votre rythme cardiaque augmente afin de faciliter le transport des nutriments dans le sang. Par conséquent, le risque de crise cardiaque augmente, surtout chez les personnes dont le cœur n’est pas suffisamment musclé. Après 40 ans, il est d’ailleurs obligatoire de faire un bilan médical avant de participer à un marathon.

En conclusion, courir un marathon sans entraînement est au minimum irresponsable, voire suicidaire. Passer d’un mode de vie sédentaire à un marathon peut être réellement dangereux et mettre votre vie en péril. C’est la raison pour laquelle il est fortement recommandé de s’entraîner progressivement, plusieurs mois à l’avance, dans le but de préparer un marathon.

Effectivement, un entraînement adéquat conditionne votre corps et votre esprit, développe vos capacités d’endurance et limite les risques de blessures.

John Honerkamp, coach certifié, dit à ce sujet : “Vous pouvez simuler un semi-marathon, mais vous ne pouvez pas simuler un marathon complet”.

 

Les 10km et les semi-marathons : possibles sans entraînement pour les personnes déjà athlétiques

Pour les personnes athlétiques et en bonne condition physique, courir 10km ou un semi-marathon sans entraînement ne devrait pas poser de problème.

 

Semi-marathon sans entraînement

 

En effet, le semi-marathon reste une course accessible pour toutes les personnes un minimum sportives. Néanmoins, s’il n’est pas nécessaire de suivre un entraînement acharné pour préparer un semi-marathon, il est primordial de courir régulièrement pendant les quelques mois précédant la course.

Ce défi sportif ne requiert pas une préparation physique aussi assidue que le marathon.

Un coureur amateur qui court de temps en temps possède souvent les capacités nécessaires pour finir un semi-marathon ou une course de 10 km sans préparation préalable. Le plus important est de faire attention à adopter un rythme confortable, plus lent que d’habitude afin de tenir sur la durée. Toutefois, les personnes les moins préparées devront peut-être marcher ou faire une courte pause durant la course, après les 10-15 premiers kilomètres. Écoutez votre corps et tout devrait bien se passer. Ne forcez surtout pas.

N’oubliez pas que le semi-marathon reste un challenge pour votre corps et votre esprit. C’est pourquoi les coureurs expérimentés présentent plus de chances de terminer un semi-marathon sans entraînement qu’un coureur débutant grâce à leur meilleure condition physique et leurs connaissances des mécanismes de la course à pied.

 

Quelques astuces pour courir des marathons / semi marathons ou 10km avec peu ou pas d’entraînement à la course à pied

Si vous envisagez de courir un marathon ou un semi-marathon sans préparation préalable, suivez quelques astuces pour limiter la casse et améliorer votre course.

Ayez une nutrition irréprochable les semaines avant la course

Tout d’abord, pensez à adopter une alimentation irréprochable et spécifique les semaines qui précèdent la course. Un régime alimentaire adéquat vous fournit l’énergie nécessaire pour courir de longues distances.

 

Marathon sans entraînement, quelle alimentation ?

 

Bannissez les aliments industriels et transformés, trop riches en sel, en sucre et en additifs.

Au contraire, misez sur les :

  • fruits et légumes de saison,
  • glucides lents (féculents),
  • protéines (viande blanche, poisson, œufs et légumineuses)
  • et les lipides de bonne qualité.

Les glucides sont sources d’énergie, alors que les protéines favorisent la récupération musculaire et la régénération cellulaire.

Si vous devez éviter à tout prix les aliments gras et lourds, difficiles à digérer, pensez à consommer des lipides de qualité que vous trouverez dans les huiles végétales, les oléagineux ou les poissons gras.

Hydratez-vous convenablement en buvant environ deux litres d’eau chaque jour.

Pour optimiser vos performances et votre récupération, vous pouvez envisager une cure de phycocyanine. Notre spiruline Bleue+, concentrée en phycocyanine à 6000 mg/l, est idéale pour booster votre endurance et la récupération. Encore plus concentrée (12 000 mg/l de phyco), notre Ultra Spiruline Bleue+ est particulièrement recommandée pour les marathoniens. Retrouvez, à ce sujet, notre article sur l’utilisation de la spiruline et de la phycocyanine pour améliorer vos performances en course à pied.

 

 

Une semaine avant la course, faites le plein de glucides pour stocker du glycogène, votre carburant. Proscrivez les crudités et les produits laitiers pour protéger votre système digestif.

La veille de la course, évitez les aliments lourds et difficiles à digérer. Hydratez-vous au maximum et contrôlez vos urines.

Le jour de la course, ne zappez pas votre petit-déjeuner. Toutefois, veillez à l’espacer de 3 heures avant le départ de la course. Au menu, incorporez des glucides complexes comme du pain complet ou des flocons d’avoine, un fruit de préférence une banane ou une pomme, des protéines et une boisson chaude riche en caféine telle que du thé ou du café. Hydratez-vous suffisamment pour vous prémunir des risques de déshydratation, sauf durant la dernière heure avant la course.

Courir un marathon ou un semi-marathon sans entraînement n’est pas chose facile, mais sans une alimentation adaptée, il s’agit d’une mission impossible.

Faites travailler votre cardio et vos jambes, même si les exercices sont différents de la course à pied

Les amateurs de randonnées et d’exercices cardio qui font travailler les jambes, tels que la natation et le cyclisme, auront plus de facilité à finir une course longue qu’une personne peu sportive. Ces différents sports permettent d’augmenter la fréquence cardiaque pendant des durées prolongées, ce qui développe les capacités d’endurance. Faire travailler et muscler les jambes est également intéressant pour limiter les risques de blessures.

Même dans un programme de préparation au marathon, il est recommandé de suivre un entraînement croisé, alliant course à pied et séances cardio, afin d’améliorer votre forme cardiovasculaire. De plus, l’alternance de différentes pratiques sportives évite l’ennui et la lassitude.

Investissez dans de bonnes chaussures pour le jour de la course

Autre conseil, mais pas des moindres, ne courez pas un marathon ou un semi-marathon avec des chaussures inadaptées. Effectivement, cela augmente le risque de douleurs et de blessures.

 

Marathon sans entraînement : quelles chaussures ?

 

Tout le monde n’est pas Abebe Bikila ! Cet athlète est le premier Africain à remporter une médaille d’Or lors des Jeux Olympiques. Mais ce que l’on retient surtout de son exploit aux JO de Rome de 1960, c’est d’avoir couru le marathon pieds nus.

Soyez raisonnable et investissez dans une bonne paire de running adaptée à votre pratique et à votre morphologie. Attention toutefois à les utiliser avant la course. Ne portez surtout pas des chaussures flambant neuves le jour de la course au risque d’avoir des ampoules.

Les critères de sélection pour sa paire de chaussures se basent notamment sur le poids (la légèreté est de mise), le dynamisme, le soutien et le drop (différence de hauteur entre le talon et l’avant-pied). Vos chaussures doivent offrir une boîte à orteils spacieuse.

Pour plus de confort, éviter les ampoules et les problèmes de circulation sanguine, portez des chaussettes pour course à pied.

Votre tenue, vos chaussettes et vos sous-vêtements doivent être conçus pour le sport, à partir de matériaux légers et respirants. Ils doivent être ajustés à votre morphologie et confortables pour éviter les frottements, les sensations d’inconfort et une transpiration excessive. Choisissez vos vêtements en fonction des conditions météorologiques.

Ne courez pas trop vite en début de course pour garder votre énergie

Afin d’économiser votre énergie, ne vous laissez pas emporter par l’enthousiasme du départ et évitez de courir trop vite dès le début de la course.

Privilégiez plutôt une vitesse légèrement plus lente qu’à votre habitude pour vous ménager sur la durée. Votre respiration est un bon indicateur pour trouver votre allure de croisière.

Si certains conseillent de maintenir tout au long du parcours une certaine régularité, un rythme confortable et constant, d’autres, au contraire, préconisent de varier les rythmes pour ne pas toujours surutiliser les mêmes muscles.

Lorsque vous courez un marathon, vous pouvez avoir à faire face au “risque du mur”. Ce phénomène physiologique correspond à l’épuisement prématuré des stocks de glycogène. Les conséquences ne sont ni durables, ni graves, mais elles peuvent être handicapantes et vous empêcher de finir votre course correctement. Plus l’intensité de l’effort est élevée en début de course, plus l’épuisement de vos sources d’énergie est rapide. C’est pourquoi il est primordial pour les marathoniens d’éviter le surrégime durant les 30 premiers kilomètres.

N’attendez pas trop de vos résultats sans entraînement

Si vous vous engagez dans une course de longue distance, soit un semi-marathon ou un marathon, sans entraînement, ne soyez pas trop exigeant quant à vos performances et résultats. Votre focus ne doit pas être votre chrono. Essayez de rendre votre marathon ou semi-marathon le plus agréable possible et ne tirez pas trop sur la corde.

Ainsi, le but n’est pas de courir tout au long du parcours, mais de terminer la course. De toute façon, peu de chances que sans préparation préalable, vous franchissez le premier la ligne d’arrivée ! C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à combiner course et marche.

Vos objectifs doivent rester réalisables et réalistes. Pour un semi-marathon, vous pouvez ajouter quelques objectifs mesurables tels que de courir sans marcher durant une certaine distance… N’hésitez pas à diviser la course en segments pour vous fixer des micro-challenges.

Dans tous les cas, ne visez pas des objectifs trop hauts au risque d’être déçu ou pire de vous blesser.

 

Marathon sans entraînement

 

Concentrez-vous sur votre respiration

Autre élément clé pour tenir sur la durée, faites attention à votre respiration. Elle est déterminante quant à la réussite de votre course. Effectivement, elle participe à votre rythme et endurance.

Il existe deux schémas de respiration idéaux pour la course à pied :

  • Inspirez pendant 3 pas et expirez pendant 2 pas,
  • Inspirez pendant 2 pas et expirez pendant 3 pas.

Si vous respirez à un ratio de 2:1 ou 1:1, il y a de fortes chances que vous courez trop vite.

Étirez-vous avant et après la course pour éviter les blessures

Avant et après une course de longue durée, il est primordial de bien s’étirer afin de prévenir les blessures musculaires.

Avant la course, la séance d’étirements contribue à préparer les muscles à un effort intense. De plus, elle favorise la flexibilité et la circulation sanguine. Avant un marathon ou un semi-marathon, privilégiez les étirements dynamiques plutôt que les étirements statiques.

Après la course, les étirements limitent les tensions musculaires et améliorent la récupération et l’élimination des radicaux libres. Dans cette optique, optez pour des étirements statiques avec des poses de 20 à 30 secondes.

Arrêtez-vous avant de vous blesser

Pendant la course, n’insistez pas. Si vous ressentez des douleurs intenses ou une extrême fatigue, arrêtez-vous avant de vous blesser. Si les douleurs et la fatigue restent légères, ralentissez.

Concentrez-vous sur la facilité, le but est de terminer sans se blesser. Les marathons et semi-marathons sont de véritables challenges, n’essayez pas en plus de surpasser vos performances surtout si vous n’êtes pas entraîné.

 

Quelques astuces pour mieux récupérer après des marathons / semi marathons ou 10 km avec peu ou pas d’entraînement

Si les courses longues mettent votre corps à rude épreuve, la récupération post-course peut aussi représenter un véritable challenge. Effectivement, les marathons et semi nécessitent souvent de longues périodes de récupération.

C’est la raison pour laquelle nous souhaitons compléter cet article avec une compilation des meilleures astuces pour mieux récupérer après une longue course à pied sans entraînement :

  1. Buvez beaucoup d’eau : réhydratez-vous au plus vite après la course.
  2. Étirez-vous pour améliorer la circulation sanguine et accélérer l’élimination des déchets métaboliques.
  3. Portez des chaussettes de compression pour éviter les gonflements et l’accumulation d’acide lactique, responsable de crampes.
  4. Changez de vêtements immédiatement après la course pour éviter de tomber malade.
  5. Ne consommez pas d’alcool dans les prochaines 24h.
  6. Mangez des glucides pour refaire les stocks.
  7. Évitez les aliments gras, acides et riches en fibres pour faciliter la digestion.
  8. Pensez aux compléments alimentaires naturels. Retrouvez, à ce sujet, nos recommandations en matière de compléments alimentaires pour la récupération sportive.

 

Conclusion

En conclusion, courir un semi-marathon ou un marathon sans entraînement est un défi audacieux et plutôt risqué pour votre santé.

Bien que certaines personnes y soient parvenues, nous vous recommandons de suivre un programme d’entraînement adapté avant la course afin de moins souffrir, de limiter les risques de blessures et de maximiser vos performances et votre satisfaction le jour J. En effet, courir un marathon sans préparation est la meilleure façon de vous en dégoûter, si ce n’est de vous achever.

Généralement, il est conseillé de s’entraîner minimum entre 8 semaines et 12 mois, selon votre niveau et condition, pour préparer votre corps à l’effort et minimiser les risques de blessures de surutilisation.

Si vous décidez, toutefois, de relever ce défi sans préparation préalable, restez prudents et à l’écoute de votre corps. Prenez toutes les précautions nécessaires afin de terminer la course en toute sécurité.

Spiruline et tabac : quels effets pour les fumeurs ?

Spiruline et tabagisme

Quels rapports entre la spiruline et le tabac ?

La nicotine et le tabagisme sont connus pour oxyder votre corps, tandis que la spiruline est un antioxydant puissant.

 

 

Ingérée en petites quantités, la nicotine peut avoir une action protectrice contre certaines maladies.

Par contre, en cas de consommation importante, cet alcaloïde psychoactif du tabac induit un stress oxydatif excessif, notamment dans le cerveau. En effet, des études scientifiques menées sur des rats prouvent qu’une injection quotidienne de 0,5 mg de nicotine entraîne du stress oxydatif avec des augmentations significatives des taux de MDA et de GSSG, ainsi qu’une inhibition des enzymes antioxydantes.

De plus, le tabagisme peut engendrer de nombreux troubles et des changements histologiques.

 

La spiruline est-elle dangereuse pour les fumeurs ?

Dans les années 90, des études scientifiques ont prétendu qu’il y avait un éventuel risque accru de cancer chez les fumeurs qui consomment de la spiruline due à sa forte concentration en bêta-carotène.

C’est pourquoi les autorités sanitaires ont longtemps conseillé de consommer maximum 7 mg/jour de bêta-carotène.

Cependant, ces différentes recherches ne faisaient aucune distinction entre le bêta-carotène naturel, contenu dans l’alimentation et la spiruline, du bêta-carotène de synthèse, souvent à base de rétinol.

Suite à de nouvelles études, menées sur le long terme (entre 5 et 7 ans) par l’EFSA, il apparaît que les bêta-carotènes ne présentent aucun risque supplémentaire de cancer du poumon, même chez les grands fumeurs, avec une consommation inférieure à 15 mg par jour, soit un apport bien supérieur aux doses recommandées de spiruline.

Ce seuil plus élevé que la normale permet de certifier qu’il n’existe aucune contre-indication à consommer de la spiruline quand on est fumeur.

 

La spiruline peut-elle aider votre corps à lutter contre le tabagisme ?

 

Spiruline et tabagisme

 

Aucune plante ne sera jamais aussi efficace pour votre santé que l’arrêt du tabac

Pour votre santé, notre meilleure recommandation reste d’arrêter de fumer.

Effectivement, la nicotine induit l’augmentation de l’activité sympathique, ce qui est responsable de nombreux risques vasculaires et de cancers associés au tabagisme.

Les compléments naturels et les plantes ne seront donc jamais plus efficaces que l’arrêt de la cigarette.

Cependant, il peut être compliqué de perdre cette mauvaise habitude.

Certains compléments peuvent ainsi vous aider à lutter contre le tabagisme et à en diminuer les effets néfastes.

Les effets antioxydants de la spiruline sont une aide pour lutter contre tout ce qui oxyde, y compris le tabac

De par sa composition riche en pigments antioxydants, la spiruline aide à lutter contre le stress oxydatif, notamment induit par le tabagisme.

Des recherches sur le tabagisme s’intéressent particulièrement à la bilirubine ou la biliverdine pour leurs effets antioxydants. S’il n’existe aucune source naturelle de ces molécules, la spiruline contient de la phycocyanobiline (PyCB) qui, une fois assimilée par votre organisme, se transforme en phycocyanorubine, un homologue de la bilirubine.

Cette dernière pourrait atténuer l’action pro-oxydante des cétones et des aldéhydes de la fumée de tabac.

D’ailleurs de nombreuses études menées sur des rongeurs montrent que consommer oralement de la spiruline ou de la phycocyanine, son concentré actif, exercent des effets anti-inflammatoires et cytoprotecteurs (protection des cellules) grâce à la phycocyanobiline qu’elles contiennent.

Pour un apport en antioxydants, pensez aussi à certains nutriments comme le fer, le zinc, les bêta-carotènes, la vitamine B9 et la vitamine C.

Pour en savoir plus sur le sujet, découvrez notre article sur le stress oxydatif et les radicaux libres.

La spiruline peut compenser certaines pertes de minéraux et de nutriments causés par le tabagisme

Le tabagisme résulte souvent à une intoxication de l’organisme et à des déficits nutritionnels en vitamines et en minéraux.

De plus, fumer peut vous faire perdre l’appétit et perturber votre goût et odorat.

Les carences les plus fréquemment observées chez les fumeurs concernent :

  • La vitamine A : ce qui peut être responsable d’une baisse des défenses immunitaires et d’une augmentation des risques de certains cancers. On la trouve principalement dans les produits d’origine animale tels que la viande, les œufs, le poisson et les produits laitiers.
  • Les vitamines B, notamment B6, B9 et B12 : ce qui peut entraîner des risques de maladies cardiovasculaires. On peut améliorer les apports en vitamine B6 grâce à l’alimentation. Par exemple, consommez des oléagineux, des lentilles, des avocats ou de la levure de bière. Les légumes vert foncé, le riz, la levure de bière, les haricots ou le foie de bœuf sont riches en vitamine B9, alors que vous ne trouverez de la vitamine B12 que dans les produits d’origine animale.
  • La vitamine C, avérée chez la plupart des fumeurs : ce qui cause de la fatigue physique, mentale et nerveuse, mais aussi une faiblesse du système immunitaire et une augmentation du stress oxydatif. Elle se trouve naturellement dans les fruits colorés comme les agrumes, le kiwi, la mangue, le poivron…
  • La vitamine E : ce qui peut résulter à une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires et du stress oxydatif. Ses principales sources alimentaires sont les oléagineux, les huiles végétales et les avocats.
  • Le magnésium : ce qui entraîne des crampes et des douleurs musculaires, mais aussi de l’anxiété. On le trouve naturellement dans de nombreux aliments comme les fruits de mer, le cacao, les oléagineux, les céréales complètes, les légumineuses et certains légumes à feuilles foncées.
  • Le fer : ce qui cause de l’anémie et par répercussion de la fatigue physique et mentale, mais aussi des troubles cognitifs et un affaiblissement du système immunitaire. Cette carence est notamment liée au déficit en vitamine C chez les fumeurs, car cette vitamine en permet l’assimilation par l’organisme. Les principales sources alimentaires de fer sont les abats, la viande rouge, les fruits de mer, les légumineuses et les légumes verts.
  • Le zinc : ce qui engendre des problèmes cutanés, des ongles et des cheveux cassants… Vous trouverez principalement du zinc dans les fruits de mer, le veau, le bœuf, les œufs, le cacao, les oléagineux, les céréales complètes et les légumineuses.
  • Le sélénium : ce qui augmente le risque de certains cancers et de maladies cardio-vasculaires. On le trouve dans différents aliments comme le poisson et les fruits de mer, la viande et les abats, le jaune d’œuf et certains fruits secs et oléagineux.

Grâce à sa composition nutritionnelle exceptionnelle, la spiruline permet de compenser la plupart de ces carences.

En effet, mise à part la vitamine C, la spiruline vous apporte l’ensemble de ces vitamines et minéraux.

La spiruline aide à soutenir le système immunitaire

Le tabagisme nuit à votre système immunitaire, ce qui rend votre organisme plus vulnérable.

Riche en vitamines et en minéraux, la spiruline contribue à renforcer vos défenses naturelles pour une meilleure résistance face aux agressions extérieures, communes chez les fumeurs.

La spiruline présenterait des effets protecteurs sur les poumons et le système respiratoire

Le tabagisme s’avère nocif pour les poumons et le système respiratoire.

C’est pourquoi les fumeurs sont sujets à la toux, aux bronchites chroniques et autres troubles respiratoires.

Or, grâce à sa richesse en pigments antioxydants, la spiruline pourrait contribuer à protéger le système respiratoire et les poumons de certains dommages induits par le tabagisme. Sa composition participerait à neutraliser les radicaux libres et à réduire l’inflammation des voies respiratoires.

La spiruline protège la circulation sanguine et améliore le profil lipidique

La nicotine représente un facteur de risque important en matière de maladies cardiovasculaires, car elle provoque une augmentation des taux de mauvais cholestérol et de triglycérides, mais aussi des troubles circulatoires.

 

Spiruline et circulation sanguine

 

Riche en acides gras et en antioxydants, la spiruline participe à l’amélioration du profil lipidique chez les fumeurs et à la protection de leurs vaisseaux sanguins.

La phycocyanine peut vous aider à retrouver de l’énergie et un meilleur mode de vie

Enfin, l’un des symptômes fréquents du tabagisme est la fatigue due à des carences alimentaires, mais aussi à un ralentissement de l’organisme.

Une cure quotidienne de phycocyanine permet de renforcer le tonus et de retrouver énergie et motivation.

 

 

En effet, l’or bleu contribue à maintenir et à développer vos performances physiques et mentales.

 

Conclusion

En conclusion, la spiruline et la phycocyanine, loin d’être déconseillées aux fumeurs, présentent des résultats prometteurs pour lutter contre le tabagisme et ses effets néfastes sur la santé grâce à leurs propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.

De plus, la spiruline se compose d’une multitude de nutriments, ce qui permet de compenser les carences induites par le tabac et la nicotine.

Néanmoins, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux évaluer son efficacité, optimiser les dosages et les formulations. À présent, il est à noter que, pour obtenir des résultats optimaux, il faut consommer d’importantes doses de spiruline. L’une des clés pourrait être notamment de développer des extraits hautement concentrés en phycocyanobiline (PyCB) pour que les fumeurs puissent bénéficier intégralement de ses bénéfices.

La combinaison synergique de la spiruline avec d’autres traitements thérapeutiques et médicamenteux, tels que le carvédilol, constitue également une piste intéressante.

 

Sources :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6170079/

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S000398612030391X

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9922124/