Compléments naturels anti-stress : les plus efficaces

Compléments alimentaires pour lutter contre le stress et ses symptômes

Lorsque vous êtes confronté à une menace, votre organisme réagit et sécrète des composés chimiques et des hormones. Cette réponse biologique est normale et on la qualifie de stress.

Parfois, il arrive que votre corps ne parvienne plus à combattre le stress, car il est constamment sollicité par la gestion du quotidien : problèmes familiaux et personnels, travail… Dans ce cas, le stress devient chronique.

De nombreuses personnes souffrent d’ailleurs de charge mentale, d’anxiété ou de burn-out. D’après un sondage de 2017 par OpinionWay, 9 Français sur 10 se sentent stressés.

Le problème majeur du stress chronique est qu’il altère votre bien-être et votre qualité de vie en entraînant l’apparition de symptômes.

Si certaines habitudes de vie agissent positivement sur le stress, comme la pratique de certains sports anti-stress, des compléments alimentaires naturels peuvent aussi vous soulager.

 

En préambule : les symptômes et causes du stress varient énormément d’une personne à une autre

D’une personne à une autre, les causes et les manifestations du stress varient. De plus, l’intensité du stress change selon la personnalité et la capacité de chacun à gérer les situations stressantes.

Les méthodes pour vaincre le stress diffèrent donc selon le cas.

Dans un premier temps, il convient d’identifier les causes et les symptômes à éradiquer avant de choisir une solution naturelle efficace.

De manière générale, le stress se déclenche à cause d’un “danger”, de stresseurs.

Ses causes les plus courantes sont :

  • Chez l’enfant et l’adolescent : confrontation à des situations violentes et abusives, à des conflits…
  • Chez l’adulte :
    • Pression routinière (travail, études, famille, responsabilités en général)…,
    • Changement soudain et imprévu,
    • Problème de santé,
    • Exposition à des situations traumatiques,
    • Tabagisme,
    • Troubles du sommeil et de l’alimentation,
    • Utilisation de substances illicites.

 

Quels sont les principaux symptômes du stress ?

Le stress chronique entraîne souvent d’autres problèmes de santé.

Certaines études soulignent même que les personnes souffrant de stress chronique et affrontant régulièrement et sur le long terme des situations stressantes présentent un taux de mortalité plus élevé.

 

Personnes souffrant de stress chronique

 

La fatigue et le manque d’énergie : des symptômes très fréquents du stress

Tout d’abord, le stress fatigue physiquement et psychologiquement. On parle d’asthénie.

Vous vous sentez lessivé et sans tonus. Pour ne rien arranger, il provoque fréquemment des troubles du sommeil qui vous empêchent de récupérer, tels que des difficultés d’endormissement et des réveils nocturnes.

De plus, il peut affaiblir le système immunitaire. Vous êtes donc plus à risque de développer des infections.

Parmi les autres signes physiques d’un stress intense, on observe :

  • Des tremblements,
  • Des sueurs inhabituelles et abondantes,
  • Une sensation de malaise et des vertiges,
  • Une boule dans la gorge et un serrement à la poitrine,
  • Des extrémités froides,
  • Un nœud dans l’estomac,
  • Une pâleur du visage,

L’épuisement se ressent parfois encore post-stress avec des gestes moins alertes et une altération de la voix.

L’anxiété : à la fois cause et conséquence du stress

L’anxiété est à la fois la cause et la conséquence du stress.

En effet, le stress peut vous rendre irritable et inquiet, ou encore vous plonger dans un état négatif chronique. Il dégrade la confiance en soi et les capacités cognitives : difficultés de mémorisation, de concentration et de prise de décisions. Enfin, il peut engendrer des troubles de l’humeur comme des crises de larmes, de l’excitation et de la tristesse, de la nervosité et une sensibilité accrue…

Cette situation a des répercussions sur le comportement :

  • Consommation de produits calmants ou excitants : café, tabac, drogues, anxiolytiques, somnifères…
  • Repli sur soi et éviction des relations sociales,
  • Agressivité et violence,

Chez les personnes sujettes à la dépression, à l’anxiété ou à d’autres troubles mentaux, le stress peut aggraver votre état et les symptômes.

C’est pourquoi le stress chronique ne doit pas être pris à la légère et faire l’objet d’une prise en charge adaptée.

Des maux de ventre : le stress n’est pas bon pour votre système digestif

Le stress détraque également le système digestif avec à la clé des troubles du type nausées, ballonnements et diarrhées.

Parfois, il provoque même des troubles alimentaires.

Les douleurs musculaires ou nerveuses : très souvent associées au stress

Quand le stress s’installe et menace l’équilibre, il n’est pas rare que le corps se sente endolori.

 

Stress et symptômes : douleurs musculaires et articulaires

 

Une situation stressante engendre souvent des contractions qui peuvent entraîner des douleurs musculaires et articulaires dans le dos, le cou ou la mâchoire.

Une respiration de mauvaise qualité : un symptôme aux conséquences nombreuses

Plus alarmant, le stress nuit à votre respiration. Vous pouvez souffrir de dyspnée (difficultés à respirer) et d’essoufflement.

Chez certaines personnes, les conséquences peuvent être graves. Par exemple, le stress contribue à détériorer les symptômes chez les personnes asthmatiques.

Une libido en berne : fréquent lorsque le stress est là depuis trop longtemps

Enfin, un stress, longtemps installé, n’essouffle pas que vous, mais aussi votre libido.

 

Qu’est-ce que le stress créé physiologiquement dans votre corps ?

Le stress engendre une série de réactions physiques et physiologiques.

Le stress entraîne une libération du cortisol, de l’adrénaline et de la noradrénaline

Tout d’abord, le stress déclenche une tempête hormonale.

Si ce phénomène n’est pas nocif quand la situation se régularise, les effets peuvent être néfastes dès que la tension persiste.

La réaction hormonale s’opère à plusieurs niveaux.

Premièrement, le système adréno sympathique s’active. Ce système nerveux contrôle le fonctionnement de vos organes tels que le cœur, les poumons, le système digestif et l’appareil urinaire. Il se constitue de ganglions sympathiques qui agissent comme des satellites et envoient des hormones, les catécholamines comme l’adrénaline et la noradrénaline. C’est ce qu’on appelle la réponse nerveuse.

Ensuite, survient la réponse humorale qui correspond à la sécrétion et à l’envoi de catécholamines dans les différents organes par la médullosurrénale (25% de la glande surrénale).

Puis, s’enclenche le système neuroendocrinien. La corticosurrénale sécrète du cortisol qui influe l’homéostasie, c’est-à-dire l’équilibre de votre milieu intérieur. La production de cortisol est notamment contrôlée par l’ACTH, elle-même produite par l’hypophyse antérieure. Cette hormone corticotrope favorise également la réponse locomotrice. En haut de cette chaîne de réaction intervient l’hypothalamus qui produit le C.R.F (cortico-releasing-factor), lui-même responsable de la sécrétion de l’ACTH.

Le stress augmente la vitesse des battements de votre coeur et votre pression artérielle

Ce torrent hormonal n’est pas sans conséquence.

Tout d’abord, l’excès de catécholamines provoque une accélération du rythme cardiaque et une augmentation de la tension artérielle pour activer la circulation sanguine et approvisionner muscles et organes en oxygène.

 

Stress et symptômes : accélération du rythme cardiaque

 

Le cortisol, en perturbant l’équilibre des taux sel et du volume plasmatique, modifie aussi la tension artérielle.

Lors d’épisodes de stress, le sang est redirigé vers vos muscles et organes essentiels

L’augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle accélère le flux sanguin pour fournir de l’oxygène à vos muscles et vos organes.

L’adrénaline et la noradrénaline agissent sur la vasoconstriction des vaisseaux périphériques, c’est-à-dire que le calibre des vaisseaux et des artères secondaires diminuent pour rediriger le sang vers vos muscles et organes essentiels, tels que le cœur, les poumons et le cerveau.

Le cortisol, lui, augmente le taux de sucre dans le sang.

Certains de vos muscles se contractent lorsque vous êtes stressé

Face à une situation stressante, vos muscles se contractent.

Cette tension musculaire constitue un moyen pour votre corps de se protéger des douleurs et des blessures.

 

Comment agissent la plupart des compléments naturels anti-stress ?

De nombreux compléments alimentaires anti-stress sont des adaptogènes

Pour lutter contre le stress et ses symptômes, on recommande souvent de recourir aux plantes adaptogènes.

Ces plantes, herbes ou champignons aident votre organisme à mieux s’adapter à tous les types de stress et à en limiter les effets néfastes sur votre santé :

  • Meilleure résistance au stress et à la fatigue,
  • Boost des capacités cognitives,
  • Amélioration du système immunitaire,

Elles agissent notamment sur l’axe hypothalamo pituitaire-surrénalien et permettent de réguler la production hormonale et certaines réactions chimiques.

Face à une situation de stress où le taux de cortisol augmente, les plantes adaptogènes contribuent à limiter la sécrétion de l’hormone. Au contraire, si vous vous sentez raplapla, les plantes adaptogènes stimuleront la production de cortisol afin de vous rebooster. C’est pourquoi on qualifie ces plantes d’adaptogènes, car elles s’adaptent à la situation.

De manière générale, rappelez-vous que leur but est de ramener votre organisme dans un état d’équilibre.

Les compléments qui boostent l’énergie et les hormones comme la testostérone sont très souvent anti-stress

Le stress provoque un petit coup de mou : fatigue générale, moral et libido en berne…

Pour y remédier, on peut recommander aux personnes stressées de consommer des compléments alimentaires qui contribuent à booster l’énergie et certaines hormones comme la testostérone.

En effet, la baisse de testostérone entraîne souvent une fatigue inexpliquée, un affaiblissement du tonus, de la libido et des performances physiques en général.

Certaines plantes pathogènes sont efficaces à ce sujet, mais d’autres compléments possèdent les mêmes propriétés.

Les compléments qui favorisent une bonne circulation sanguine sont souvent efficaces contre le stress

Le stress a tendance à modifier la circulation sanguine. Pour retrouver une bonne circulation sanguine, il peut être conseillé de prendre des compléments alimentaires.

En cas d’anxiété ou de stress chronique, le sang a tendance à s’épaissir, ce qui empêche une bonne circulation sanguine et peut à la longue entraîner des maladies cardio-vasculaires.

À force, le système circulatoire peut s’inflammer, ce qui peut mener à l’infarctus.

C’est pourquoi il peut être recommandé de consommer des compléments favorisant la circulation sanguine lors d’épisodes de stress.

 

Notre sélection des compléments alimentaires anti-stress les plus efficaces

En plus de pratiquer des activités anti-stress (sport, relaxation, musique, lecture…), il est primordial de veiller à adopter une alimentation équilibrée pour éviter les carences en vitamines et minéraux.

En effet, certains d’entre eux permettent de mieux gérer le stress, tels que le magnésium ou les vitamines B.

Vous pouvez également vous reposer sur certains compléments alimentaires naturels pour lutter contre le stress.

Parmi eux, les plantes adaptogènes sont particulièrement intéressantes, mais il existe d’autres alternatives pour favoriser le sommeil ou retrouver du tonus et vos performances.

La phycocyanine : le dérivé de la spiruline qui donne du tonus, favorise l’oxygénation du cerveau et la circulation sanguine et ainsi enlève le stress

La phycocyanine possède nombreuses propriétés participant à mieux gérer le stress et ses symptômes.

 

Phycocyanine pour lutter contre les stress et ses symptômes

 

Premièrement, elle apporte tonus et vitalité tout en favorisant un sommeil réparateur.

L’extrait de spiruline stimule la production de globules rouges, l’oxygénation du sang et des cellules. Ainsi, il participe à une meilleure circulation sanguine et à l’oxygénation du cerveau.

Précieux antioxydant, il protège les globules rouges et les globules blancs du stress oxydatif.

Enfin, la phycocyanine peut aider à réguler le taux de cortisol, ce qui contribue également à réduire le stress.

Pour une phycocyanine de qualité, préférez sa forme liquide, extraite à froid et sans solvant, comme notre Spiruline Bleue.

 

 

Pour une cure d’entretien anti-stress, buvez 1 h avant le coucher 2 cuillères à café de phycocyanine diluée dans un verre d’eau. Si vous souffrez de stress chronique, optez pour une cure intensive à raison d’une cuillère à soupe de phyco chaque soir.

On recommande principalement la phycocyanine aux personnes stressées souffrant de fatigue et de douleurs, car, en plus d’être une source d’énergie, elle constitue un excellent anti-inflammatoire naturel. De plus, elle contribue à booster le système immunitaire et à mieux récupérer.

L’Ashwagandha : un adaptogène très populaire qui peut calmer les plus anxieux

L’ashwagandha est un adaptogène, originaire d’Inde, utilisé en médecine ayurvédique depuis des millénaires.

Cette plante permet de réduire les niveaux matinaux de cortisol, une hormone du stress. C’est pourquoi elle contribue également à réguler le taux de sucre, car le cortisol libère le sucre dans le sang pour répondre à un besoin accru d’énergie afin de faire face aux situations stressantes.

De manière générale, l’ashwagandha participe à réduire l’anxiété et la pression artérielle dont souffrent les personnes victimes de stress chronique.

Enfin, il améliore le sommeil, le bien-être psychologique et les capacités cognitives. Il constitue un excellent anti-fatigue.

Une cure d’ashwagandha est préconisée aux personnes anxieuses ou souhaitant améliorer leur résistance au stress physique et mental.

Vous pouvez consommer l’ashwagandha sous forme de pilules, de gélules ou de poudre pendant 3 mois en toute sécurité.

Néanmoins, les personnes traitées pour le diabète, l’hypertension artérielle ou des problèmes de thyroïde devraient consulter leur médecin avant d’entamer une cure.

Le Magnésium : un complément alimentaire à ne pas négliger lors d’épisodes de stress

Le magnésium est un minéral essentiel, présent dans l’alimentation comme dans les épinards, les avocats, les oléagineux ou le chocolat noir.

Indispensable à la modulation des neurotransmetteurs, à la transmission de l’influx nerveux, à la régulation du système nerveux autonome et au relâchement musculaire, il possède un effet relaxant.

Il contribue notamment à transformer le tryptophane (un acide aminé) en sérotonine, l’hormone du bonheur et à réguler la sécrétion de noradrénaline, une hormone du stress.

D’ailleurs, les autorités sanitaires européennes lui ont reconnu en 2012 un intérêt pour réduire la fatigue, réguler l’équilibre émotionnel et le fonctionnement psychique en général.

Le magnésium est également intéressant pour favoriser le sommeil : lutter contre les insomnies, améliorer l’efficacité et le temps de sommeil, accélérer l’endormissement…

Or, les troubles du sommeil sont, à la fois, la cause et la conséquence du stress. Ainsi, en retrouvant un sommeil de plomb, vous luttez contre le stress.

C’est pourquoi il peut être consommé sous forme de complément alimentaire lors de période de stress, particulièrement si vous souffrez de carence. On le conseille notamment aux personnes victimes de stress chronique, d’anxiété modérée et globale, de dépression et de problèmes de sommeil.

D’après l’ANSES, les besoins journaliers en magnésium s’élèvent à 300 mg pour les femmes et à 380 mg pour les hommes.

On trouve ce minéral sous différentes formes (poudre, gélules, comprimés…) dont les posologies varient. De manière générale, le chlorure de magnésium, le citrate, l’aspartate et le lactate sont mieux assimilés que le sulfate ou l’oxyde de magnésium.

Attention, certains médicaments, tels que les antibiotiques et les diurétiques, affectent le taux de magnésium dans votre organisme.

La Rhodiola : un complément qui réduit la fatigue et le stress

La Rhodiola est une plante à fleurs jaunes utilisée depuis longtemps en médecine pour ses propriétés adaptogènes dans les régions arctiques, les régions montagnardes glaciales d’Europe du Nord et d’Asie.

 

Infusion de Rhodiola pour lutter contre les stress et ses symptômes

 

Elle contribue à prévenir le stress, à réduire la fatigue et les symptômes du stress, notamment grâce à sa composition à base de rosavine et de salidroside.

De manière générale, cette plante adaptogène participe à stimuler la vitalité physique et mentale en régulant certaines hormones et autres substances chimiques cérébrales.

Si vous êtes victime de stress et/ou de fatigue chronique, vous pouvez consommer la Rhodiola sous forme liquide, de poudre ou de gélules lors d’une cure quotidienne de 4 à 12 semaines. Elle est également intéressante pour lutter contre l’anxiété légère et la dépression, ou encore améliorer l’humeur et les capacités cognitives.

Les Oméga-3 : trop souvent sous-estimés dans la lutte contre le stress

Les oméga-3 sont des acides gras essentiels surtout contenus dans les poissons gras, tels que les sardines, le saumon, le thon, le maquereau, mais aussi dans les huiles végétales.

Indispensables pour le bon fonctionnement du cerveau et du système nerveux, on les préconise pour améliorer les capacités cognitives et réduire l’anxiété.

Tout d’abord, les oméga-3 stimulent la production endocannabinoïde qui améliore la résistance au stress.

Ils agissent sur la production cortisol, l’hormone du stress, et réduisent son effet inflammatoire.

De plus, les oméga-3 permettent d’augmenter la durée du sommeil et de favoriser sa qualité, notamment grâce aux DHA.

Chaque jour, pendant 1 à 3 mois, vous pouvez consommer 3 capsules de nos Oméga-3, ce qui correspond à 600 mg d’EPA et à 450 mg de DHA.

 

 

La Maca : un booster d’hormones qui peut également réduire vos niveaux de stress

Le maca est une plante péruvienne à la capacité adaptogène.

Elle permet de lutter contre la fatigue, le stress et le surmenage et de stimuler l’activité intellectuelle et cognitive.

Son action régulatrice repose notamment sur sa composition à base d’acides aminés, tels que la glycine. Ainsi, elle favorise la régulation hormonale en agissant sur le cerveau et les glandes surrénales. Par exemple, elle booste la production d’endorphine et de sérotonine, des hormones du bonheur, mais aussi celle de la testostérone.

Ainsi, elle permet de réveiller la libido, ce qui peut être utile en période de stress.

On trouve la maca sous différentes formes en parapharmacies et en pharmacies, comme les gélules, la poudre ou l’extrait liquide. Plus facile à ingérer et à assimiler, préférez la saupoudrer sur vos aliments et vos boissons.

Vous pouvez en consommer trois fois par jour entre 500 mg et 1g pendant 1 à 3 mois.

On la recommande surtout aux personnes stressées qui ont le moral dans les chaussettes !

Le Tongkat Ali : un complément alimentaire à étudier si votre stress vient d’un manque de testostérone

Le Tongkat Ali est une plante médicinale originaire d’Asie du Sud-Est. On la trouve surtout en Malaisie, en Indonésie, au Vietnam, au Cambodge, au Laos ou en Thaïlande.

Réputé pour ses vertus aphrodisiaques, le Tongkat Ali stimule la sécrétion de testostérone, ce qui est intéressant pour les personnes stressées à cause d’un manque de testostérone.

Mais ce booster d’hormones mâles agit également contre le stress en diminuant la production de cortisol.

Enfin, la racine exotique améliore les performances physiques et mentales.

Ainsi, le Tongkat Ali constitue une approche efficace pour protéger votre organisme des symptômes du stress, tels que la perte de libido, le manque de sommeil et d’énergie.

Le dosage quotidien recommandé de Tongkat Ali varie entre 100 et 600 mg.

Le CBD : l’extrait de la plante de cannabis qui permet de soulager l’anxiété et les douleurs

Extrait de la plante de cannabis, le CBD ou cannabidiol ne possède aucun effet intoxicant, car il ne contient pas ou très peu de THC.

Au contraire, il a des effets bénéfiques sur la santé. Il permet de soulager les douleurs et de réduire les symptômes de l’anxiété et de la dépression. Son action repose sur l’activation des récepteurs 5-H1TA qui agissent comme des anti-dépresseurs.

 

Huiles de CBD pour lutter contre les stress et ses symptômes

 

Les douleurs chroniques musculaires et articulaires sont, à la fois, des causes et des symptômes du stress. Soulager les douleurs contribue donc à réduire les risques de stress.

Il agit aussi directement sur la gestion du stress et les troubles anxieux grâce à son effet sur les récepteurs endocannabinoïdes CB1 situés sur l’hippocampe, le cortex cingulaire et l’amygdale du cerveau.

Son action sur le système endocannabinoïde permet également de réguler la sécrétion hormonale, comme celle du cortisol.

Son efficacité serait similaire ou supérieure à celle des benzodiazépines, des antidépresseurs hautement addictifs présentant de nombreux effets secondaires.

Consommer du CBD peut être recommandé aux personnes stressées et anxieuses dont le moral est au plus bas.

Il n’existe aucune posologie recommandée à tous. En effet, elle dépend de l’individu et des symptômes à traiter. Commencez par de faibles doses, entre 20 et 30 mg par jour, avant d’augmenter progressivement jusqu’à ce qu’elles vous permettent de soulager les symptômes visés.

Il existe différentes formes de CBD, telles que les sprays, les huiles, les gélules, les gommes ou les fleurs à infuser.

Dans tous les cas, préférez le CBD à spectre large pour vos huiles afin de profiter de l’effet d’entourage, soit des autres principes actifs de la plante comme les terpènes.

La valériane : la plante pour vous relaxer et mieux dormir

Originaire d’Asie et d’Europe, la valériane possède des propriétés sédatives grâce à sa composition à base d’acide isovalérique et d’acide valérique, deux substances calmantes.

De plus, elle interagit avec les niveaux de GABA, ce qui contribue à relaxer le corps et le cerveau.

Elle est particulièrement conseillée pour les personnes stressées qui rencontrent des problèmes de sommeil et d’insomnie.

Vous pouvez la consommer sous forme d’infusion, de teintures, de gélules ou de comprimés. Concernant les précautions d’usage, il convient de ne pas la prendre en même temps que de l’alcool ou des sédatifs. À trop fortes doses, elles pourraient déclencher des maux de tête et d’estomac.

La mélatonine : le complément alimentaire pour réguler le rythme circadien et mieux gérer le stress

Le cycle veille-sommeil a un impact sur la gestion du stress. Dès que votre horloge biologique est déréglée, vous pouvez vous sentir fatigué, mais aussi stressé.

Prise le soir avant le coucher, la mélatonine permet de faire baisser les taux de cortisol pour une meilleure résistance au stress et un un sommeil réparateur.

Les troubles du sommeil sont un symptôme quasi-systématique du stress. En cas de stress chronique, vous pouvez donc souffrir de fatigue chronique.

Réguler votre rythme de sommeil grâce à une cure de mélatonine permet de réduire et contrôler le stress.

Vous la trouverez en vente libre dans les pharmacies et parapharmacies sous forme de comprimés, de gélules, de sprays ou de dosettes.

Elle peut être prise en cure pendant 1 à 3 mois sans danger.

 

Conclusion

Bien que les études scientifiques restent insuffisantes sur le sujet, certains compléments alimentaires naturels semblent constituer une solution prometteuse pour mieux gérer le stress et en soulager les symptômes.

Dans tous les cas, ces compléments alimentaires ne doivent pas remplacer une alimentation équilibrée afin d’éviter les carences pouvant être responsables de stress.

Pour soulager le stress naturellement, pensez également à instaurer des routines quotidiennes pour le coucher et les activités sportives.

Si le stress et ses symptômes persistent, n’hésitez pas à consulter un médecin pour éviter que la situation ne s’aggrave.

Spiruline et diabète : ce qu’il faut savoir

Diabète et spiruline : que faut-il savoir ?

Selon la Fédération Internationale du Diabète, en 2019, 463 millions d’adultes (entre 20 et 79 ans) étaient atteints de diabètedans le monde. Elle estime qu’en 2045, ils seront plus de 700 millions.

En France, le nombre de diabétiques identifiés par l’Assurance Maladie était de 4,2 millions en 2021.

S’il existe des traitements pour soigner le diabète, il est peut-être possible de limiter la maladie et les symptômes grâce à des alternatives naturelles telles que la spiruline et la phycocyanine.

 

Quels sont les premiers symptômes du diabète ?

Une glycémie trop élevée dans le sang : la cause de la plupart des symptômes du diabète

Le diabète se caractérise souvent par une glycémie élevée.

 

Diabète : une glycèmie anormalement élevée

 

On parle de diabète dès que la glycémie dépasse 1,26 g/L. En cas de pré-diabète, la glycémie se trouve entre le seuil recommandé et celui des diabétiques, soit entre 1,10g/L et 1,26g/L.

Des besoins d’uriner fréquents et une soif anormale : des signes qui peuvent être avant-coureurs

Parmi les signes avant-coureurs du diabète et du pré-diabète, on retrouve une sensation de soif intense et un besoin fréquent d’uriner.

Une perte de poids inexpliquée : parfois le signe d’un diabète non diagnostiqué

Lorsque le diabète n’est pas diagnostiqué, il arrive que le corps s’épuise et que vous perdiez beaucoup de poids sans le vouloir.

La fatigue : très fréquente chez les diabétiques

Enfin, les personnes atteintes de diabète se sentent souvent fatiguées et en manque de tonus.

Une vision trouble et floue peut également être un symptôme significatif du diabète.

 

Quelles sont les différences entre le diabète de type 1 et le diabète de type 2 ?

On distingue deux formes de diabète : type 1 et type 2.

De manière générale, on définit le diabète comme une maladie chronique qui engendre un taux de glucose excessif dans le sang.

En somme, les personnes atteintes de diabète souffrent d’hyperglycémie chronique, car l’organisme n’est pas capable de fournir suffisamment d’insuline efficace.

Le diabète de type 1 touche seulement 10% des diabétiques. Il se traduit par une destruction auto-immune du pancréas qui ne sécrète pas suffisamment d’insuline. Il est souvent identifié dès l’enfance. Dans ce cas, des injections d’insuline quotidiennes sont nécessaires.

Le diabète de type 2 touche 90% des personnes atteintes de la maladie. Les personnes concernées sont les personnes vieillissantes. De plus, un diabète préexistant peut être aggravé par certains facteurs comme le surpoids et l’obésité. Dans ce cas, les malades subissent une résistance à l’insuline qui perd de son efficacité.

 

Pourquoi la spiruline est-elle régulièrement citée dans les remèdes naturels anti-diabète ?

La spiruline est réputée pour réguler la glycémie

 

Spiruline, un remède prometteur dans la gestion du diabète

 

On cite souvent la spiruline comme un remède naturel contre le diabète, car la micro-algue permet de maintenir un taux correct de glucose dans le sang.

Cette action régulatrice de la glycémie découle de la forte présence de polysaccharides (forme de glucides) et d’acides gamma-linolénique (acide gras essentiels) dans sa composition.

La spiruline favoriserait donc l’équilibre du diabète en faisant baisser le taux de sucre et de cholestérol dans le sang.

La spiruline et la phycocyanine sont des antioxydants très puissants réduisant les effets du diabète

Le stress oxydatif résulte d’un déséquilibre entre les pro-oxydants et les molécules antioxydantes. Il entraîne des complications chez les diabétiques, telles que la protéinurie diabétique (perte des protéines dans l’urine), la rétinopathie diabétique et les maladies vasculaires.

Or, la spiruline et son concentré actif, la phycocyanine, sont deux antioxydants très puissants. En luttant efficacement contre le stress oxydatif, ces deux solutions naturelles contribuent à limiter les risques de complications diabétiques.

N’oubliez pas de décupler leur action en consommant des produits riches en antioxydants tels que les fruits et les légumes colorés ou encore certaines épices.

 

Que dit la science sur l’apport de spiruline pour les diabétiques ?

De nombreuses études scientifiques soulignent l’action hypoglycémiante de la spiruline.

 

Sciences : recherches sur les propriétés anti-diabétiques de la spiruline

 

Une étude pharmacologique mexicaine a fait des essais sur des rats diabétiques et a conclu que la spiruline fait baisser les taux de glycémie et de cholestérol dès le 6ème jour de cure.

Une étude coréenne menée sur des rats atteints de diabète de type 1 prouve que la spiruline contribue à améliorer la survie et à limiter la destruction des cellules bêta-pancréatiques en plus de réduire la glycémie et d’augmenter l’insuline.

Quant aux études portant sur les effets antioxydants de la spiruline, elles ne manquent pas dans la littérature scientifique.

En 2000, une étude menée sur les êtres humains dévoile les effets positifs de la spiruline sur le long terme contre le diabète. Après 2 mois de cure, à raison de 2 g par jour, l’algue fait diminuer considérablement la glycémie et les taux de protéines sériques, ce qui souligne son action hypoglycémiante. Les chercheurs montrent que c’est grâce à sa composition à base d’acide gamma-linolénique, d’antioxydants, d’acides gras, d’acides aminés et de SOD que la micro-algue permet de contrôler le diabète de type 2 en limitant les taux de sucre et de graisses dans le sang.

Une étude de 2001 souligne que la spiruline permet également de réguler le taux d’HbA1c et donc la glycémie sur le long terme.

Enfin, une méta-analyse de 8 études démontre que se supplémenter en spiruline permet bien de contrôler la glycémie à jeun et le profil lipidique chez les patients atteints de diabète de type 2. Néanmoins, cette méta-analyse présente certaines limites, car elle ne précise pas si les patients témoins ont conservé les mêmes habitudes alimentaires.

La supplémentation en spiruline semble donc intéressante, bien que des essais complémentaires soient nécessaires pour confirmer ces résultats.

 

La spiruline est-elle suffisante seule pour traiter le diabète et ses symptômes ?

Dans tous les cas, se supplémenter en spiruline ne peut pas remplacer un traitement contre le diabète.

Pour l’instant, les résultats des différentes études ne permettent pas d’établir que la spiruline est suffisante pour traiter le diabète. Cependant, elle est très prometteuse en association avec un traitement médicamenteux spécifique et une alimentation adaptée.

Afin d’observer les effets positifs de l’algue sur l’état de santé des personnes atteintes de diabète, il convient de suivre une cure quotidienne de minimum 2 mois. Vous pouvez simplement saupoudrer les paillettes de spiruline sur vos plats et vos boissons. Attention à ne pas les exposer à la chaleur, car elles sont thermo-sensibles et vous risquez d’en perdre les bénéfices.

 

Spiruline ou phycocyanine : quelle option privilégier chez les diabétiques ?

L’or bleu de la spiruline, la phycocyanine, aurait une action antidiabétique similaire à celle de l’insuline.

C’est pourquoi la phycocyanine est également intéressante dans le cadre d’une supplémentation pour les personnes atteintes de diabète.

Afin de maximiser les effets, vous pouvez coupler la spiruline et la phycocyanine en accompagnement de votre traitement. Demandez, néanmoins, l’avis préalable de votre médecin traitant avant d’entamer vos cures.

 

 

Conclusion

En conclusion, la spiruline se distingue comme un complément alimentaire prometteur dans la gestion du diabète en réduisant la glycémie et les risques de complications.

La phycocyanine agit également comme un anti-diabétique efficace avec une action proche de l’insuline.

Toutefois, ces deux molécules ne peuvent se substituer à un traitement médicamenteux, ni à un régime particulier. Dans tous les cas, il convient de prendre conseil auprès de votre médecin.

 

Sources :

OMS, Diabète, https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/diabetes

Gargouri M, Magné C, El Feki A., Hyperglycemia, oxidative stress, liver damage and dysfunction in alloxan-induced diabetic rat are prevented by Spirulina supplementation, Nutr Res N Y N., 2016

Lee J, Park A, Kim MJ, Lim H-J, Rha Y-A, Kang H-G, Spirulina Extract Enhanced a Protective Effect in Type 1 Diabetes by Anti-Apoptosis and Anti-ROS Production, Nutrients, 2017

Bonnefont-Rousselot, D., Beaudeux, J. L., Thérond, P., Peynet, J., Legrand, A. & Delattre, J., Diabète sucré, stress oxydant et produits de glycation avancée, Annales Pharmaceutiques Françaises, 2004

V. Mani,S. Desai &U. Iyer, Studies on the Long-Term Effect of Spirulina Supplementation on Serum Lipid Profile and Glycated Proteins in NIDDM PatientsJournal of Nutraceuticals, Functional & Medical Foods, Volume 2, 2000

Panam Parikh, Uliyar Mani, Uma Iyer, Role of Spirulina in the Control of Glycemia and Lipidemia in Type 2 Diabetes Mellitus, J Med Food, 2001

Hatami, E., Ghalishourani, S. S., Najafgholizadeh, A., Pourmasoumi, M., Hadi, A., Clark, C. C. T., Assaroudi, M., Salehi-sahlabadi, A., Joukar, F. & Mansour-Ghanaei, F, The effect of spirulina on type 2 diabetes : a systematic review and meta-analysis. Journal of Diabetes & ; Metabolic Disorders, 2021

Que manger au ski ? Aliments et compléments conseillés

Ski et alimentation

Quand on part au ski, il est primordial de veiller à son alimentation. La pratique sportive, dans le froid et en altitude, exige des besoins nutritionnels spécifiques, car les sports d’hiver sont particulièrement énergivores.

En effet, l’altitude et le froid mettent votre organisme à rude épreuve et entraînent des modifications physiques. Tout d’abord, ils augmentent votre dépense énergétique. De plus, le froid modifie la sensation de soif, il faut donc faire attention de ne pas se déshydrater. Enfin, l’altitude augmente votre fréquence cardiaque, réduit votre volume musculaire et le transport d’oxygène dans le sang et les tissus…

Pratiquer une activité sportive dans ce contexte peut s’avérer extrême si vous ne contrôlez pas le contenu de votre assiette. Certains aliments et compléments alimentaires s’avèrent utiles pour maintenir votre niveau d’énergie et récupérer sans encombre.

Vous voulez profiter pleinement des pistes cet hiver ? Ne loupez pas notre article sur les meilleurs aliments et compléments à consommer quand vous êtes aux sports d’hiver.

 

De quoi votre corps a-t-il le plus besoin en montagne ?

Des glucides : le ski alpin comme le ski de fond utilisent vos réserves de glycogène

Les glucides correspondent grossièrement au carburant d’une voiture.

Dès le début de l’effort, les glucides sont les premières réserves énergétiques qu’utilise votre corps.

On distingue deux types de glucides :

  • Les glucides rapides ou à index glycémique haut qui fournissent rapidement de l’énergie, tels que les pâtes de fruits et les fruits secs.
  • Les glucides lents ou à index glycémique faible qui distribuent l’énergie plus lentement, comme les féculents et les légumineuses.

Le ski alpin comme le ski de fond ont tendance à épuiser rapidement les réserves de glycogène. Cela découle de la nature du sport, mais aussi de l’environnement. Effectivement, l’altitude et le froid poussent à une consommation rapide de la glycémie et du glycogène.

 

Ski de fon et alimentation

 

Compenser les réserves de glucides est essentiel pour éviter fatigue et crampes, notamment après le 3ème ou 4ème jour.

Vous pouvez commencer à en consommer davantage quelques jours avant votre départ en montagne, puis maintenir ce régime pendant votre séjour.

De l’eau : l’effort en montagne déshydrate énormément

Quand on fait du sport, notamment en hiver et en altitude, le risque principal est de se déshydrater.

L’effort physique fait transpirer. Cette sudation entraîne une perte d’eau et de nutriments.

En outre, le froid retarde la sensation de soif, ce qui peut être dangereux. Sans compter que l’altitude et la sécheresse de l’air puisent également dans vos réserves hydriques.

Consommez minimum 2 L d’eau par jour. N’hésitez pas à emporter avec vous une gourde pour fractionner les apports liquides tout au long de la journée.

Évitez, par contre, de boire de l’alcool qui entraîne déshydratation, dilatation des vaisseaux sanguins et parfois des accidents et des blessures.

Des protéines : importantes, mais en quantité limitée durant l’effort pour limiter la fatigue

Les protéines participent à la réparation et au développement musculaire.

Lors d’une pratique sportive, il est donc essentiel d’en consommer suffisamment. Préférez manger des protéines avant et après l’effort, plutôt que pendant.

Avant l’effort, elles participent à renforcer vos muscles et vos performances. Après l’effort, elles permettent de réparer vos muscles et de mieux récupérer.

Dans l’alimentation, vous pouvez trouver des protéines végétales ou animales. Les protéines d’origine animale proviennent des viandes, des œufs, du poisson ou des produits laitiers, alors que les protéines d’origine végétale sont présentes dans les céréales, les oléagineux, les légumineuses, les algues…

Généralement, on recommande un apport quotidien d’environ 1,4g à 1,7g de protéines / kg corporel.

Des vitamines et minéraux : essentiels pour vos efforts

Enfin, les vitamines et les minéraux sont essentiels pour les efforts physiques. Ils sont source d’énergie et interviennent dans de nombreuses fonctions de l’organisme. Cependant, ils ont tendance à être rapidement éliminés dès que vous transpirez.

Privilégiez notamment les micro-nutriments riches en antioxydants. C’est le cas des aliments contenant du fer, des vitamines C et E. La vitamine D synthétisée à partir de la lumière du soleil procure également des antioxydants.

 

Ski et alimentation : vitamines et minéraux

 

Prêter attention à votre apport vitaminique est primordial, car les vitamines contribuent au métabolisme énergétique. Les minéraux jouent aussi un rôle important quand vous vous dépensez en montagne.

Par exemple, le fer et la vitamine B9 favorisent le transport de l’oxygène dans le sang et vers les tissus. Ainsi, le sportif s’adapte davantage sur le plan hématologique pour affronter l’altitude.

Ce besoin en vitamines et minéraux ne nécessite pas toujours de recourir à une supplémentation, mais il convient de contrôler son alimentation.

 

Est-il nécessaire de manger avant de skier ?

Oui, et snacker est conseillé aussi pour une fois !

Aux sports d’hiver, il faut manger et boire plus. On estime qu’en montagne, lorsque l’on pratique le ski, il convient d’augmenter son apport calorique journalier de 20 à 30%.

Bien que vous ayez atteint votre quota de calories, si votre corps réclame plus, n’hésitez pas à prendre une collation.

Il convient aussi de boire environ 1 L d’eau supplémentaire que d’habitude.

Dans tous les cas, commencez votre journée de ski par un petit-déjeuner complet pour faire le plein d’énergie. Ne partez jamais sur les pistes le ventre vide. Privilégiez les aliments riches en calcium, en protéines, en glucides complexes, en fibres, en vitamines et en antioxydants.

Par exemple, vous pouvez composer votre petit-déjeuner d’ :

  • Un fruit, source de vitamine C,
  • Un laitage pour le calcium et les protéines,
  • Une boisson chaude,
  • Une portion de gras (beurre, oléagineux…),
  • Des céréales : pain complet, flocons d’avoine…
  • Et de protéines : jambon, œuf…

Attendez 1 à 2h avant d’aller skier afin de digérer.

Si vous partez sur les pistes au cours de la journée et que votre dernier repas était léger, vous pouvez miser sur une collation à base de 30 à 60 grammes de glucides à consommer avant le départ. Vous trouverez l’équivalent de cet apport nutritionnel dans une banane, une petite compote de pommes, 1 yaourt ou deux galettes de riz.

Au cours de vos journées de ski, après un petit-déjeuner complet, optez pour des repas légers et des collations plutôt que pour des repas riches et copieux.

 

Les familles d’aliments à privilégier lors de vacances au ski

Le riz, les pâtes et autres féculents : la base pour tenir dans la durée

Lors de vos vacances au ski, privilégiez les féculents, tels que le riz et les pâtes.

 

Ski et alimentation : féculents

 

Source de glucides complexes, ils vous permettent d’alimenter votre organisme lentement et durablement et de remplir vos réserves de glycogène dans le foie et les muscles. Le glycogène constitue la source d’énergie principale lors d’efforts physiques.

Ainsi, si vous skiez toute la journée, octroyez-vous une pause déjeuner pendant laquelle vous mangerez un repas léger à base de pâtes, de riz ou d’un sandwich. Par contre, évitez les sauces, les frites, les burgers…

Un à deux jours avant votre départ en vacances, vous pouvez déjà modifier votre régime alimentaire en y incorporant davantage de féculents.

Les oléagineux (et/ou leurs beurres) : des valeurs nutritionnelles hors du commun (et faciles à emporter !)

Les oléagineux possèdent un très bon rapport valeur énergétique/poids avec en moyenne 500 à 600 kcal pour 100 g de fruits.

Ils sont source de :

  • bonnes graisses (acides gras polyinsaturés),
  • phytostérols,
  • protéines végétales et acides aminés,
  • fibres,
  • minéraux (fer, magnésium, potassium, zinc, calcium)
  • et de vitamines B et E.

Chez les sportifs, l’apport en graisses alimentaires peut constituer 25 à 40% de l’apport calorique. C’est pourquoi les noix, leurs huiles et beurres sont à privilégier.

De plus, les oléagineux, faciles à transporter, peuvent vous accompagner tout au long de la journée sur les pistes.

Les légumineuses : un paquet de protéines et d’énergie

Riche en protéines végétales et en acides aminés essentiels, les légumineuses sont également à privilégier lors de votre séjour au ski.

Elles contiennent des :

  • fibres,
  • antioxydants,
  • vitamines (A, B, C et E),
  • minéraux et oligo-éléments (calcium, magnésium, potassium, phosphore, fer non-héminique, sélénium, zinc, cuivre, manganèse…).

Leur indice glycémique est bas, car l’amidon qu’elles contiennent se digère lentement, ce qui fournit aux sportifs une énergie progressivement mobilisable.

Parmi les plus répandues, on trouve les lentilles, les haricots rouges, les fèves, les pois cassés, les pois chiches, les haricots mungo…

Les fruits secs : conseillés pour les fibres, les minéraux et l’énergie

Dernière famille d’aliments à privilégier au ski : les fruits secs.

Il s’agit de fruits déshydratés. Abricots, raisins, dattes, figues, prunes, mangues, il en existe une multitude.

Sucrés et gourmands, ils procurent également de nombreux bienfaits pour la santé. Ils apportent notamment des :

  • Glucides (fructose, saccharose…),
  • Vitamines A, B et E,
  • Minéraux (magnésium, potassium, fer, calcium…),
  • Et des fibres (davantage que les fruits frais).

Leur richesse en fructose, un sucre simple et rapidement assimilable, permet aux sportifs de bénéficier d’une bonne dose d’énergie directement mobilisable. Ainsi, vous pouvez les consommer avant et pendant l’effort pour éviter les coups de pompe.

 

Les meilleurs compléments alimentaires pour récupérer de vos journées de ski

La phycocyanine : un boost d’énergie et d’oxygénation sur les pistes

Très appréciée des sportifs, la phycocyanine favorise la récupération, l’endurance et les performances.

Tout d’abord, sa composition similaire à l’EPO procure de l’énergie, car elle stimule le transport d’oxygène vers les organes et les muscles et donc la production d’ATP.

Antioxydante et anti-inflammatoire, elle facilite la récupération, neutralise l’acide lactique, le stress oxydatif, les crampes et les courbatures.

 

Ski et compléments alimentaires : phycocyanine

 

En somme, l’extrait de spiruline est un allié de choix pour tous les sportifs et notamment les skieurs, car il contribue à :

  • Fournir de l’énergie,
  • Réduire la fatigue,
  • Booster l’endurance, la résistance et les performances,
  • Limiter les douleurs musculaires,
  • Éviter les crampes et les courbatures,
  • Oxygéner les muscles,
  • Mieux récupérer.

Retrouvez, dans cet autre article, tous les avantages de la phycocyanine pour les sportifs.

Facile d’emploi, il suffit de diluer notre Spiruline Bleue + ou Ultra Bleue +, encore plus concentrée, dans une gourde avec n’importe quel liquide. Ainsi, notre phyco vous accompagne partout sur les pistes.

La whey ou les BCAA pour que vos muscles récupèrent plus vite

Pour reconstruire vos muscles, dégradés pendant l’effort, misez sur les boissons hyper-protéinées à base de whey ou de BCAA.

La whey est une protéine animale, très complète et assimilable pour le corps humain. Elle se compose notamment des 9 acides aminés essentiels, mais aussi de BCAA.

Ces boissons permettent de développer et de réparer les muscles pour une récupération optimale.

Retrouvez ici notre article sur les boissons à consommer après l’effort pour mieux récupérer.

La vitamine C : les sources de vitamines C sont rares en montagne

En montagne, les sources de vitamines C restent plutôt rares. Ainsi, il peut être recommandé de vous supplémenter.

On la trouve naturellement dans les fruits colorés, tels que les agrumes, les kiwis, les tomates, les poivrons…

Riche en antioxydants, il convient d’en consommer environ 75 mg par jour pour les femmes et 90 mg pour les hommes. Néanmoins, ne dépassez pas les apports, car cela ne vous apportera aucun bénéfice supplémentaire.

Cette source d’énergie présente également l’avantage d’aider la fixation du fer. Or, ce minéral est primordial pour le transport d’oxygène dans le sang, phénomène ralenti en altitude où la pression atmosphérique est basse. Pour un apport naturel en fer, misez sur certains aliments tels que la viande rouge et le foie de veau occasionnellement, les légumineuses et les fruits secs. Si votre alimentation ne suffit pas à couvrir vos besoins journaliers en fer, vous pouvez vous tourner vers la spirulineriche en fer non-héminique, particulièrement assimilable par l’organisme.

Bénéficiez des propriétés de la vitamine C et de la phycocyanine pour une action antioxydante et revitalisante grâce à notre Vitamine C & Spiruline Bleue.

Le magnésium : un bon moyen d’éviter les crampes du skieur

Une supplémentation en magnésium peut être intéressante notamment en cas de crampes répétées.

Le magnésium participe à une meilleure récupération musculaire et à la régulation du rythme cardiaque. Au contraire, une carence en magnésium se traduit souvent par une faiblesse musculaire et des crampes.

De plus, ce minéral aide à lutter contre le stress et la fatigue, des causes indirectes de crampes.

Améliorez l’efficacité de votre supplémentation en magnésium en consommant des aliments riches en vitamine B6.

D’autres minéraux interviennent dans la contraction musculaire comme le potassium et le calcium. Veillez donc à couvrir vos besoins quotidiens.

 

Nos idées de snacks et boissons portables à emporter avec vous sur les pistes

La montagne, ça creuse ! On sort souvent du matin à la fin d’après-midi, on se dépense beaucoup dans un environnement particulier qui ne ménage pas notre organisme.

Vous partez sur les pistes toute la journée ? Prévoyez des collations pour recharger les batteries. Le problème, c’est que vous ne pouvez pas trop vous charger pour aller skier.

Pas de panique, voici notre liste des meilleurs snacks et boissons à emporter partout avec vous.

La phycocyanine diluée dans du jus d’orange : idéale pour refaire le plein d’énergie

En montagne, lors d’une pratique sportive, vous avez tendance à vous déshydrater. Ceci est lié à la sudation, mais aussi à la sécheresse de l’air en altitude.

Plutôt que de boire de l’eau pure, vous pouvez y diluer de la phycocyanine afin de booster votre tonus.

 

Ski et alimentation : phycocyanine et jus de fruits

 

Diluer votre phycocyanine dans du jus d’orange, sans sucre ajouté, est également une piste intéressante pour refaire le plein d’énergie en bénéficiant des propriétés de la phyco et de la vitamine C. Néanmoins, le jus d’orange n’est pas des plus désaltérants. Si vous recherchez une boisson avec les mêmes bienfaits pour vous réhydrater, nous vous recommandons plutôt d’opter pour notre Vitamine C liquide qui combine l’or bleu à la vitamine et se dilue dans l’eau.

Les barres de céréales type granola : un boost qui est souvent le bienvenu

Les barres de céréales constituent des en-cas glucidiques intéressants qui permettent de renouveler les stocks de glycogène rapidement. Pratiques à transporter et à manger, elles contiennent des sucres rapides.

Privilégiez celles sans chocolat, car elles ont tendance à déshydrater.

Des noix et fruits secs en vrac : peu de place pour un bénéfice potentiel important

Les oléagineux et les fruits secs sont aussi très faciles à emporter partout. Leurs propriétés et composition diffèrent, néanmoins, ils permettent d’éviter les coups de pompe.

Riches en antioxydants et en fructose, un sucre simple et rapide, les fruits secs fournissent le carburant nécessaire pour continuer votre session de glisse.

Vous pouvez les mélanger à des oléagineux qui apportent des protéines, des lipides, du magnésium et des oméga-3, ce qui vous permet de bénéficier de valeurs nutritionnelles hors du commun malgré un poids plume ! Noix, pistaches, amandes, noisettes, noix de cajou… il en existe pour tous les goûts.

 

Conclusion

Pour conclure, vos besoins nutritionnels diffèrent quand vous partez au ski à cause de la dépense physique et des conditions environnementales.

Parmi les aliments à privilégier, vous trouverez les féculents (glucides complexes), les céréales (riches en vitamine B), les légumineuses, les oléagineux et les fruits riches en vitamine C. Vous devez veiller à vos apports glucidiques pour faire le plein d’énergie, mais aussi à vos apportsprotidiques et lipidiques pour booster vos performances. Proscrivez les plats trop copieux, en sauce et à base de frites, qui ralentissent la digestion et puisent dans vos stocks d’énergie.

N’oubliez pas non plus de vous hydrater régulièrement avec de l’eau, des jus de fruits naturels sans sucre ajouté, du lait ou des gourdes de phycocyanine. En revanche, bannissez le café et les boissons alcoolisées.