La thyroïde est une glande endocrine cervicale. Elle joue un rôle majeur sur notre organisme dans la régulation des cellules et des organes.
En France, presque 15 % de la population rencontre des problèmes de thyroïde. Ces dérèglements touchent d’ailleurs plus de 200 millions de personnes dans le monde.
Ils entraînent souvent de profonds dysfonctionnements métaboliques et des symptômes variables, plus ou moins supportables.
Si tout problème thyroïdien doit faire l’objet d’un avis médical, la phycocyanine peut également être une clé pour agir sur la glande et soulager les symptômes.
Mais, la phycocyanine est-elle vraiment efficace et dans quels cas ?
Quels sont les troubles de la thyroïde ?
À partir de l’iode contenu dans le sang, la thyroïde fabrique deux hormones :
– la T3 ou triiodothyronine à 25%,
– et la T4 ou tétraïodothyronine à 75%.
L’hormone T3 est la plus puissante et la T4 se transforme en T3 grâce aux oligo-éléments comme le zinc, le fer, le sélénium, le cuivre et le magnésium.
La régulation de la production et de la libération de ces hormones dans le sang se fait sous le commandement de l’hypophyse, une partie du cerveau, grâce à sa propre hormone, la TSH.
Les hormones thyroïdiennes agissent sur notre organisme et notre système nerveux. Ainsi, toute variation de ces dernières entraîne des symptômes et des dysfonctionnements, concernant :
- la consommation d’énergie,
- le poids,
- la température corporelle,
- le rythme cardiaque,
- le système nerveux, digestif et génital,
- et l’humeur.
Quand la production hormonale est trop faible, on parle d’hypothyroïdie et quand, au contraire, elle est trop importante, d’hyperthyroïdie.
L’hyperthyroïdie
L’hyperthyroïdie concerne la surproduction d’hormones thyroïdiennes, T3 et T4.
Ce trouble thyroïdien entraîne différents symptômes physiques et psychologiques, tels que :
- des troubles de l’humeur, de l’anxiété, de l’excitation, de l’agitation et de la dépression,
- des troubles du sommeil et des insomnies,
- une perte de poids et des diarrhées,
- de l’hyperthermie,
- des troubles menstruels et de la libido,
- de la tachycardie,
- des spasmes et des faiblesses musculaires…
Dans le cas d’hyperthyroïdie, un traitement médical hormonal ou encore un traitement par iode radioactif sont souvent prescrits. L’iode, capté par les cellules de la glande, entraîne la destruction de ces dernières par radioactivité.
L’hypothyroïdie
L’hypothyroïdie concerne, au contraire, la sous-production d’hormones thyroïdiennes.
Là encore, les symptômes peuvent être d’ordre physique et psychologique comme :
- l’irritabilité et les états dépressifs,
- la fatigue physique et mentale,
- les pertes de mémoire et de concentration,
- la prise de poids inexpliqué et la constipation,
- le ralentissement cardiaque,
- la frilosité,
- l’arrêt des règles et la baisse de libido.
L’hypothyroïdie peut être causée par une carence en iode, mais également et surtout par les perturbateurs endocriniens, la pollution, les métaux lourds, le stress et les défaillances du système immunitaire. L’une des formes d’hypothyroïdie, appelée thyroïdite d’Hashimoto, est d’origine auto-immune.
L’hypothyroïdie se traite généralement grâce à un médicament riche en hormones naturelles. Ce traitement à vie voit son dosage varier et être ajusté selon l’intensité des symptômes.
La thyroïdite d’Hashimoto
Cette forme d’hypothyroïdie est dite auto-immune, car dans ce cas, le système immunitaire dégrade notre thyroïde.
Elle peut faire l’objet d’un traitement naturel pour agir directement sur le système immunitaire et réduire les différents symptômes.
Quels sont les aliments à surveiller en cas de troubles de la thyroïde ?
L’iode est indispensable au fonctionnement de la thyroïde et à la synthèse de ses hormones.
Pour fabriquer et réguler les hormones thyroïdiennes, d’autres oligo-éléments interviennent comme le fer, le sélénium, le zinc, mais aussi la vitamine D.
Normalement, une alimentation équilibrée peut permettre d’apporter tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de la thyroïde, dont les 150 µg d’iode.
Parmi les aliments riches en iode, vous trouverez :
- les crustacés,
- certains poissons (hareng, sardine, morue, haddock fumé,…),
- les oeufs,
- certaines algues (wakame, noris),
- certains légumes (épinards, cresson,…),
- les fruits secs,
- les céréales,
- et les produits laitiers.
Il existe, au contraire, des aliments à bannir lors de troubles thyroïdiens comme :
- les sucres rapides,
- ceux qui agressent la glande thyroïdienne : café, thé, moutarde, épices,…
- ceux dits “goitrogènes” (faisant augmenter le goitre) : la plupart des choux, les radis, les navets, le raifort, le millet, le manioc et la patate douce, car ils empêchent la thyroïde d’absorber l’iode.
Enfin, en guise de précaution, veillez à ne pas surconsommer d’iode. En effet, un excès de l’oligoélément peut déclencher ou aggraver l’hyperthyroïdie, bien que les excès proviennent peu de l’alimentation, mais plutôt des médicaments et de certains compléments.
La teneur en iode de la spiruline et de la phycocyanine
La spiruline est une algue. Il est naturel de se demander si elle et son principe actif, la phycocyanine, sont riches en iode. Mais non, il s’agit d’une micro-algue d’eau douce. La spiruline et la phycocyanine ne contiennent donc aucune trace d’iode.
Est-ce un problème ? Pas vraiment, car elles présentent l’avantage d’éviter tout excès pouvant entraîner le déclenchement ou l’aggravation de l’hyperthyroïdie comme d’autres algues. De plus, elles n’interfèrent ni avec les traitements régulièrement prescrits comme le Levothyrox, ni avec les supplémentations en iode.
Mais qu’apportent la spiruline et la phycocyanine en faveur de la thyroïde et de son fonctionnement ? Elles apportent de nombreux nutriments importants comme des protéines, du fer, du sélénium, du zinc, du cuivre, du magnésium, des vitamines B grâce à la riche composition de la spiruline.
Quelle est l’influence de la phycocyanine sur la thyroïde ?
Des chercheurs ont démontré que, prise à haute dose, la phycocyanine peut faire des miracles pour votre thyroïde. Elle peut aussi simplement venir épauler un traitement médicamenteux pour soulager les symptômes des troubles thyroïdiens et certains effets secondaires.
Retrouvez tous les autres bienfaits de la phycocyanine dans notre article à ce sujet.
La phycocyanine régule et favorise la synthèse des hormones
Bien que son action directe sur la thyroïde ne soit pas prouvée, la phycocyanine influencerait la synthèse des hormones thyroïdiennes, ce qui est recommandé dans le cas d’hypothyroïdie.
Elle jouerait également un rôle dans la production de l’hormone TSH, ce qui est donc plutôt recommandé dans le cas d’hyperthyroïdie. En effet, lorsque la glande thyroïdienne produit trop d’hormones, par rétro-contrôle, l’hypophyse ralentit sa production de TSH pour rétablir l’équilibre.
La phycocyanine permet une sorte d’équilibre hormonal, c’est pour cela qu’elle n’entre en interaction avec aucun des traitements liés aux troubles thyroïdiens.
L’action anti-inflammatoire et modulante immunitaire de la phycocyanine
Dans le cas de la thyroïdite d’Hashimoto, les troubles auto-immuns peuvent entraîner une inflammation parfois source de dommages de l’ADN.
En boostant la production de lymphocytes T et en modulant la réponse immunitaire, la phycocyanine devient un précieux allié pour les patients atteints de thyroïdite d’Hashimoto en réduisant les troubles auto-immuns.
La phycocyanine, un puissant antioxydant pour lutter contre les résidus radioactifs et les métaux lourds
Les métaux lourds et perturbateurs endocriniens nuisent à notre santé et notamment à notre thyroïde. Le système immunitaire pour éliminer ces éléments environnementaux captés par la thyroïde se retourne contre elle et détériore ses fonctions.
La phycocyanine, puissant oxydant, aide à capter et à éliminer les métaux lourds, ce qui permet par ricochet de protéger votre glande thyroïdienne.
Dans le cas d’hyperthyroïdie, certains médecins préconisent des traitements d’iode radioactif pour détruire les cellules responsables de la création d’hormones thyroïdiennes. En effet, l’iode est naturellement capté par la glande, puis la radioactivité détruit ses cellules. De plus, dans le monde actuel, les radiations sont partout. Or, une trop grande quantité radioactive n’est pas saine pour notre organisme. C’est là qu’intervient la phycocyanine agissant tel un chélateur naturel de résidus radioactifs.
Elle permet également d’éliminer les méfaits des hormones de synthèse, telle que la L-Thyroxine, encore très présentes dans les traitements médicaux contre les troubles thyroïdiens.
Enfin, ce pigment antioxydant lutte efficacement contre le stress oxydatif et booste le système immunitaire, ce qui contribue à rééquilibrer la thyroïde.
La phycocyanine pour soigner les maux liés au dérèglement de la thyroïde
Le dernier bénéfice de la phycocyanine, mais pas des moindres, est qu’elle permet de soulager la plupart des symptômes déclenchés par les déséquilibres thyroïdiens.
Même sous traitement, il est possible de ressentir certains de ces symptômes, tels que les changements d’humeur, la fatigue et les insomnies, les pertes et les prises de poids,…
Une cure de phycocyanine, riche en micronutriments, peut donc vous épauler. En effet, la phycocyanine aide à :
- combattre les carences entraînées par une perte de poids sans faire prendre de poids,
- réduire les douleurs chroniques, les crampes et les spasmes,
- rebooster votre énergie, votre système immunitaire et nerveux,
- stimuler la circulation sanguine,
- protéger votre flore intestinale et améliorer la digestion,
- réduire les sensations de fatigue, le stress et les sautes d’humeur,
- réduire les problèmes de concentration et de mémoire,
- diminuer les troubles du sommeil.
Quel dosage de phycocyanine est recommandé pour traiter les problèmes de thyroïdes ?
En cas d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie, nous vous conseillons de prendre 2 cuillères à café de phycocyanine à jeun le matin.
La phycocyanine est plus efficace lorsqu’elle est prise en cure de 20 à 60 jours selon le besoin.
Sous forme liquide, elle peut aisément être diluée dans n’importe quelle boisson. Espacez néanmoins votre prise de phycocyanine d’au moins 30 minutes de votre consommation de thé, de café ou d’autres tanins.
Les conseils de Performe pour utiliser la phycocyanine pour réguler votre thyroïde
Consulter un médecin
Avant toute chose, si vous soupçonnez des problèmes de thyroïde ou souhaitez faire évoluer votre traitement ou l’accompagner d’une cure de phycocyanine, il est important de consulter votre médecin.
Bien que la phycocyanine ne présente aucun effet secondaire, ni de contre-indications, même dans le cas d’un traitement médicamenteux pour la thyroïde, demandez l’avis de votre médecin traitant. Il pourra vous conseiller une cure de phycocyanine et vous aiguiller sur sa posologie.
Utiliser une phycocyanine liquide extraite à froid d’une spiruline fraîche et naturelle
Toutes les spirulines et phycocyanines ne se valent pas. On ne vous le répétera jamais assez, mais privilégier les phycocyanines issues de spirulines françaises et artisanales pour une meilleure traçabilité est primordial.
La forme native de la phycocyanine est conservée lorsqu’elle est extraite à froid, sous forme liquide, d’une spiruline fraîche. Les effets seront jusqu’à 100 fois supérieurs que les formes déshydratées.
Pour le plus grand respect de la molécule, elle ne doit pas être :
- enrobée d’additifs et/ou de conservateurs,
- chauffée à haute température,
- réduite en poudre par séchage.
La Spiruline Bleue et la Spiruline Bleue +, encore plus concentrée, vous garantissent une phycocyanine pure, performante et des bienfaits conservés.
Si l’action directe de la phycocyanine sur la thyroïde tarde à faire l’unanimité, les scientifiques s’accordent à admettre que sa consommation rend plus confortable le traitement des troubles thyroïdiens en soulageant de nombreux symptômes.