Travailler l’explosivité des jambes : nos exercices et circuits

Travailler l'explosivité des jambes

L’explosivité des jambes est une composante essentielle pour de nombreux sports tels que le foot, le rugby, le basket, le ski, le CrossFit ou les sports de combat.

L’objectif de cette forme d’entraînement est de pouvoir enclencher une force musculaire maximale en un minimum de temps.

Si les facteurs génétiques influencent votre force explosive, il est possible de la travailler grâce à une multitude d’exercices ou de circuits. Ces entraînements requièrent rigueur, investissement et efforts pendant plusieurs mois.

Dans cet article, on vous explique ce qu’est l’explosivité, pour quel sport elle s’avère utile et comment l’améliorer.

 

Qu’est-ce que l’explosivité exactement ?

L’explosivité, explosivité musculaire ou force explosive, associe force et vitesse et se mesure avec une courbe force-temps.

Elle correspond à l’utilisation rapide de sa puissance musculaire, soit à la capacité de mobiliser un maximum de votre force et puissance en un minimum de temps. Elle vous permet ainsi de faire un mouvement avec le plus de force possible en un temps restreint, d’utiliser votre force physique maximale de manière soudaine et furtive. Plus la contraction musculaire est rapide et intense, plus vous êtes “explosif”.

Par exemple, un boxeur doit pouvoir donner un coup de poing à son adversaire avec puissance et rapidité. Il doit mobiliser autant de force qu’il peut dans un laps de temps très court. Idem, lors d’un sprint, le coureur doit atteindre sa vitesse la plus élevée en un temps limité.

C’est pourquoi l’explosivité est liée à la notion de force maximale. En effet, plus votre force maximale est élevée, plus vous avez de chance d’avoir une bonne explosivité.

Améliorer son explosivité contribue à améliorer sa réactivité, sa coordination, sa détente… À ce titre, elle est bénéfique pour de nombreuses pratiques sportives.

 

Les sports pour lesquels l’explosivité des jambes est essentielle

L’explosivité des jambes est primordiale pour de nombreuses disciplines sportives.

Si elle est la base du sprint, elle permet également de faire la différence dans les sports collectifs, les sports de combat ou au ski…

Le football, le rugby ou le basket : des sports pour lesquels des jambes explosives sont un vrai plus

Au football, au basket ou au rugby, l’explosivité des jambes est un vrai plus.

 

Explosivité des jambes, essentielle pour le football

 

Bien que les efforts explosifs ne représentent que 5% lors des matchs de football, ils restent impliqués dans toutes les actions décisives : accélération, frappe, interception, duel…

Le basket est aussi un sport dynamique qui nécessite des mouvements rapides, des arrêts brusques, des sauts (détente verticale), des changements de direction… C’est pourquoi l’explosivité des jambes est essentielle, tant sur le plan horizontal que vertical.

Sur un terrain de rugby, il en va de même. L’explosivité des jambes permet de se démarquer grâce à des départs rapides et puissants. Si la force et l’endurance sont aisées à développer, l’explosivité dans le rugby nécessite un entraînement particulier qui se concentre essentiellement sur les chevilles et le bas des jambes.

La musculation / le CrossFit : des jambes explosives sont essentielles pour la force

Bien que l’explosivité des jambes ne soit pas un facteur de réussite indispensable en musculation, elle contribue à vous donner de la force et de la puissance dans vos appuis, ce qui permet notamment de bénéficier d’une meilleure stabilité et d’éviter les blessures.

 

Explosivité des jambes, essentielle pour le CrossFit

 

En CrossFit et en haltérophilie, la force explosive est déterminante.

Retrouvez ici comment la phycocyanine aide à dépasser vos limites en musculation et en CrossFit.

Les sports de combat (boxe, mma, judo…) : les jambes explosives sont capitales pour les appuis et la puissance

Dans les sports de combat, tels que la boxe, le MMA, le judo ou le Krav Maga, l’explosivité musculaire permet de faire la différence, car elle procure réactivité, rapidité et puissance.

Ainsi, vous pouvez frapper votre adversaire le plus rapidement possible avec le plus de précision et de force possibles.

C’est la raison pour laquelle cette capacité physique est fondamentale dans les sports de contact et de semi-contact. Avec les entraînements explosifs, ceux qui pratiquent les sports de combat gagnent en :

  • Réactivité et rapidité grâce à une meilleure impulsion neuro-musculaire pour initier plus rapidement les mouvements,
  • Force et puissance au moment de l’impact, de la saisie ou de la projection.

En effet, l’explosivité permet d’augmenter la vitesse de réaction et d’exécution des mouvements de :

  • Frappe,
  • Saisie,
  • Projection,
  • Dégagement,

De plus, elle participe à renforcer vos appuis.

Le ski : une pratique intensive qui nécessite des jambes puissantes et explosives

Les sports de glisse comme le ski et le snowboard exigent aussi des jambes puissantes et explosives.

En effet, le ski sollicite énormément vos muscles et articulations des membres inférieurs. C’est pourquoi il convient notamment de préparer deux groupes musculaires : les quadriceps et les ischio-jambiers, car ils protègent les articulations du genou et le ligament croisé antérieur (LCA).

Une bonne préparation physique pour le ski se base sur la force, la puissance, l’équilibre, les mouvements de flexions et de rotation ou encore la réactivité.

 

Les exercices efficaces pour un circuit spécial explosivité des jambes

Pour améliorer l’explosivité de vos jambesplusieurs exercices sont intéressants. Vous pouvez les pratiquer séparément ou sous forme d’un circuit spécial explosivité.

De manière générale, travailler son explosivité repose sur la répétition d’exercices courts pour activer les fibres musculaires blanches, qui correspondent aux fibres musculaires à contraction rapide.

Ces dernières sont capables de produire des niveaux élevés de force sur le court terme. Néanmoins, elles se fatiguent rapidement. Ainsi, lors des entraînements “explosifs”, il convient de ménager de longues pauses de récupération entre chaque exercice ou série.

Le sprint : un exercice simple et sans équipement pour exploiter vos jambes au maximum

Pour améliorer l’explosivité des membres inférieurs et les développer, le sprint constitue un bon entraînement.

Cet exercice simple ne nécessite aucun équipement.

Vous pouvez faire des sprints courts sur piste, entre 10 et 40 mètres.

Le squat avec charge légère : un bon moyen d’avoir des cuisses explosives

Avec une charge légère ou le seul poids du corps, les squats permettent d’augmenter l’explosivité et la puissance de vos cuisses.

 

Travailler l'explosivité des jambes grâce aux squats

 

En descendant, effectuez une phase excentrique contrôlée, puis en remontant, une phase concentrique puissante.

Vous pouvez faire 3 à 4 séries de 3 à 8 répétitions.

Le squat jump : un exercice sans équipement qui va mettre vos jambes à rude épreuve

Ajoutez un challenge supplémentaire en faisant des squats sautés ou squat jumps.

Cet exercice, sans équipement, repose sur la pliométrie qui active le système nerveux central et les fibres musculaires blanches grâce aux flexo-extensions, soit une succession d’étirements et de contractions rapides et intenses.

En plus d’améliorer votre explosivité, la pliométrie entraîne la force maximale, la coordination, la stabilité, la mobilité et la puissance du saut.

Pour réussir ses squats sautés, il ne suffit pas de faire un squat, puis de sauter. Au contraire, il ne doit pas y avoir de pause. Vous devez amortir l’impact au moment de retomber au sol avec la pointe des pieds.

Nous vous recommandons 3 séries de 10 à 15 jumping squats avec une minute de repos entre chaque série.

En dehors des squats sautés, vous pouvez travailler l’explosivité de vos jambes grâce à la pliométrie en faisant d’autres exercices, tels que les foulées bondissantes, les burpees, les sauts pieds joints…

Le kettlebell swing : parfait pour des jambes et des fessiers explosifs

Il est également possible de réaliser des exercices d’explosivité avec du petit matériel comme les kettlebells, medecine ball, corde à sauter…

Le kettlebell swing fait travailler les jambes, les hanches et les fessiers, car l’action est impulsée par ces derniers et non par les bras.

Vous pouvez trouver des kettlebells de poids différents. Cependant, pour travailler l’explosivité, le poids importe peu.

Ce petit équipement en forme de boule avec une poignée permet d’améliorer son explosivité, mais aussi sa force, son endurance, son agilité, sa coordination et sa vitesse.

Pour vos entraînements “explosifs”, vous pouvez utiliser :

  • 1 kettlebell pour faire un balancement : Écartez vos pieds de 2 fois la largeur de vos hanches, placez le kettlebell devant vos pieds. Engagez votre tronc pour soulever la cloche en gardant vos bras relâchés et tendus. Balancez le poids entre vos jambes en maintenant vos hanches fléchies et légèrement assises en arrière. Contractez vos muscles fessiers et ramenez vos hanches en avant, puis balancez la cloche jusqu’à hauteur du torse ou des yeux avec vos bras tendus. Faites 3 à 4 séries de 6 à 12 répétitions, intercalées de pauses.
  • 2 kettlebells pour un double swing : Écartez vos pieds de la largeur de vos hanches. Posez les kettlebells à vos pieds. Pour commencer, pliez les genoux et mettez vos fesses légèrement en arrière avec les kettlebells dans chaque main. Balancez-les entre vos jambes en alternant rapidement la direction. Levez les kettlebells jusqu’à hauteur de poitrine.

Ces exercices permettent d’impulser des quantités massives de puissance depuis vos muscles ischio-jambiers, vos fesses, vos hanches et le bas du dos.

La corde à sauter : un exercice souvent sous-estimé pourtant essentiel dans un circuit jambes

Souvent assimilée aux petites filles, la corde à sauter est un exercice sous-estimé.

 

Travailler l'explosivité des jambes à la corde-à-sauter

 

Pourtant, sauter à la corde est un entraînement complet. Effectivement, les bonds verticaux, sur place, contribuent à travailler son endurance, à stimuler sa circulation sanguine et quasiment tous les muscles du corps : cuisses, mollets, fessiers, bras, dos, abdominaux…

De plus, la corde à sauter est idéale pour renforcer l’explosivité des jambes, l’équilibre et l’agilité.

On vous conseille d’intégrer une séance de 15 minutes de corde à sauter à votre cycle spécial explosivité des jambes, à raison de tranches de 2 à 5 minutes. Gainez vos abdominaux à chaque saut.

Courir en pente ou dans de longs escaliers : un exercice exténuant, mais très efficace pour votre explosivité

Courir en pente ou dans les escaliers est un exercice difficile, mais très efficace pour travailler l’explosivité et développer la force de vos jambes.

Vous pouvez aussi pratiquer d’autres exercices dans les escaliers profonds comme des sauts.

Maximisez vos performances en course avec la phycocyanine.

L’arraché d’haltérophilie : un mouvement très explosif réservé aux experts

L’arraché d’haltères est un mouvement très explosif que seuls les experts peuvent pratiquer.

Cet exercice contribue à améliorer la force et la coordination de votre postérieur. Il permet de travailler une bonne posture avec un dos bien droit, le tronc tendu et les épaules rétractées.

Les personnes non habituées ne devraient pas faire cet exercice au risque de se faire mal ou de se blesser.

Voici comment bien faire un arraché d’haltérophilie :

  • Commencez debout, les pieds écartés à largeur d’épaules avec vos orteils en direction de l’extérieur.
  • Penchez-vous en avant pour saisir l’haltère avec les mains écartées à la largeur des hanches pour prendre l’haltère au-dessus de la tête.
  • Soulevez la barre du sol avec vos hanches et genoux tendus et le dos bien droit.
  • Remontez la barre doucement au niveau de vos genoux, puis à mi-cuisse, puis à hauteur de poitrine.
  • Attrapez la barre sous contrôle et faites-la redescendre à mi-cuisse.

L’air bike : un instrument de torture qui a le mérite de décupler votre explosivité

L’air bike n’est ni un vélo d’appartement, ni un vélo de spinning classique, mais plutôt un outil de torture.

 

Travailler l'explosivité des jambes grâce l'air bike

 

Néanmoins, il a le mérite d’améliorer rapidement votre explosivité, mais aussi votre résistance et votre force mentale.

De plus, il fait à la fois travailler les jambes et les bras.

Véritable alliée des cyclistes, la phycocyanine permet de soutenir vos performances en airbike.

 

Quelle nutrition privilégier pour être explosif ?

Pour travailler l’explosivité des jambes, l’entraînement importe beaucoup, mais il convient également de prêter attention à votre alimentation et à votre hydratation.

Pensez à boire suffisamment d’eau.

Comme pour tous les athlètes, les glucides doivent représenter la principale source calorique, car ils sont sources d’énergie et de performances sportives. Vous pouvez les trouver naturellement dans de nombreux aliments, mais les meilleures sources sont :

  • Les céréales riches en fibres,
  • Le pain complet,
  • Les pâtes,
  • Le riz brun ou sauvage
  • Les fruits,
  • Les légumes riches en amidon.

Faites aussi attention à vos apports en fer, oligo-élément indispensable au transport de l’oxygène vers les cellules productrices d’énergie. Les sources alimentaires de fer sont majoritairement d’origine animale : viande rouge, poulet, dinde, poisson… Pour une meilleure absorption du fer, vous devez également consommer assez de vitamine C que vous trouverez naturellement dans les agrumes, les kiwis, les poivrons, les herbes aromatiques. Pour un apport en fer végétal assimilable par l’organisme, pensez à la spiruline :

 

 

La spiruline est très intéressante sur le plan nutritionnel, notamment pour les sportifs, car elle se compose de 65% de protéines végétales et de fer.

 

Améliorer l'explosivité des jambes grâce à la nutrition et à la spiruline

 

D’ailleurs, il est également important de veiller à ses apports en protéines, car elles sont sources d’énergie et de croissance musculaire. Par contre, n’en abusez pas et préférez combiner leur consommation avec des glucides.

En complément, optimisez vos performances physiques et mentales ainsi que votre récupération grâce à la phycocyanine.

Pour repousser vos limites, nous vous conseillons une cure de notre Ultra Spiruline Bleue+ :

 

 

Conclusion

En conclusion, l’explosivité des jambes revêt une importance particulière pour de nombreuses disciplines allant des sports collectifs comme le foot, le basket, le volley au CrossFit, en passant par le ski et les sports de combat.

Bien qu’elle dépende de facteurs génétiques, elle peut être améliorée par des exercices et des circuits spécifiques, tels que le sprint, les squats, les kettlebells, la corde à sauter. Les entraînements “explosifs” requièrent rigueur, persévérance et engagement sur le long terme. Ils contribuent à développer vos performances et qualités sportives telles que la réactivité, la stabilité et la coordination.

N’oubliez pas de bien vous échauffer avant vos exercices d’explosivité.

L’alimentation joue également un rôle crucial dans l’optimisation de l’explosivité. Les glucides, les protéines et le fer sont particulièrement intéressants. En termes de supplémentation, la spiruline est une bonne source nutritionnelle, alors que la phycocyanine contribue à stimuler la récupération, vos performances physiques et mentales.

Antihistaminiques naturels : quels sont les meilleurs ?

Allergies, quels antihistaminiques naturels utiliser ?

C’est malheureusement le même manège tous les ans : les allergies font leur grand retour avec l’arrivée du Printemps !

Avec leurs symptômes plus ou moins graves, les allergies affectent de nombreux français.

Si les traitements classiques reposent essentiellement sur la prise de médicaments antihistaminiques et l’éviction des allergènes, il est également possible de se tourner vers des solutions plus naturelles  pour se débarrasser de certains symptômes, voire de l’allergie dans son entièreté.

Voici quels sont les meilleurs antihistaminiques et traitements naturels et comment les utiliser.

Rappels : à quoi sont dues les réactions allergiques ?

Une allergie est une exagération de votre système immunitaire face à un antigène

Lorsque votre organisme est exposé à des substances allergènes par inhalation, contact ou ingestion, votre système immunitaire réagit. C’est une réaction parfaitement naturelle.

Comme les virus ou les bactéries, le système immunitaire perçoit les allergènes tel un danger potentiel.

Si vous êtes sensibilisé à un allergène après une première exposition, de nouvelles expositions peuvent conduire à une forte réaction allergique les fois suivantes.

L’organisme produit alors des anticorps qui libèrent une molécule nommée l’histamine. Cette molécule cause différents symptômes : éternuement, écoulement nasal, conjonctivite, rhume des foins, rhinite, difficultés respiratoires, asthme, démangeaisons, eczéma…

Pour vulgariser, la réaction de votre corps lors d’une allergie est une exagération du système immunitaire, provoquant une réaction inflammatoire excessive et inadaptée suite à l’exposition aux substances allergènes.

Plusieurs types de facteurs engendrent des risques d’allergies, notamment les prédispositions génétiques comme l’hérédité et les terrains dits atopiques, mais aussi certains facteurs environnementaux ou liés au mode de vie, tels que le tabagisme, la pollution, les habitudes alimentaires…

Les principaux types d’allergies

On parle de réaction allergique, mais il existe en réalité plusieurs types d’allergies qui n’ont ni les mêmes causes, ni les mêmes effets. Voici quelques explications pour mieux les comprendre et trouver celle(s) qui s’applique(nt) le plus à votre situation.

Allergies saisonnières versus allergies régulières

Il convient, tout d’abord, de distinguer les allergies saisonnières des allergies régulières.

Les allergies saisonnières se déclenchent souvent au printemps lorsque le corps entre dans un processus de nettoyage, de détoxification. L’organisme évacue les toxines accumulées durant l’hiver. 

Dans le même temps, le printemps est propice à l’apparition de certains allergènes, comme le pollen, les graminées ou encore les insectes (et leurs piqûres !)…

Contrairement aux allergies saisonnières, les allergies régulières se déclarent elles toute l’année. Elles découlent d’allergènes présents dans votre environnement immédiat comme les acariens, certains aliments, les poils d’animaux, la poussière, les médicaments, les produits chimiques, la pollution…

Ensuite, peu importe s’il s’agit d’allergies saisonnières ou d’allergies régulières, les allergies sont classifiées en trois catégories :

  • Allergies respiratoires,
  • Allergies cutanées (contact ou piqûres),
  • Allergies alimentaires (ou médicamenteuses).

Les allergies respiratoires

Allergies saisonnières et respiratoires

Dans le cas d’une allergie respiratoire, les allergènes sont inhalés par l’organisme. Les allergènes respiratoires les plus courants sont le pollen, les poils d’animaux, la poussière, les acariens, les moisissures…

Lorsque l’on respire, on inhale de micro-particules en suspension dans l’air qui s’installent dans nos muqueuses. Si, le plus souvent, notre corps ne réagit pas à cette intrusion, chez certaines personnes, cela engendre une réponse immunitaire excessive.

Les symptômes de l’allergie respiratoire peuvent être plus ou moins graves :

  • Nez bouché,
  • Écoulement nasal,
  • Yeux larmoyants,
  • Éternuements,
  • Gorge encombrée,
  • Perte d’odorat,
  • Difficultés respiratoires,
  • Respiration sifflante,
  • Toux sèche,
  • Asthme,
  • Troubles du sommeil, de l’humeur, de la concentration,

Les allergies de contact

Les allergies de contact se manifestent, quant à elles, suite au contact cutané avec un ou plusieurs allergènes : métaux (nickel), cosmétiques ou médicaments sous forme de crème ou de baume, produits détergents, colles, latex, tatouage, piqûre d’insecte…

Différents symptômes peuvent découler d’une allergie cutanée :

  • urticaire,
  • eczéma,
  • œdème de Quincke,

Les allergies alimentaires

Allergies alimentaires

Lorsque l’on ingère un allergène (aliment ou substance chimique), ce dernier peut provoquer une allergie dite alimentaire.

Plusieurs aliments sont connus comme étant des allergènes potentiels comme les cacahuètes et autres fruits à coque, le lait, les œufs, le poisson et les crustacés, certains fruits (kiwi, banane, avocat, agrumes…), le gluten, le soja ou la moutarde.

Les allergies alimentaires ou médicamenteuses peuvent provoquer différents types de symptômes :

  • Cutanés : démangeaisons, rougeurs, urticaire, eczéma, œdème…
  • Respiratoires : asthme, difficultés respiratoires, gonflement de la gorge…
  • Digestifs : nausées, diarrhées, crampes abdominales…

Dans certains cas, ce type d’allergie peut être très grave avec des symptômes systémiques touchant les reins, les poumons, le système cardiovasculaire ou les cellules sanguines, menant parfois au “choc anaphylactique” (chute de la pression sanguine pouvant causer l’arythmie ou la mort).

L’histamine : la principale molécule “coupable” des réactions allergiques

L’histamine est souvent considérée comme la grande coupable des réactions allergiques. Notamment lorsqu’elle est libérée en trop grande quantité.

Lors de la plupart des allergies, la réponse immunitaire face à l’intrusion d’allergènes dans l’organisme se traduit par la production d’anticorps IgE (immunoglobuline E). Généralement ces anticorps, libérés en grande quantité, se fixent sur des mastocytes, des cellules impliquées dans notre immunité, qui libèrent à leur tour l’histamine.

Ce neuromédiateur est une amine naturelle, synthétisée à partir de l’histidine, un acide aminé. L’histamine intervient dans les phénomènes allergiques et inflammatoires dus à son action sur 4 types de récepteurs  des mastocytes : H1, H2, H3 et H4.

Selon le récepteur activé, l’histamine provoque différents types et niveaux de symptômes.

  • Les récepteurs H1 sont présents dans l’ensemble de l’organisme et interviennent dans l’inflammation.
  • Les récepteurs H2 sont surtout présents dans la muqueuse gastrique et sont responsables de l’acidité.

Dans les cas les plus extrême où de grandes quantités d’histamine sont libérées, on parle de “choc anaphylactique”. Ce dernier entraîne une respiration difficile et une chute de la pression artérielle.

Cependant, il faut noter que libérée à faible dose, l’histamine a des effets positifs sur notre organisme, participant à réguler certains processus physiologiques : sécrétion d’acide gastrique, neurotransmission, modulation des réactions inflammatoires et immunologiques… 

C’est bien lorsqu’elle est libérée en trop grande quantité ou de manière excessive que les problèmes s’ensuivent.

Qu’est-ce qu’un antihistaminique “classique” ?

Avant d’expliquer en détails le fonctionnement d’un antihistaminique naturel, il est essentiel de rappeler comment fonctionne un antihistaminique dit “classique”, qui a défaut d’être naturel reste bien souvent très efficace dans la plupart des allergies.

Un antihistaminique est un composé chimique qui bloque les récepteurs d’histamine

Les médicaments antihistaminiques bloquent l’action de l’histamine au niveau des récepteurs H1 ou H2 pour contrer ou réduire les symptômes de l’allergie.

Il existe plusieurs sortes d’antihistaminiques chimiques :

  • Les antihistaminiques anticholinergiques ou H1 de 2ème génération agissent sur les récepteurs H1. Ils permettent de traiter les symptômes des rhinites allergiques saisonnières (rhume des foins, conjonctivite…) ou des dermatoses (piqûres d’insectes, démangeaisons, urticaire…). De plus, grâce à leur effet vasodilatateur, ils réduisent les risques d’œdème.
  • Les antihistaminiques H2 agissent sur les récepteurs H2 pour limiter l’acidité (ulcères de l’estomac et du duodénum, reflux gastro-œsophagien…).

Les antihistaminiques se déclinent sous plusieurs formes. Il s’agit le plus souvent de cachets ou de sprays nasaux.

La plupart des antihistaminiques du marché sont chimiques

Les antihistaminiques du marché sont disponibles majoritairement sous ordonnance en pharmacie.

Cette classe de médicaments se compose principalement de molécules issues d’une synthèse chimique. Leur provenance n’est donc pas naturelle.

Médicaments antihistaminiques, lutte chimique contre les allergies

Certains antihistaminiques chimiques causent des effets secondaires

Ces antihistaminiques chimiques provoquent des effets secondaires plus ou moins graves.

Concernant les antihistaminiques anticholinergiques, la liste d’effets secondaires est longue :

  • Somnolence,
  • Risque de glaucome,
  • Sécheresse buccale,
  • Palpitations,
  • Rétention des urines,
  • Constipation,
  • Dyskinésies faciales,

Les antihistaminiques H1 de seconde génération présentent moins d’effets indésirables et de risques de somnolence. Néanmoins, il n’est pas recommandé de conduire après la prise de ce type de médicament.

Enfin, les antihistaminiques H2 présentent des risques d’altération du microbiote intestinal, comme les antibiotiques. Paradoxalement, ils augmentent aussi le développement de maladies allergiques chez les jeunes enfants (asthme, allergie médicamenteuse, allergie alimentaire, rhinite allergique…).

Qu’est-ce qui fait un bon antihistaminique naturel ?

Avant de nous attarder sur les meilleurs antihistaminiques naturels du marché voici les critères qui font d’une molécule un bon antihistaminique.

Un antihistaminique naturel doit lui aussi bloquer les récepteurs de l’histamine

Tel un antihistaminique chimique, un bon antihistaminique naturel doit forcément bloquer les récepteurs de l’histamine, notamment H1 et H2. Sans cela, il est difficile de qualifier une substance naturelle d’antihistaminique efficace.

Un antihistaminique naturel doit réduire l’inflammation et la réaction excessive du système immunitaire

Les réactions allergiques sont toujours complexes et ne se résument pas qu’à un excès d’histamine. La libération importante d’histamine entraine dans son sillage tout un tas de réactions en chaine dans l’organisme.

Dans l’idéal, un bon antihistaminique naturel possède donc des effets multiples agissant sur les conséquences de l’allergie.

Ainsi, certains d’entre eux agissent comme des régulateurs ou boosters du système immunitaire, des anti-inflammatoires, des antalgiques ou encore des apaisants d’irritation

Un bon antihistaminique naturel doit pouvoir être acheté sans ordonnance et être sans effet secondaire pour l’utilisateur

Un autre atout des antihistaminiques naturels est d’être disponible sans ordonnance en pharmacie ou dans des magasins spécialisés, car ils ne présentent ni risque sur la santé, ni effets secondaires.

Veillez néanmoins à opter pour des antihistaminiques naturels de qualité. Évitez les commandes sur les sites internet généralistes et prêtez une attention particulière à leur provenance.

Notre sélection des meilleurs antihistaminiques naturels

La phycocyanine (substance active de la spiruline) : le meilleur antihistaminique naturel

La phycocyanine, extrait actif de la spiruline, est un antihistaminique et anti-inflammatoire naturel.

La spiruline est une micro-algue d’eau douce, ce qui fait de la phycocyanine un antihistaminique 100% naturel. Néanmoins, il faut prêter attention à son origine et à sa méthode d’extraction et de séchage afin que ses propriétés antihistaminiques soient préservées.

La phycocyanine possède un effet immunomodulateur qui lui permet de réguler les réactions excessives du système immunitaire face aux allergies. Pour ce faire, elle accroît la production d’anticorps IgA (immunoglobulines A) tout en réduisant le taux d’anticorps IgG1 et IgE, anticorps produits en excès lors des réactions allergiques et à l’origine des pics d’histamine.

L’action de la phycocyanine est notamment efficace contre les rhinites (éternuements, congestion nasale, écoulements nasaux…) et les démangeaisons allergiques.

En plus de ses vertus prouvées contre les allergies, la phycocyanine regorge de bienfaits divers pour votre santé :

  • Lutte contre les radicaux libres,
  • Enrichissement du microbiote intestinal,
  • Réduction inflammatoire,
  • Prévention des maladies neuro-dégénératives,
  • Protection du foie,
  • Source de tonus et de vitalité,
  • Boost des performances sportives et de l’endurance (EPO naturel),
  • Facilitation de la récupération sportive,

Retrouvez ici notre phycocyanine liquide Spiruline Bleue, produite et extraite à froid dans notre exploitation pyrénéenne.

Phycocyanine, antihistaminique naturel

Cet antihistaminique naturel, aux résultats prouvés, est en vente sans ordonnance. Sans danger, la phyco ne procure pas d’effets secondaires si les doses sont respectées. Seules les personnes souffrant d’hémochromatose, les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 6 ans devraient obtenir un avis médical avant de consommer de la phycocyanine.

La vitamine C : un antihistaminique naturel qui booste votre organisme

La vitamine C agit sur le métabolisme de l’histamine, en dégradant la molécule.

Cet antihistaminique naturel réduit les symptômes allergiques. Au contraire, une carence en vitamine C peut causer des allergies.

En plus de son effet antihistaminique, la vitamine C possède d’autres bienfaits :

  • Boost du tonus et de l’immunité,
  • Anti-inflammatoire,
  • Lutte contre le stress oxydatif,
  • Protection des tissus,
  • Implication dans la transmission nerveuse,
  • Absorption du fer.

La vitamine C se trouve naturellement dans certains fruits et légumes, tels que les agrumes, le kiwi, le cassis, les poivrons ou le persil. On peut également se procurer, sans ordonnance, de la vitamine C en pharmacie ou dans les magasins spécialisés. Il existe plusieurs types de compléments alimentaires Vitamine C sur le marché, tous ne sont pas naturels et leurs biodisponibilités varient. Les vitamines C issues d’Acérola, par exemple, sont naturelles.

Pour une double efficacité, vous pouvez opter pour notre Vitamine C et Spiruline Bleue.

À hautes doses (seuil limite d’innocuité de 2 000 mg / jour), la vitamine C ne présente pas d’effets secondaires particuliers. Au-delà de cette dose maximale, elle peut provoquer des nausées, des diarrhées et déséquilibrer l’activité antioxydante au sein de l’organisme.

La bromélaïne : une enzyme de l’ananas aux vertus antihistaminiques

La bromélaïne est une enzyme présente naturellement dans l’ananas qui permet de réduire la sensibilisation aux réactions allergiques. Elle agit tels un antihistaminique et anti-inflammatoire naturel.

Ananas, antihistaminique naturel

Ne vous privez donc pas de faire une bonne cure d’ananas !

Les probiotiques : les alliés de notre flore intestinale sont également des antihistaminiques naturels

Les probiotiques favorisent le bon équilibre du microbiote intestinal, ce qui leur permet de renforcer le système immunitaire et de lutter contre les allergies.

Ils peuvent notamment être recommandés aux femmes enceintes et allaitantes ou suite à un traitement antibiotique pour repeupler la flore intestinale de bonnes bactéries.

Les probiotiques modulent le processus immunitaire et possèdent des effets anti-microbiens. Ils permettent notamment de prévenir et de traiter les diarrhées et la constipation, de soulager le syndrome du côlon irritable, de prévenir les infections nosocomiales et d’autres types d’infections (vaginales, Helicobacter pylori…).

Les probiotiques se trouvent naturellement dans les produits laitiers et les légumes lacto-fermentés ou la levure de bière.

Vous pouvez également vous en procurer sous forme de compléments alimentaires en pharmacie ou en magasins spécialisés.

Sans danger apparent pour les sujets sains, il convient de demander un avis médical lorsque l’on souffre d’une maladie diminuant l’immunité (VIH, lymphome…). La consommation de probiotiques a toutefois tendance, dans certains cas, à provoquer temporairement des gaz intestinaux, une légère irritation intestinale ou des ballonnements.

Les pétasites : des plantes herbacées intéressantes pour leurs vertus antihistaminiques

Les pétasites sont des plantes herbacées qui poussent en Europe, en Asie du Nord et dans certaines régions d’Amérique du Nord.

Elles possèdent des vertus antihistaminiques intéressantes notamment pour lutter contre les rhinites allergiques, le rhume de foins et l’asthme. Elles aident également à réduire les crampes d’estomac et les migraines.

Vous pouvez les consommer sous forme d’infusions ou de comprimés, disponibles en vente libre en pharmacie et en magasins spécialisés.

La quercétine : un antioxydant puissant pouvant être utilisé comme antihistaminique naturel

La quercétine est un antihistaminique et antioxydant naturel. Elle contribue à améliorer la réponse immunitaire lors d’allergies en réduisant la libération d’histamine, le processus inflammatoire (diminution des cytokines pro-inflammatoires incriminées), la formation d’anticorps IgE et la production d’enzymes spécifiques. Elle permet ainsi de limiter les symptômes allergiques, notamment l’asthme allergique.

Son action antioxydante contribue au piégeage des radicaux libres.

Appartenant à la famille des flavonoïdes, on la retrouve naturellement dans les oignons, les câpres, le thé, certains fruits (pomme, raisin), légumes (brocoli, poivron jaune), herbes aromatiques et plantes (moringa, ginkgo biloba, sophora japonica, millepertuis ou livèche…).

Vous pouvez aussi vous en procurer sous forme de complément alimentaire en pharmacie ou dans les magasins spécialisés, sans ordonnance.

La quercétine peut être associée à la vitamine C pour une meilleure absorption et un effet antihistaminique décuplé.

Quelles sont les autres façons de diminuer les réactions allergiques naturellement ?

La prise de compléments alimentaires n’est évidemment qu’une facette de la lutte contre les allergies. Voici d’autres moyens de diminuer vos réactions allergiques naturellement sans prendre de compléments.

Éviter les allergènes : une solution radicale qui peut vous éviter de nombreux désagréments

S’il existe un terrain atopique certain chez les personnes allergiques, l’environnement et le mode de vie sont également des facteurs possiblement déclenchants ou aggravants (pollution, changements climatiques, excès d’hygiène, tabagisme…).

On vous liste ici tous nos conseils pour éviter au maximum de vous confronter aux allergènes :

Astuces pour éviter les allergies respiratoires

  • Aérer au maximum son intérieur, de préférence tôt le matin, tard le soir ou après une averse, quand il y a moins de pollens et de pollution
  • Éviter les sprays assainissants, hautement allergisants, notamment ceux à base d’huiles essentielles
  • Privilégier les produits ménagers naturels (savons de Marseille, vinaigre blanc…)
  • Supprimer le tabagisme passif et actif
  • Ne pas utiliser d’encens
  • Faire occasionnellement des lavages de nez avec un spray salin
  • Limiter la température de son intérieur à 20° maximum
  • Réguler l’humidité de son intérieur à maximum 70-80%
  • S’informer sur le risque pollinique dans sa région

Moyens d’éviter les allergies aux acariens

  • Aspirer les sols, les moquettes et les matelas minimum 2 fois par mois
  • Préférer les revêtements durs (carrelage, parquet, sols vitrifiés…) aux tapis et moquettes
  • Opter pour des sommiers à lattes et une literie anti-acarien
  • Laver les draps à 60°, si possible une fois par semaine
  • Privilégier les oreillers et couettes en matière synthétique
  • Laver de temps à autre les textiles et rideaux

Astuces anti-allergies au pollen

  • Porter des lunettes
  • Se laver les cheveux régulièrement
  • Éviter de rouler en voiture la fenêtre ouverte
  • Éviter les balades et activités en plein air au printemps
  • Éviter le jardinage et la tonte de la pelouse (ou porter un masque)

Eviter les allergies aux moisissures

  • Vérifier régulièrement la VMC de la salle de bain et la hotte de la cuisine
  • Nettoyer les tâches de moisissure dès que vous en voyez une
  • Limiter le nombre de plantes en pot. Certaines plantes sont des nids à allergènes (yucca, palmier nain, lierre, ficus, caoutchoucs), car elles favorisent le développement de moisissures
  • Surveiller les infiltrations d’eau, propices au développement de moisissures

Astuces anti-allergies aux animaux

  • Interdire l’accès aux animaux domestiques à la chambre à coucher
  • Passer un gant humide sur leurs poils très régulièrement (possiblement tous les jours)

Allergie aux blattes et cafards

  • Faire appel à un désinsectiseur professionnel

Diminuer les allergies alimentaires

  • Allaiter les nourrissons
  • Retarder l’introduction d’aliments solides dans le régime des bébés à 6 mois ou plus
  •  Repousser au plus tard l’introduction des aliments allergisants dans l’alimentation des jeunes enfants
  • Respecter à la lettre le régime alimentaire préconisé par l’allergologue

Eviter les allergies cutanées

  • Utiliser de préférence des savons, shampoings et autres cosmétiques naturels et sans huiles essentielles
  • Utiliser des lessives à base de produits naturels comme le savon de Marseille

La désensibilisation progressive : parfois efficace pour se débarrasser naturellement des allergies

Le traitement de l’allergie repose majoritairement sur la prise d’antihistaminiques et l’éviction de l’allergène.

Cependant, il existe aussi une autre solution : la désensibilisation progressive.

Les types d’allergies candidates pour la désensibilisation

Toutes les allergies ne peuvent pas faire l’objet d’une désensibilisation. Seules les allergies respiratoires (acariens, pollens, poils d’animaux, moisissures) et au venin de guêpes et d’abeilles peuvent se traiter grâce à la désensibilisation. L’allergie doit être invalidante avec des symptômes sévères et qui durent.

La désensibilisation allergique ne convient pas à toutes les allergies, ni à tout le monde. En effet, les personnes immunodéprimées, atteintes d’un cancer ou d’une maladie dégénérative, les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les personnes âgées ne peuvent en bénéficier.

Lorsque les causes d’allergie sont multiples, la désensibilisation est également contre-indiquée.

Le fonctionnement de la désensibilisation

La désensibilisation progressive est une immunothérapie. Elle consiste en une sorte de traitement vaccinal des allergies avec l’administration régulière d’extraits allergéniques pendant 3 à 5 ans afin de réduire progressivement la réponse immunitaire.

Dans la plupart des cas, le patient peut s’administrer seul à la maison la dose allergisante par voie sublinguale, excepté dans le cas d’allergies aux hyménoptères (venins guêpes et abeilles) qui nécessitent une désensibilisation par injections sous-cutanées.

La désensibilisation n’est pas exempte d’effets secondaires, bien qu’ils restent minimes. Le corps exposé à l’allergène peut réagir, le plus souvent en début de traitement : démangeaisons localisées, sensation de brûlure des lèvres, gonflement de la langue…

Si la désensibilisation constitue une bonne solution pour les personnes souffrant d’allergies régulières, elle ne convient pas à tous, ni à toutes les situations. En effet, il ne s’agit pas d’un traitement miracle. Bien qu’elle vous donne quelques années de répit, son effet ne dure pas à vie !

Conclusion

Les symptômes allergiques sont souvent pénibles et parfois graves. C’est pourquoi il est important de rapidement trouver une solution de traitement lorsque l’on déclare une allergie.

Si les médicaments antihistaminiques chimiques et l’éviction des allergènes restent les façons les plus communes de traiter les allergies, il existe aussi des solutions naturelles comme la Phycocyanine, la Vitamine C ou encore les Pétasites qui sont efficaces et méritent d’être testées lors des allergies les moins sévères.

La désensibilisation progressive montre également parfois des résultats efficaces. Malheureusement, elle ne convient pas à toutes les allergies, ni à tous. De plus, le traitement dure entre 3 et 5 ans et ne donne que quelques années de répit.

En cas d’allergie grave, il est impératif de demander conseil à votre médecin avant d’opter pour une solution naturelle quelle qu’elle soit. Chaque allergie est unique et le tout-naturel comme le tout-chimique ne sont pas toujours la solution à votre problèmeIl est tout à fait possible que le traitement de vos allergies repose sur une combinaison de médicaments chimiques et de compléments naturels.


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Vitamines et compléments contre la fatigue : les plus puissants

Vitamines et compléments alimentaires anti-fatigue

Vitamines et compléments contre la fatigue : les plus puissants

La fatigue, souvent décrite par un affaiblissement général de l’organisme, n’est pas une simple sensation, mais un état qualifié d’asthénie.

Parmi les symptômes les plus fréquents, on observe une sensation d’épuisement, une envie de dormir, une certaine irritabilité, ainsi que des troubles cognitifs tels que des problèmes de concentration et de mémoire…

Les causes de cette fatigue peuvent être multiples : manque de sommeil, surcharge d’activités, rhume, changement de saison, maladies, carences, stress…

Dans cet article, nous explorerons les différents types de fatigue et examinerons les meilleurs compléments et vitamines pour y remédier.

 

Quel type de fatigue avez-vous ?

Fatigue passagère : la fatigue due à un surmenage ou trop d’activités

 

Différents types de fatigue : fatigue passagère

 

La fatigue passagère est la plus habituelle. Elle peut découler de différents facteurs :

  • Manque de sommeil,
  • Surmenage,
  • Activité intense,
  • Maux passagers (rhume, grippe…).

Lorsque la fatigue est passagère, l’organisme n’est sollicité que très peu de temps. C’est pourquoi les symptômes restent légers et ne durent pas.

Généralement, il suffit d’adopter une meilleure hygiène de vie (sommeil, activité physique, alimentation) pour combattre la fatigue passagère.

Fatigue chronique : celle qui dure depuis plusieurs semaines et aux causes variables

On parle de fatigue chronique dès qu’elle dure plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

D’ailleurs, ses symptômes sont récurrents ou permanents, ce qui conduit à un épuisement général de l’organisme.

En cas de fatigue chronique, il est primordial d’en déterminer la cause :

  • Syndrome de fatigue chronique,
  • Maladie sous-jacente non-diagnostiquée (diabète, anémie…),
  • Carence alimentaire,
  • Digestion difficile,
  • Excès de caféine ou de médicaments,
  • Troubles psychologiques : anxiété, dépression, burn-out…

 

Effectivement, pour vaincre la fatigue chronique, il faut traiter la cause. C’est pourquoi si votre fatigue persiste, consultez votre médecin.

Fatigue hivernale : le coup de mou qu’on a tous à partir d’octobre

Enfin, il existe un autre type de fatigue : la fatigue saisonnière. La plus courante est la fatigue automnale ou hivernale.

Les changements de saison sont souvent éprouvants pour l’organisme, notamment l’arrivée de l’automne.

Ses causes sont variées telles que les changements de luminosité, d’ensoleillement, de température, d’alimentation, l’arrivée des virus saisonniers, le stress de la rentrée…

Quant à ses symptômes, ils touchent autant le physique, le moral et l’intellect. En effet, il peut s’agir d’une fatigue intense, mais aussi de :

  • Difficultés à se réveiller ou à se lever le matin,
  • Somnolences,
  • Tristesse,
  • Stress,
  • Irritabilité,
  • Ou d’une diminution des compétences intellectuelles et cognitives.

Souvent passagère, la fatigue d’automne parfois traîne ou se répète d’année en année. Prêtez donc attention à la durée et fréquence des symptômes afin de ne pas sombrer dans le trouble affectif saisonnier ou la dépression hivernale.

En cas de fatigue passagère, saisonnière ou chronique, les compléments et vitamines peuvent devenir vos alliés. Nous avons listé les meilleurs d’entre eux.

 

La phycocyanine : l’un des compléments alimentaires les plus puissants pour lutter contre tous les types de fatigue

 

Phycocyanine : un complément anti-fatigue efficace

 

La phycocyanine bénéficie de propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, immunostimulantes et anti-fatigue.

Source de tonus et de vitalité, elle constitue un précieux stimulant énergétique et immunitaire.

Ce concentré actif de la spiruline est recommandé pour lutter contre la :

  • Fatigue passagère : manque de sommeil, rhume et virus (grippe, Covid-19, oreillons…)
  • Fatigue saisonnière,
  • Et la fatigue chronique comme en cas de carence en antioxydants ou de digestion difficile…

Retrouvez ici tous les bienfaits de la phycocyanine et ses avantages pour les sportifs.

Lutter contre la fatigue liée aux problèmes de sommeil grâce à la phycocyanine

Bien qu’elle fournisse de l’énergie, la phycocyanine favorise la régulation du rythme circadien, l’endormissement et un sommeil réparateur. Cela tient notamment à sa capacité à stimuler la sécrétion de mélatonine (hormone du sommeil) et à limiter celle de cortisol (hormone du stress et de l’éveil).

Lutter contre la fatigue liée aux infections grâce à la phycocyanine

Si votre fatigue est liée à un rhume ou à un virus, la phycocyanine s’avère également utile, car elle contribue à améliorer les défenses immunitaires en boostant la production de globules blancs et de cellules NK et en empêchant la duplication de certains virus. Ainsi, l’or bleu contribue à limiter le risque d’infection, son intensité et sa durée.

Lutter contre la fatigue hivernale avec la phycocyanine

En cas de fatigue hivernale, la phycocyanine n’est pas non plus en reste. En effet, cette EPO naturelle stimule les performances physiques et intellectuelles en plus du système immunitaire. Sans compter que ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes participent à lutter contre le stress oxydatif et les inflammations.

Combattre la fatigue issue d’une alimentation déséquilibrée grâce à la phycocyanine

Dans ce cas, le premier réflexe devrait être d’adopter au plus vite une alimentation saine et variée.

Le problème d’une alimentation déséquilibrée est de :

  1. Créer des carences,
  2. Ralentir le processus digestif.

Les carences alimentaires comme une digestion difficilecausent fréquemment une fatigue chronique qui peut potentiellement être soulagée par la phycocyanine.

Tout d’abord, si vous êtes en déficit d’antioxydants, elle constitue une alliée de choix.

En cas de multiples carences, pensez aussi à la spiruline, un superaliment riche en protéines, en fer, en vitamines et minéraux.

Si vous êtes victime d’une digestion difficile, la phycocyanine aide à renforcer votre système digestif. En effet, la phyco agit tel un pré et probiotique, ce qui permet de repeupler vos intestins de bactéries saines. Ainsi, elle permet à la fois de vous soulager de vos problèmes digestifs, mais aussi de lutter contre la fatigue qui en découle.

Consommer la phycocyanine pour combattre la fatigue

Dans le cadre d’une cure anti-fatigue, nous vous conseillons notre Spiruline Bleue, extraite à froid et sans solvant de notre spiruline fraîche.

 

 

Pour une cure de fond, consommez 2 cuillères à café (soit 20 mg) de phycocyanine par jour. Si le mal est déjà installé, faites une cure intensive à raison d’1 cuillère à soupe de phyco (soir 30 mg) par jour.

 

La vitamine C : la vitamine la plus connue et l’une des plus efficaces contre la fatigue

Depuis 2012, les autorités sanitaires européennes reconnaissent l’efficacité de la vitamine C contre la fatigue.

En effet, l’acide ascorbique permet de réduire la fatigue, car il favorise :

  • un métabolisme énergétique normal,
  • la synthèse et l’absorption du fer par l’organisme.

Dotée de propriétés toniques et antioxydantes, la vitamine C soutient le système immunitaire et le système nerveux.

Lutter contre la fatigue liée à un virus avec la vitamine C

Grâce à son action anti-fatigue et immunostimulante, la vitamine C permet de lutter contre les agressions extérieures comme les maux hivernaux, d’en atténuer les symptômes et d’en réduire la durée.

Elle vous apporte également tonus et vitalité pour vous sentir moins fatigué et mieux récupérer.

Combattre la fatigue saisonnière avec la vitamine C

La vitamine C est efficace pour lutter contre la fatigue hivernale et ses symptômes.

Antioxydante, cette vitamine contribue à réduire le stress oxydatif.

En favorisant l’absorption du fer par l’organisme, elle agit indirectement sur la production d’hémoglobine et de myoglobine et donc sur l’oxygénation des tissus et des organes.

Enfin, elle intervient également dans la synthèse de neurotransmetteurs, tels que l’adrénaline et la noradrénaline, impliqués dans la régulation de l’humeur et les fonctions cognitives.

Consommer de la vitamine quand vous vous sentez fatigué

Sources naturelles de vitamine C

 

Sources de vitamine C dans l'alimentation

 

Vous pouvez trouver de la vitamine C dans l’alimentation, notamment dans certains fruits et légumes, comme le kiwi, les agrumes, les poivrons, les piments, les choux ou les épinards.

Cependant, votre organisme est incapable de stocker cette vitamine qui se dégrade extrêmement vite. C’est pourquoi l’alimentation ne suffit pas toujours à combler vos besoins journaliers.

Dans ce cas, vous pouvez vous tourner vers une supplémentation.

Compléments alimentaires et doses recommandées

D’après les autorités sanitaires européennes, les compléments alimentaires doivent contenir minimum 12 mg d’acide ascorbique pour 100 g (ou 100 ml) pour permettre de lutter contre la fatigue.

Par mesure de précaution, ne dépassez jamais les 1 g par jour de vitamine C, à consommer de préférence le matin pour ne pas nuire à votre sommeil.

Privilégiez les compléments alimentaires naturels, sources de vitamine C, comme l’acérola, l’églantier ou le cynorrhodon.

Composé à 4% de vitamine C (80 fois plus que l’orange), l’acérola est réputé pour son action tonifiante et revitalisante. Ce fruit est aussi riche en fer, en calcium, en magnésium, en vitamine B5 et en provitamine A. On le préconise surtout en cas de fatigue liée au stress ou au surmenage. Ses propriétés immunostimulantes peuvent être appréciées pour lutter contre les maux hivernaux et la fatigue qui en découle. Pour une cure anti-fatigue, consommez votre complément alimentaire à base d’acérola pendant 1 à 3 mois.

Pour un véritable boost immunité et anti-fatigue, pensez aussi à notre combo vitamine C et phycocyanine :

 

 

Les vitamines du groupe B : importantes pour refaire le plein d’énergie

Pour lutter contre la fatigue grâce aux vitamines B, privilégiez les vitamines :

  • B2 (riboflavine) : elle favorise l’oxygénation des organes et la production énergétique.
  • B3 (niacine) : elle contribue à la synthèse des enzymes producteurs d’énergie.
  • B5 (acide pantothénique) : même action que la vitamine B2.
  • B6 (pyridoxine) : elle stimule la production de mélatonine, ce qui permet de jouir d’un sommeil réparateur. De plus, elle garantit le bon fonctionnement cellulaire du système nerveux.
  • B9 (folate) : elle favorise l’absorption du magnésium, un oligo-élément source d’énergie.
  • B12 (cobalamine) : elle participe à la production des globules rouges, ce qui aide à lutter contre la fatigue, l’anémie et les faiblesses musculaires.

Les autres vitamines B permettent de réduire la sensation de fatigue par une action indirecte :

  • B1 : elle contribue à diminuer le stress, facteur récurrent de la fatigue.
  • B8 : elle est indispensable à la production d’enzymes, les carboxylases, qui permettent de produire de l’énergie à partir des glucides et acides aminés.

En somme, toutes les vitamines B ont une action positive contre la fatigue, notamment en cas de fatigue passagère ou de carence en vitamine(s) B.

 

La vitamine D : une vitamine qui peut améliorer la fatigue hivernale

En cas de fatigue hivernale, la cause réside souvent dans un manque d’exposition au soleil et donc d’une carence en vitamine D.

C’est pourquoi si vous êtes sensible aux changements de saison, contrôlez vos apports en vitamine D.

Cette dernière se trouve en quantité limitée dans l’alimentation (poissons gras, légumes verts, oléagineux), mais l’organisme est capable de la synthétiser à partir des rayons du soleil, suite à une exposition quotidienne de 15 à 20 minutes.

En cas de carence, il est indispensable de se supplémenter afin d’éviter ou de traiter la fatigue hivernale.

Autre atout de la vitamine, elle favorise l’assimilation d’autres vitamines et minéraux comme le magnésium et le calcium.

 

Le Fer : un minéral à ne pas négliger en complément de vos vitamines anti-fatigue

Une carence en fer se caractérise par une anémie dont les principaux symptômes sont la fatigue, parfois intense et chronique, et une baisse des performances cognitives et intellectuelles.

C’est la raison pour laquelle les autorités sanitaires européennes reconnaissent depuis 2012 les propriétés anti-fatigue du fer.

Si le fer permet de réduire la fatigue, c’est parce qu’il participe à la production d’hémoglobine et de myoglobine qui transportent l’oxygène vers les muscles et les organes. De plus, le minéral intervient dans de nombreuses réactions métaboliques.

N’utilisez une supplémentation en fer qu’en cas de carence, car les excès de fer sont également néfastes pour la santé. Demandez l’avis de votre médecin.

Pour un apport sain en fer d’origine végétal, pensez aux cures de spiruline.

 

Spruline paillettes pour lutter contre la fatigue et faire le plein de fer

 

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Conclusion

Qu’elle soit passagère, chronique ou saisonnière, la fatigue a souvent un impact significatif sur votre bien-être général et qualité de vieComprendre les causes de cet état d’asthénie, ainsi que les solutions existantes peut grandement vous aider à y remédier.

Certains compléments alimentaires et vitamines constituent de véritables alliés anti-fatigue, tels que la phycocyanine, les vitamines C, B et D ou le fer. Ces nutriments permettent de combattre certains types de fatigue et contribuent à retrouver un niveau optimal de fonctionnement physique et/ou mental.

Pour retrouver tonus et vitalité, il est essentiel de combiner ces compléments à une bonne hygiène de vie : sommeil suffisant et de qualité, alimentation équilibrée et saine, activité physique modérée et régulière, gestion adéquate du stress…

Cependant, les besoins varient d’un individu à l’autre. Avant d’initier une supplémentation, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé qui saura vous guider de manière personnalisée.

 

Références