Quels compléments alimentaires et vitamines prendre en hiver ?

Compléments alimentaires et vitamines hiver

La saison hivernale marque le retour d’un certain nombre de virus. Notre système immunitaire est fortement sollicité, alors qu’il est souvent affaibli par le froid, une alimentation inadaptée et des carences.

De plus, la saison est propice à la fatigue et à la déprime.

Le froid, le manque de luminosité, le stress et la vie en intérieur sont autant de facteurs qui affectent l’organisme.

Vous pensez manger équilibré, mais tombez quand même malade ? Des cures de vitamines, d’oligo-éléments ou d’autres compléments naturels peuvent vous aider à affronter l’hiver et ses maux sans encombre.

 

Les problèmes qui peuvent survenir dans votre organisme à l’arrivée de l’hiver

La fatigue : un symptôme très courant lorsque l’hiver est en route

Le manque de luminosité et l’arrivée du froid causent souvent de la fatigue. C’est ce qu’on appelle la fatigue hivernale ou automnale, dont les principaux symptômes sont :

  • Des réveils difficiles,
  • Une fatigue matinale,
  • Une perte de l’élan vital,
  • Un manque de concentration, de motivation et de tonus,
  • Un besoin de manger plus et plus riche,
  • De la lassitude.

En hiver, les jours raccourcissent et s’assombrissent, ce qui a un impact direct sur notre horloge biologique ou circadienne. Celle-ci agit sur certaines fonctions de l’organisme, impliquées dans notre humeur, notre appétit, notre métabolisme et notre sommeil.

Notre rythme circadien repose sur un cycle de 24h. Il intervient dans la sécrétion de la sérotonine (hormone du bien-être et de l’éveil) et de la mélatonine (hormone du sommeil). Les fluctuations hormonales sont régies par la lumière du jour. Quand notre rétine capte la lumière, elle stimule la sécrétion de sérotonine. Au contraire, avec la baisse de luminosité, notre organisme sécrète davantage de mélatonine.

Ainsi, notre horloge circadienne, désynchronisée, produit plus de mélatonine et moins de sérotonine, ce qui entraîne fatigue et sautes d’humeur.

Autre cause de fatigue, notre corps doit se battre contre davantage d’agents pathogènes lorsqu’il fait froid et que l’on vit enfermé.

De plus, en hiver, on a tendance à opter pour une alimentation de réconfort, déséquilibrée et riche. Tartiflettes, raclettes, fondues, plats en sauce… Ce type de mets est difficile à digérer, ce qui fatigue également l’organisme. Retrouvez, à ce sujet, notre article sur la corrélation entre digestion et fatigue.

Enfin, le froid ne motive pas à pratiquer d’exercices physiques. Or, la sédentarité épuise, alors que le sport stimule la sécrétion d’hormones du bien-être et de la vitalité : sérotonine, dopamine, endorphine…

La déprime : expérimentée par de nombreuses personnes en hiver

 

Déprime hivernale

 

Comme pour la fatigue, le manque de luminosité est la cause principale de la dépression saisonnière, car elle impacte la production des hormones du bien-être et du bonheur : la sérotonine et l’endorphine.

Pour ne rien arranger, le froid et le mauvais temps découragent la pratique sportive, notamment en extérieur, pourtant garante d’énergie et de positivité.

On reconnaît un blues hivernal par différents symptômes :

  • Fatigue : difficultés à se réveiller et somnolences diurnes,
  • Humeur triste et maussade, voire dépression et idées noires,
  • Irritabilité et sautes d’humeur,
  • Manque d’initiative et perte d’intérêt,
  • Baisse de la concentration et de la productivité,
  • Baisse de la lidido,
  • Tendance à s’isoler,
  • Stress et anxiété,

Un système immunitaire aux abois : l’hiver est plein de virus

Déprime, fatigue… Le manque de luminosité et le déficit en vitamine D rendent aussi le système immunitaire plus vulnérable aux virus, tandis que l’hiver est la saison de tous les maux : grippe, rhume, gastro-entérite…

Effectivement, certains virus résistent mieux lorsqu’il fait froid, car ils sont sensibles aux températures élevées. Ainsi, l’hiver favorise la multiplication et la circulation des agents pathogènes.

De plus, le froid fragilise nos muqueuses et ralentit nos défenses immunitaires.

Selon la saison, notre mode de vie change. Le climat hivernal nous pousse à rester enfermé à la maison. Or, la sédentarité et l’enfermement dans des espaces confinés sont propices aux épidémies. Aérez donc régulièrement vos intérieurs.

En somme, renforcer son système immunitaire pour affronter les désagréments de l’hiver est crucial.

Les carences : l’hiver peut mettre votre organisme à rude épreuve

 

Carences alimentaires hiver

 

Pour se battre contre les virus hivernaux et le froid, votre organisme dépense davantage d’énergie qu’en temps normal. Ainsi, vos besoins nutritionnels augmentent afin de pallier cette consommation excessive d’énergie qui mène parfois à des carences.

Par ailleurs, le corps humain peine à synthétiser certains nutriments en hiver.

C’est le cas, par exemple, de la vitamine D, dont la source principale est le soleil et sa luminosité. Cette vitamine participe à lutter contre la dépression hivernale et à maintenir les défenses immunitaires.

Les sources de vitamines et d’oligo-éléments se raréfient dans l’alimentation hivernale, pauvre en fruits et légumes frais. Quand l’apport nutritionnel quotidien est inférieur à vos besoins métaboliques, des carences apparaissent.

Voici les signes les plus fréquents d’une carence alimentaire :

  • Perte d’appétit,
  • Teint terne,
  • Chute de cheveux,
  • Troubles digestifs,
  • Baisse de la concentration,
  • Baisse immunitaire.

Certaines carences sont responsables des maux d’hiver : zinc, vitamines B, C et D.

Lutter contre les virus, la fatigue et la déprime saisonnière passe aussi par votre assiette !

 

Les meilleurs compléments alimentaires à prendre en hiver

La phycocyanine : le complément idéal pour retrouver de l’énergie naturellement en hiver

Victime de coups de mou en hiver ? La phycocyanine est votre alliée idéale pour retrouver tonus et vitalité, mais aussi pour stimuler votre système immunitaire.

 

Phycocyanine : votre alliée de l'hiver

 

Concentré actif de la spiruline, ce pigment oxydatif et anti-inflammatoire participe à la production de globules blancs ou leucocytes, qui agissent sur la réponse immunitaire innée et la réponse immunitaire adaptative.

Notre Spiruline Bleue, extraite à froid et sans solvant, est hautement assimilable. On la recommande essentiellement aux personnes fatiguées ou en prévention des maux hivernaux.

Grâce à son action sur le métabolisme et l’immunité, la phycocyanine prépare aux changements de saison et vous aide à faire le plein d’énergie.

Pour préparer l’hiver, vous pouvez opter pour une cure d’entretien, à raison de 2 cuillères à café par jour (soit 20 mg de phycocyanine) à diluer dans un liquide.

Pour booster un système immunitaire affaibli, optez pour une cure intensive. Consommez chaque matin à jeun 1 cuillère à soupe de spiruline bleue (soit 30 mg) dans un verre d’eau ou de jus de fruit.

La vitamine D : la vitamine dont vous manquez sûrement pour réduire les dépressions hivernales

Fatigué et/ou triste en permanence ? Vous manquez peut-être de vitamine D.

Votre organisme a besoin de soleil et de luminosité pour en synthétiser suffisamment. Plus facile à dire qu’à faire en hiver. C’est pourquoi la saison est propice aux carences en vitamine D.

Compenser le déficit de luminosité passe par la consommation d’aliments riches en vitamine D et/ou de compléments alimentaires. On en trouve naturellement dans les poissons, les produits laitiers, les champignons, les œufs… Cependant, leur teneur reste souvent insuffisante pour couvrir les besoins journaliers. Dans ce cas, il devient nécessaire de faire une cure de vitamine D3 naturelle sous forme de compléments alimentaires.

Les personnes les plus sensibles au déficit en vitamine D sont :

  • Celles qui s’exposent peu au soleil,
  • Les enfants,
  • Les personnes âgées,
  • Et les femmes enceintes.

La vitamine C : un grand classique efficace sur votre tonus et votre système immunitaire

La vitamine C constitue un grand classique des cures hivernales.

Ses actions sont multiples :

  • Anti-fatigue,
  • Maintien des défenses immunitaires : synthèse des immunoglobulines,
  • Antioxydante,
  • Maintien d’un métabolisme énergétique normal, synthèse des acides biliaires et des cytochromes hépatiques,
  • Absorption du fer et du calcium,
  • Maintien du système nerveux,
  • Synthèse de l’adrénaline et de la noradrénaline.

On la trouve naturellement dans les agrumes, les kiwis, d’autres fruits colorés (goyave, mangue, poivron), mais aussi certains légumes crucifères (brocoli, chou-fleur, choux de Bruxelles…).

En cas de cure, veillez à ne pas dépasser 1 g par jour. Consommez-la 12h avant le coucher pour éviter les problèmes d’endormissement.

 

Vitamine C complément alimentaire hiver

 

Profitez des bénéfices de ce booster immunitaire cumulés à ceux de la phycocyanine grâce à notre Vitamine C & Spiruline Bleue.

Les oméga-3 : parfaits pour retrouver de la vitalité mentale au plus fort de l’hiver

Efficaces contre la dépression et la fatigue morale, les oméga-3 vous permettent de retrouver votre vitalité mentale.

Anti-inflammatoire et anti-fatigue, ces acides gras améliorent la fluidité membranaire des cellules du système nerveux. Ils aident donc les neurones à véhiculer les informations et les neurotransmetteurs à fonctionner normalement.

De manière générale, consommer des oméga-3 réduit les inflammations et le risque de maladies. Ce sont également de précieux alliés pour la mémoire, les performances intellectuelles et cognitives, l’équilibre émotionnel

Certains aliments sont une source naturelle d’oméga-3, notamment les poissons gras tels que la truite, les sardines, les maquereaux, le thon, le saumon… Vous en trouverez aussi dans les huiles végétales et les oléagineux.

Si, malgré une alimentation équilibrée, vous êtes victime d’une carence en oméga-3, vous pouvez les consommer sous forme de gélules :

Pour une meilleure assimilation et efficacité, nous vous conseillons notre pack Concentration combinant les bienfaits de la phycocyanine et des oméga-3 :

Dans le cadre d’une cure d’entretien, prenez 3 capsules d’oméga-3 (soit 600 mg d’EPA et 450 mg de DHA) et 2 cuillères à café de phycocyanine (20 mg). Pour une cure intensive, variez légèrement les quantités avec 4 capsules d’oméga-3 (800 mg d’EPA et 600 mg de DHA) et 1 cuillère à soupe de phyco (30 mg).

La spiruline (en poudre ou paillette) : un bon moyen d’éviter les carences hivernales

Forte de sa composition nutritionnelle, la spiruline convient parfaitement pour éviter et lutter contre les carences hivernales.

 

Spiruline paillettes pour lutter contre les carences hivernales

 

Ce superaliment se constitue :

  • d’environ 65% de protéines végétales,
  • d’acides aminés,
  • de fer,
  • de vitamines (A, B, D, E et K),
  • d’oligo-éléments (zinc, magnésium, potassium, calcium…),
  • de pigments antioxydants
  • et d’acides gras essentiels.

Une cure de spiruline permet de compléter son alimentation, mais aussi de soutenir ses défenses naturelles et de faire le plein de vitalité.

Notre spiruline à paillettes est cultivée et récoltée dans notre ferme des Pyrénées. Son séchage à basse température préserve ses bienfaits et nutriments.

Vous pouvez la saupoudrer sur vos plats, dans un yaourt, une compote, une boisson, à raison d’1 cuillère à café par jour, soit 5 g de spiruline.

Les probiotiques : une bonne idée pour renforcer votre flore intestinale à l’approche de l’hiver

Le microbiote intestinal joue un rôle primordial dans le fonctionnement du système immunitaire. Il contribue à l’effet barrière de la muqueuse intestinale, ce qui protège les intestins des pathogènes.

70% des cellules immunitaires se trouvent dans l’intestin. C’est pourquoi renforcer sa flore intestinale est primordial pour stimuler son système immunitaire.

Par prévention, vous pouvez chouchouter votre flore intestinale avec des prébiotiques que l’on trouve naturellement dans certains aliments, tels que la banane, l’artichaut ou les blancs de poireau…

Pour réparer une flore intestinale déséquilibrée ou abîmée par des microbes à répétition et/ou la prise d’antibiotiques, pensez aux probiotiques qui stimulent les défenses naturelles. Vous en trouverez notamment dans le lait fermenté, les yaourts, le kéfir, le kombucha et les légumes fermentés (kimchi, choucroute…). Il est également possible d’acheter des probiotiques en pharmacie.

Prendre soin de son microbiote s’opère sur le long terme grâce à :

  • Une alimentation équilibrée, riche en fibres,
  • Une activité physique régulière et modérée,
  • Un sommeil réparateur,
  • Et une bonne gestion du stress.

Les vitamines B : parfaites pour accroître votre énergie en hiver

Les vitamines B sont des vitamines hydrosolubles qui interviennent dans de nombreuses fonctions métaboliques vitales.

En effet, elles participent à la conversion des macronutriments (protéines, glucides et lipides) en énergie.

C’est pourquoi veiller à ses apports en vitamines B contribue à accroître tonus et vitalité.

Elles agissent également sur le moral et le sommeil :

  • La vitamine B6 intervient dans la gestion du stress et de l’humeur en activant certains neurotransmetteurs.
  • Les vitamines B2, B3 et B12 stimulent la production de sérotonine, l’hormone du bien-être et de l’humeur, lors de la synthèse des protéines et acides gras.
  • La vitamine B9 permet de lutter contre la fatigue et les problèmes de sommeil.

Les vitamines B se trouvent principalement dans les céréales et les graines, le pain complet, les abats, le poisson, la volaille, le jaune d’œuf… Des fruits et légumes sont source de certaines vitamines B, comme la banane riche en B6 et B8 ou l’avocat en B5 et B6. Par contre, la vitamine B12 se trouve exclusivement dans des produits d’origine animale, ce qui explique que les végétariens et surtout les végans soient souvent victimes de carence.

Il existe des compléments alimentaires pour compenser les déficits en vitamine B.

Le Zinc : un minéral qui peut donner un coup de boost à votre système immunitaire

Le zinc est un oligo-élément d’exception pour faire face aux changements de saisons. Ce minéral permet de booster votre système immunitaire, de vous protéger du froid et des microbes.

Son action stimulante sur les globules blancs contribue à améliorer la réponse immunitaire et la récupération en cas de maladie.

On en trouve en grande quantité dans les huîtres et le foie de veau, mais aussi à moindre mesure dans la viande de bœuf, les grains de sésame, la volaille, les palourdes et les légumineuses.

Le Fer : un complément à considérer pour la fatigue et la tolérance au froid

Cause fréquente de fatigue et de frilosité, les carences en fer touchent 1,5 milliard de personnes dans le monde.

Indispensable à la production d’hémoglobine, l’oligo-élément participe au transport d’oxygène vers les tissus et à la régulation de la température corporelle.

Si vous vous sentez fatigué et avez souvent les extrémités froides, vous souffrez possiblement d’un déficit en fer.

Vous pouvez en trouver en quantité non-négligeable dans les haricots, les lentilles, les légumes verts à feuille ou la viande rouge. Le fer d’origine animale est souvent le plus assimilable. Néanmoins, le fer de la spiruline, d’origine végétale, est particulièrement biodisponible et bien digéré par l’organisme humain.

Il existe aussi des cures de fer de synthèse, bien que nous vous conseillons de vous tourner vers des compléments naturels pour des raisons d’assimilation et de qualité.

 

Conclusion

Votre organisme est mis à rude épreuve durant l’hiver : baisse de la luminosité, froid, recrudescence et résistance des virus.

Stimuler votre système immunitaire pour affronter les maux de l’hiver passe par une alimentation équilibrée. Cependant, on a parfois besoin d’un petit coup de pouce supplémentaire pour combattre les carences et renforcer son immunité. Pensez, dans ce cas, aux compléments alimentaires naturels.

Digestion difficile et fatigue : comment réduire les symptômes ?

Digestion difficile et fatigue : comment y remédier naturellement ?

Les fêtes riment souvent avec repas copieux et longues heures passées à table.

Ces moments de joie en famille et entre amis peuvent rapidement tourner au drame quand on rencontre des problèmes de digestion.

En effet, les repas de fin d’année, riches et pantagruéliques, ne sont pas des plus faciles à digérer, ce qui est source de fatigue. C’est ce qu’on appelle la fatigue post-prandiale ou “coma alimentaire”. Or, un organisme fatigué rencontre plus de difficultés à digérer les aliments. Bref, c’est l’histoire du serpent qui se mord la queue.

Si, la plupart du temps, une digestion difficile après un repas lourd ne doit pas inquiéter, il existe des moyens d’en réduire les symptômes.

 

Digestion difficile et fatigue intense : des symptômes qui vont souvent ensemble

Les troubles digestifs fonctionnels ou dyspepsie sont liés à une accumulation de toxines dans l’organisme. Ils causent des inflammations, mais aussi une baisse des défenses immunitaires et des coups de fatigue.

Les ballonnements entraînent presque toujours de la fatigue

Quand la digestion est difficile, on se sent souvent ballonné. Les ballonnements consistent en un ventre gonflé de gaz. Ces derniers résultent de l’action de mauvaises bactéries dans le côlon.

Avoir des ballonnements persistants peut provenir d’une intolérance alimentaire, d’un déséquilibre de la flore intestinale ou d’une maladie inflammatoire intestinale.

Des ballonnements chroniques entraînent presque toujours de la fatigue, notamment à cause des douleurs qu’ils provoquent.

Les diarrhées peuvent être exténuantes pour le corps

Les diarrhées sont également un symptôme fréquent d’une digestion difficile.

Quand elles persistent plusieurs jours, notre organisme s’épuise. On se sent faible et exténué.

Ceci s’explique notamment par la déshydratation et la perte de minéraux, d’eau, d’électrolytes et de glucides.

La constipation est rarement sans conséquence sur votre énergie

A contrario, la constipation, autre symptôme d’une mauvaise digestion, provoque une baisse d’énergie.

En effet, la constipation cause des douleurs intestinales lancinantes pouvant parfois empêcher le sommeil.

 

Constipation, symptôme fréquent d'une digestion paresseuse et cause de fatigue

 

Les toxines, normalement éliminées quotidiennement par l’organisme, s’accumulent dans le gros intestin.

De plus, la constipation peut être une cause de stress, ce qui renforce l’état de fatigue et le dérèglement intestinal.

 

Pourquoi est-on fatigué lorsqu’on digère ?

Le système digestif joue un rôle essentiel dans notre organisme. Il agit sur le microbiote et les mitochondries, et ainsi sur la production d’énergie.

C’est pourquoi une digestion difficile provoque régulièrement un état de fatigue.

De manière générale, la digestion épuise environ 10% de notre énergie quotidienne à cause de la mastication, de la déglutition, de l’absorption et de la transformation des nutriments.

Votre corps doit apporter plus de sang vers votre système digestif après avoir mangé

Quand la digestion commence, l’organisme doit conduire le sang jusqu’à notre système digestif. C’est ce qu’on appelle l’hyperémie post-prandiale. Elle est inévitable.

Ce phénomène s’accompagne généralement d’un coup de barre lié à une accélération du flux sanguin dans le système digestif.

En effet, pour que la digestion s’opère, votre corps doit fournir davantage de sang pour procéder à l’assimilation des aliments.

Si plus de sang est monopolisé dans l’estomac et l’intestin, moins il y a de sang disponible pour le cerveau. C’est la raison pour laquelle vous pouvez temporairement vous sentir fatigué à la fin d’un repas.

Après un repas, votre glycémie chute après avoir augmenté, ce qui cause de la somnolence

Au moment du repas, notre niveau de glycémie augmente, puis redescend rapidement.

La brutalité et l’importance de ce pic hyperglycémique dépendent notamment de la composition du votre repas :

  • qualité alimentaire du repas (sucres rapides),
  • féculents très raffinés ou en trop grande quantité par rapport à la dépense physique,
  • consommation d’alcool,
  • alimentation pauvre en fibres.

Pour tenter de faire baisser le taux de sucre dans le sang, les cellules pancréatiques sécrètent de l’insuline. Cette production d’insuline cause une grosse fatigue. Ce phénomène s’appelle l’hypoglycémie réactionnelle.

Suite à cet épisode, votre organisme réclame du sucre pour pallier la chute énergétique.

La sérotonine libérée après un repas vous relaxe, voire vous fatigue

La montée d’insuline stimule le transport de tryptophane dans le cerveau et donc la sécrétion de sérotonine, hormone du bien-être et de la relaxation.

Troisième cause de fatigue de la digestion, la production accrue de sérotonine favorise l’endormissement et le sommeil.

De plus, notre rythme circadien marque un pic de mélatonine, l’hormone du sommeil, entre 13h et 15h, ce qui renforce la léthargie post-prandiale.

 

Les causes principales de la digestion difficile favorisant la fatigue

Les repas trop copieux et une alimentation déséquilibrée ou pourquoi vous êtes épuisé durant les fêtes

Lors des fêtes de fin d’année, on a tendance à manger des repas plus copieux et riches.

Or, une alimentation déséquilibrée et lourde est la première cause de dyspepsie. C’est pourquoi cette période est particulièrement propice à la fatigue.

Les festins de Noël et du Nouvel An, arrosés d’alcool, riches en graisses et en sucres, ralentissent la digestion. Votre organisme rencontre davantage de difficultés à décomposer ces aliments, ce qui mène à une malabsorption des nutriments, à des ballonnements, à des gaz et à des douleurs.

La chaîne digestive repose sur l’intervention de plusieurs organes :

  • La vésicule biliaire stocke et libère la bile pour digérer les graisses. En cas de mauvais fonctionnement de la vésicule biliaire, la digestion des graisses se retrouve altérée, ce qui ralentit la digestion en général.
  • L’estomac produit de l’acidité. Elle est indispensable pour activer les enzymes digestifs, indispensables pour décomposer les protéines. Un estomac insuffisamment acide nuit à la dégradation des protéines. Résultat, vous vous sentez lourd à la fin du repas.

 

Repas de fêtes, riches et copieux, ennemis numéro 1 de la digestion

 

La consommation d’alcool : votre corps a besoin de beaucoup d’énergie pour s’en débarrasser

Consommer de l’alcool, notamment pendant les repas, provoque une accumulation de toxinesdifficiles à éliminer par l’organisme.

Votre corps dépense davantage d’énergie pour se débarrasser de ces toxines, ce qui le fatigue.

Les intolérances alimentaires : des sources potentielles de fatigue à étudier

Il n’est pas rare que des aliments nous conviennent plus ou moins.

En effet, chaque individu possède un organisme différent. Ainsi, on n’assimile pas tous les aliments de la même manière.

Il existe une liste d’aliments plus difficiles à digérer, sujets aux intolérances alimentaires :

  • Le lait de vache : l’organisme humain est moins apte à digérer le lactose à l’âge adulte, car il possède naturellement moins d’enzymes pour assurer sa digestion. Si vous êtes intolérant au lactose, pensez aux alternatives comme le lait de brebis et de chèvre, les laits végétaux…
  • Le gluten : cette protéine, présente dans certaines céréales dont le blé, est fréquemment responsable d’intolérance alimentaire, car elle est particulièrement indigeste. Cette intolérance n’est pas des plus faciles à dépister, car on trouve du gluten partout. Même si cela peut s’avérer compliqué, essayez de supprimer toutes les sources de gluten de votre alimentation pendant plusieurs jours pour voir si vous vous sentez mieux. L’incapacité de l’organisme à assimiler le gluten découle de la maladie coeliaque.

Lorsque l’on est victime d’intolérance alimentaire, on souffre généralement de difficultés de digestion, de ballonnements et de fatigue.

Certaines pathologies peuvent causer beaucoup de fatigue à la digestion

Certaines pathologies engendrent des problèmes de digestion et une forte fatigue, telles que :

  • L’intestin irritable,
  • Le diabète,
  • La maladie coeliaque,
  • Les troubles de la thyroïde,
  • L’anémie,
  • Un foie affaibli,
  • La dysbiose,

Appelé aussi colopathie fonctionnelle, le syndrome de l’intestin irritable provoque des troubles digestifs chroniques (alternance de diarrhées et de constipation, ballonnements, gaz, douleurs aiguës…) et de la fatigue. Ces symptômes se manifestent suite à l’ingestion de certains aliments. De bonnes habitudes alimentaires, une composition optimale des repas, la régulation du stress et l’activité physique contribuent à modérer l’inflammation intestinale.

Le diabète entraîne une fluctuation du taux de sucre dans le sang, ce qui est source de fatigue.

Les troubles thyroïdiens peuvent causer une réaction négative aux aliments comme les légumes crucifères.

Après un repas, il est fréquent pour les personnes anémiques de se sentir extrêmement fatiguées.

Un foie affaibli engendre régulièrement des problèmes intestinaux et de la fatigue. En effet, cet organe joue un rôle essentiel dans l’assimilation des nutriments. Il sert à filtrer les déchets endogènes et exogènes et à produire la bile. Pour un foie en meilleure santé, pensez aux cures détox.

La dysbiose résulte d’une flore intestinale déséquilibrée et/ou abîmée, c’est-à-dire que les mauvaises bactéries ont pris le pas sur les bonnes bactéries de votre microbiote. Quand la muqueuse intestinale s’abîme, elle devient perméable aux toxines et aux autres substances que le sang ne digère pas. Réparer son microbiote repose sur plusieurs facteurs : bonne hygiène nutritionnelle, consommation raisonnée d’antibiotiques…

Le stress : l’ennemi numéro 1 de votre digestion

Recevoir pendant les fêtes peut être une source de stress. On veut que tout soit parfait et que nos invités soient émerveillés, époustouflés. Cette pression peut complexifier la digestion.

 

Stress : cause fréquente d'une digestion difficile et de fatigue

 

De manière générale, le stress touche 9 Français sur 10. En période de stress, notre organisme sécrète davantage de cortisol et d’adrénaline qui perturbent le bon fonctionnement du système digestif. Ces deux hormones ont tendance à diminuer le flux sanguin vers l’estomac et l’intestin, ce qui va ralentir la digestion.

De plus, le stress provoque des contractions musculaires du tube digestif. À ce titre, il engendre un ralentissement de la digestion et parfois des douleurs et des crampes abdominales.

Enfin, une trop grande quantité de cortisol peut altérer la muqueuse intestinale et donc l’absorption des nutriments.

Ainsi, le stress entraîne de la dysbiose, des douleurs abdominales, des nausées, des ballonnements, mais aussi de la fatigue.

 

Que faire pour réduire la fatigue lors de la digestion ?

Éviter de manger trop et trop vite pour ne pas surcharger votre système digestif

Quand on mange trop d’un coup et trop vite, on surcharge notre système digestif qui a du mal à suivre.

C’est pourquoi, suite à un repas copieux, englouti en peu de temps, on se sent fatigué. Ce phénomène est fréquent durant les fêtes de fin d’année.

Pour mieux comprendre, sachez que la digestion chimique commence dans la bouche grâce aux enzymes contenus dans la salive, tels que les amylases et les lipases. Or, une mastication insuffisante nuit à l’efficacité de ces enzymes. En effet, pour qu’ils aient le temps d’agir, vous devez mâcher les aliments longtemps et efficacement.

De plus, une mastication lente contribue à libérer deux hormones : la leptine et la ghréline qui régulent la sensation de faim et de satiété.

Mâcher lentement offre le temps à l’organisme d’initier rapidement le processus de digestion, ce qui facilite la tâche de l’estomac post-repas.

Attention à l’alcool, surtout lorsqu’il est mélangé à un repas copieux

Combiner de l’alcool à un repas copieux participe à la léthargie post-prandiale.

L’alcool entraîne l’accumulation de toxines dans l’organisme, ce qui complexifie et ralentit la digestion.

Éviter de consommer des glucides et des protéines ensemble

Des repas riches en protéines, en glucides complexes et en graisses sont plus difficiles à digérer.

La combinaison de glucides et de protéines dans un même repas fatigue. En effet, les protéines sont source d’acides aminés, dont le l-tryptophane, et les glucides activent ces derniers. Or, les l-tryptophanes participent à la libération de sérotonine, une hormone aux propriétés relaxantes et a tendance à déclencher des somnolences post-prandiales.

Garder une alimentation équilibrée et riche en fibres pour faciliter la digestion

Afin de faciliter la digestion, favorisez une alimentation équilibrée et riche en fibres.

Effectivement, manger équilibré est indispensable pour :

  • Mieux digérer,
  • Réduire les inflammations en cas de digestion difficile,
  • Diminuer la sensation de fatigue.

Grâce à une alimentation variée et équilibrée, vous fournissez à votre organisme tous les nutriments dont il a besoin : vitamines, minéraux, antioxydants, oligoéléments, acides gras essentiels…

Faites attention à vos apports nutritionnels afin d’éviter les carences, mais aussi les excès.

Si vous souffrez de dysbiose, votre corps assimile difficilement certains nutriments. Il peut être nécessaire de rééquilibrer votre alimentation pour lutter contre les potentielles carences.

En somme, rappelez-vous que votre organisme a besoin de :

  • Macronutriments : protéines, lipides et glucides. Ils agissent comme un combustible, car leur synthèse permet la production énergétique.
  • Micronutriments : vitamines, minéraux, oligo-éléments… Ils sont nécessaires pour déclencher la synthèse des macronutriments.

Faire du sport régulièrement évite de nombreux problèmes de digestion difficile

La pratique sportive régulière et modérée constitue l’un des meilleurs remèdes naturels pour lutter contre la digestion difficile.

 

Pratiquer une activité sportive régulièrement facilite la digestion

 

En effet, le sport agit à différents niveaux pour améliorer votre digestion :

  • Réduction de la fatigue, du stress et de l’anxiété.
  • Stimulation de la circulation sanguine qui favorise le transport sanguin, des nutriments et de l’oxygène vers les organes digestifs.
  • Stimulation du système nerveux parasympathique qui favorise la production de la salive, des enzymes et de la bile.
  • Amélioration du transit intestinal et réduction de la constipation grâce aux contractions musculaires.

L’impact des exercices physiques sur la digestion dépend notamment de leur durée et de leur intensité. Privilégiez une pratique sportive régulière et modérée aux efforts intenses ou prolongés. Ces derniers peuvent avoir un effet inverse sur le système digestif.

Améliorer la digestion et réduire la fatigue grâce à un sommeil réparateur au rythme régulier

Le repos et le sommeil sont des éléments essentiels pour faciliter la digestion et lutter contre la fatigue physique.

Pour que votre organisme récupère et se régénère, adoptez un rythme de sommeil régulier en vous couchant et en vous réveillant à heures fixes.

Enfin, aménagez un cadre propice au sommeil dans votre chambre à coucher. L’environnement doit être calme, sombre et ventilé.

 

Quels sont les meilleurs compléments alimentaires pour réduire la fatigue due à la digestion ?

La phycocyanine : un coup de fouet naturel pour apporter de l’énergie à votre système digestif et améliorer le microbiote

Extraite de la spiruline, la phycocyanine joue un rôle essentiel sur le microbiote et le confort intestinal.

Consommer des fibres favorise le transit intestinal et la bonne digestion. Bien que bénéfiques, elles n’en restent pas moins difficiles à digérer et à assimiler par l’organisme. Pour ce faire, les fibres alimentaires doivent interagir avec des acides gras à chaîne courte (AGCC) comme l’acétate, le butyrate ou le propionate.

C’est là qu’intervient la phycocyanine qui participe au développement des bactéries productrices d’AGCC et de lactobacillesindispensables pour booster le microbiote.

La phyco constitue un bon pré et post-biotique. Elle enrichit votre système digestif en bactéries saines.

De plus, elle possède une action anti-inflammatoire, intéressante en cas de digestion difficile.

Enfin, ce puissant antioxydant stimule le flux sanguin vers l’estomac et les intestins en boostant le taux d’hémoglobine.

Mais ce n’est pas tout, la phycocyanine agit également comme un puissant anti-fatigue.

Dans le cadre d’une dysbiose ou d’une digestion capricieuse, nous vous recommandons une cure de fond de notre Spiruline Bleue, extraite à froid et sans solvant de notre spiruline fraîche. Consommez chaque matin à jeun 2 cuillères à café de notre phycocyanine (environ 60 mg).

 

 

Quand on prend la phycocyanine à jeun, on favorise son assimilation sans qu’elle ne soit perturbée par la digestion d’autres aliments. Des résultats rapides peuvent être observés, mais pour réparer une flore intestinale déséquilibrée, nous vous préconisons une cure de 2 mois minimum. Après seulement quelques semaines, dites adieu aux ballonnements et aux gênes abdominales.

Les probiotiques : vos alliés pour refaire une flore intestinale endommagée

Les probiotiques se composent d’organismes vivants, dont des bactéries saines comme les Lactobacillus et les Bifidobacterium et certaines levures.

Faire une cure de probiotiques contribue à améliorer la digestion et la santé de vos intestins. Voici une liste non-exhaustive de leurs actions sur votre système digestif :

  • Rééquilibrage du microbiote,
  • Amélioration de l’absorption et de l’assimilation des nutriments,
  • Renfort de la barrière intestinale,
  • Soutien en cas de syndrome du côlon irritable, de maladie intestinale inflammatoire et de diarrhées liées à la prise d’antibiotiques,
  • Soulagement des symptômes digestifs : gaz, inconfort digestif, ballonnements,

Vous pouvez trouver des probiotiques dans certains aliments comme le kéfir, les yaourts, le kimchi, le miso ou la choucroute. En outre, vous pouvez aisément vous en fournir dans n’importe quelle pharmacie ou parapharmacie.

 

Les vitamines B : des vitamines indispensables à votre digestion

Les vitamines B interviennent dans le métabolisme énergétique, c’est-à-dire dans la conversion des macro-nutriments (protéines, glucides, lipides) en source d’énergie.

De plus, elles favorisent le transport du sang vers les intestins et l’estomac au moment de la digestion grâce à leur action positive sur la production de globules rouges.

La vitamine B1 ou thiamine aide à maintenir un métabolisme sain et une bonne digestion. En effet, elle intervient dans la sécrétion d’acide gastrique, indispensable à la décomposition et à l’assimilation des aliments et de leurs nutriments. Enfin, elle stimule le foie et facilite l’assimilation de l’alcool.

Vous en trouverez naturellement dans les céréales complètes, les légumineuses, les fruits à coque, le poisson et la viande de porc.

La vitamine B2 ou riboflavine participe au catabolisme des acides gras et de certains acides aminés. Elle est également indispensable à la transformation des macronutriments en énergie. Enfin, son action antioxydante permet de réduire les dommages causés par le stress oxydatif sur les tissus et cellules du système digestif.

Certains aliments contiennent naturellement de la vitamine B2 tels que les oléagineux, les légumes verts et les produits laitiers.

La vitamine B3 ou niacine intervient dans la conversion des macronutriments en énergie et protège la paroi du tube digestif.

On en trouve dans la viande, les oléagineux, les céréales complètes et les légumineuses.

Pour garantir une bonne digestion, il importe de veiller à ses apports en vitamine B6 ou pyridoxine. Effectivement, cette vitamine favorise la sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. De plus, elle contribue au métabolisme des protéines, des acides aminés et des glucides en énergie, à la régulation de la glycémie et à la fixation du magnésium.

Les aliments riches en vitamine B6 sont notamment les poissons gras, le foie de bœuf, la volaille, les céréales enrichies, les légumes verts et certains fruits (papayes, oranges…).

Indispensable au maintien de l’équilibre du microbiote intestinal, la vitamine B8 ou biotine permet le métabolisme des macronutriments en énergie et la régulation de la glycémie.

On la trouve principalement dans les œufs, les oléagineux et les graines, les poissons gras…

Enfin, la vitamine B12 ou cobalamine favorise la décomposition des acides aminés et des acides gras pour encourager une digestion normale. Veiller à ses apports garantit la bonne santé du tractus gastro-intestinal.

Vous en trouverez, par exemple, dans la viande, les volailles, le poisson et les produits laitiers.

Le fer : trop souvent sous-estimé et pourtant essentiel pour lutter contre la fatigue

L’épuisement et la fatigue constituent les symptômes les plus évidents d’une carence en fer.

Ainsi, pour lutter contre la fatigue, prêtez attention à vos apports en fer.

Si la viande rouge, la volaille, les fruits de mer et les poissons gras en sont une source naturelle, une cure de spiruline peut contribuer à vos apports journaliers en fer. L’avantage du fer contenu dans la spiruline est qu’il provient d’une source végétale, mais est néanmoins hautement assimilable.

 

 

La vitamine C : la plus populaire des vitamines reste une valeur sûre pour vos digestions difficiles

La vitamine C contribue à modifier les bactéries intestinales, car elle augmente les bonnes bactéries au détriment des mauvaises bactéries. Ses effets anti-inflammatoires améliorent la santé de vos intestins.

 

 

On préconise une supplémentation en vitamine C aux personnes victimes de maladies inflammatoires de l’intestin, telles que la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse.

Vous pouvez en trouver naturellement dans certains fruits et légumes comme les :

  • Agrumes (oranges, citrons, pamplemousses),
  • Kiwis,
  • Fraises,
  • Tomates,
  • Poivrons,
  • Brocolis,
  • Choux,

La camomille : une plante délicieuse en thé qui peut réduire vos maux d’estomac

Si la camomille favorise le sommeil, cette plante aide aussi à réduire les maux d’estomac, les nausées et les coliques.

Vous pouvez la consommer sous forme d’infusion.

Le gingembre : une chaleur bienvenue lorsque votre système digestif souffre

Depuis toujours, la médecine asiatique utilise le gingembre pour ses effets positifs sur le système digestif. Cette racine contribue à soulager certains symptômes tels que les maux d’estomac, les nausées et les vomissements.

Vous pouvez râper du gingembre frais dans vos boissons ou sur vos plats, mais également le consommer sous forme de complément alimentaire.

Le charbon végétal activé : un essentiel pour purifier son système digestif

Produit à partir de bois ou de noix de coco, le charbon végétal possède un pouvoir absorbant intéressant.

Ce remède naturel est efficace pour :

  • Lutter contre les gaz intestinaux responsables de flatulences et de ballonnements,
  • Emprisonner les métaux lourds et les bactéries,
  • Désintoxiquer l’organisme en cas d’indigestion ou d’intoxication alimentaire,
  • Réguler le transit intestinal en cas de diarrhées, de constipation ou de fermentation intestinale,
  • Soulager les brûlures d’estomac et les reflux gastriques.

Le charbon agit telle une éponge. C’est pourquoi il convient de le consommer à distance de la prise de médicaments pour éviter toutes interactions.

Le psyllium : des fibres laxatives pour lutter contre la constipation

Vous êtes sujet à la constipation ? Un transit intestinal paresseux engendre de nombreux désagréments : douleurs abdominales, gaz, fatigue, stress…

Pour lutter contre la constipation, pensez au psylliumun laxatif naturel.

Riche en fibres, le psyllium absorbe l’eau contenue dans les intestins, ce qui rend les selles plus compactes et volumineuses. Ces dernières seront ainsi plus aisément évacuées.

 

Conclusion

En somme, la fin d’année avec ses repas festifs et généreux s’avère souvent éprouvante pour notre système digestif.

Rapidement, un cercle vicieux se met en place. En effet, une digestion difficile engendre de la fatigue et un organisme fatigué entraîne une diminution de la digestion des aliments et de l’assimilation des nutriments.

Cependant, les désagréments post-repas ne sont pas inévitables en adoptant de bonnes habitudes : pratiquer une activité physique modérée et régulière, bien dormir, limiter sa consommation d’alcool, éviter de consommer simultanément glucides et protéines…

Bien évidemment, soulager et contourner des problèmes de digestion passe aussi par le contenu de son assiette. On mise sur une alimentation équilibrée, source de fibres alimentaires, on mange lentement et en pleine conscience.

Enfin, il existe des remèdes et compléments alimentaires naturels pour prévenir les somnolences postprandiales et les complications intestinales tels que la phycocyanine, les probiotiques, certaines vitamines, le fer, le charbon, le gingembre, le psyllium ou la camomille.