Antihistaminiques naturels : quels sont les meilleurs ?

Allergies, quels antihistaminiques naturels utiliser ?

Avec l’arrivée du printemps, les allergies saisonnières font leur grand retour !

Il existe une multitude d’allergies : saisonnières ou régulières, respiratoires, cutanées ou alimentaires.

Avec leurs symptômes plus ou moins graves, les allergies affectent de nombreux français.

Les traitements classiques reposent notamment sur la prise de médicaments antihistaminiques et l’éviction des allergènes.

Cependant, il est possible de se tourner vers des solutions plus naturelles comme la désensibilisation progressive ou encore la consommation de compléments alimentaires, de plantes ou d’aliments spécifiques.

 

Rappels : à quoi sont dues les réactions allergiques ?

 

Une allergie est une exagération de votre système immunitaire face à un antigène

Lorsque votre organisme est exposé à des substances allergènes par inhalation, contact ou ingestion, votre système immunitaire réagit.

Comme les virus ou les bactéries, le système immunitaire perçoit les allergènes tel un danger potentiel.

Si vous êtes sensibilisé à un allergène après une première exposition, de nouvelles expositions peuvent conduire à une forte réaction allergique.

L’organisme produit des anticorps qui libèrent l’histamine. Cette molécule cause différents symptômes : éternuement, écoulement nasal, conjonctivite, rhume des foins, rhinite, difficultés respiratoires, asthme, démangeaisons, eczéma…

L’allergie se traduit comme une exagération pathologique du système immunitaire, provoquant une réaction inflammatoire excessive et inadaptée suite à l’exposition aux substances allergènes.

Plusieurs types de facteurs engendrent des risques d’allergies, notamment les prédispositions génétiques comme l’hérédité et les terrains dits atopiques, mais aussi certains facteurs environnementaux ou liés au mode de vie, tels que le tabagisme, la pollution, les habitudes alimentaires…

 

De nombreux types d’allergies

Allergies saisonnières versus allergies régulières

Il convient, tout d’abord, de distinguer les allergies saisonnières des allergies régulières.

Les allergies saisonnières se déclenchent souvent au printemps lorsque le corps entre dans un processus de nettoyage, de détoxification. L’organisme évacue les toxines accumulées durant l’hiver. De plus, le printemps est propice à l’apparition de certains allergènes, comme le pollen, les graminées, les insectes (risque de piqûres)…

Contrairement aux allergies saisonnières, les allergies régulières se déclarent toute l’année. Elles découlent d’allergènes présents toute l’année comme les acariens, certains aliments, les poils d’animaux, la poussière, les médicaments, les produits chimiques, la pollution…

Selon les symptômes et la manière dont les allergènes pénètrent dans l’organisme, on classifie les allergies en trois catégories :

  • Allergies respiratoires,
  • Allergies cutanées (contact ou piqûres),
  • Allergies alimentaires (ou médicamenteuses).

Les allergies respiratoires

 

Allergies saisonnières et respiratoires

 

Dans le cas d’une allergie respiratoire, les allergènes sont inhalés par l’organisme. Les allergènes respiratoires les plus courants sont le pollen, les poils d’animaux, la poussière, les acariens, les moisissures…

Lorsque l’on respire, on inhale de micro-particules en suspension dans l’air qui s’installent dans nos muqueuses. Si, le plus souvent, notre corps ne réagit pas à cette intrusion, chez certaines personnes, cela engendre une réponse immunitaire excessive.

Les symptômes de l’allergie respiratoire peuvent être plus ou moins graves :

  • Nez bouché,
  • Écoulement nasal,
  • Yeux larmoyants,
  • Éternuements,
  • Gorge encombrée,
  • Perte d’odorat,
  • Difficultés respiratoires,
  • Respiration sifflante,
  • Toux sèche,
  • Asthme,
  • Troubles du sommeil, de l’humeur, de la concentration,

Les allergies de contact

Les allergies de contact se manifestent, quant à elles, suite au contact cutané avec un ou plusieurs allergènes : métaux (nickel), cosmétiques ou médicaments sous forme de crème ou de baume, produits détergents, colles, latex, tatouage, piqûre d’insecte…

Différents symptômes peuvent découler d’une allergie cutanée :

  • urticaire,
  • eczéma,
  • œdème de Quincke,

Les allergies alimentaires

 

Allergies alimentaires

 

Lorsque l’on ingère un allergène (aliment ou substance chimique), ce dernier peut provoquer une allergie dite alimentaire.

Plusieurs aliments sont connus comme étant des allergènes potentiels comme les cacahuètes et autres fruits à coque, le lait, les œufs, le poisson et les crustacés, certains fruits (kiwi, banane, avocat, agrumes…), le gluten, le soja ou la moutarde.

Les allergies alimentaires ou médicamenteuses peuvent provoquer différents types de symptômes :

  • Cutanés : démangeaisons, rougeurs, urticaire, eczéma, œdème…
  • Respiratoires : asthme, difficultés respiratoires, gonflement de la gorge…
  • Digestifs : nausées, diarrhées, crampes abdominales…

Dans certains cas, ce type d’allergie peut être très grave avec des symptômes systémiques touchant les reins, les poumons, le système cardiovasculaire ou les cellules sanguines, menant parfois au “choc anaphylactique” (chute de la pression sanguine pouvant causer l’arythmie ou la mort).

 

L’histamine : une molécule fréquemment libérée lors des réactions allergiques

La réponse immunitaire face à l’intrusion d’allergènes dans l’organisme se traduit par la production d’anticorps IgE (immunoglobuline E). Dans la plupart des cas, ces anticorps, libérés en grande quantité, se fixent sur des mastocytes qui libèrent à leur tour l’histamine.

Ce neuromédiateur est une amine naturelle, synthétisée à partir de l’histidine, un acide aminé. La molécule intervient dans les phénomènes allergiques et inflammatoires dus à son action sur 4 types de récepteurs : H1, H2, H3 et H4.

Selon le récepteur activé, l’histamine provoque différents types et niveaux de symptômes. Les récepteurs H1 sont présents dans l’ensemble de l’organisme et interviennent dans l’inflammation. Les récepteurs H2 sont surtout présents dans la muqueuse gastrique et sont responsables de l’acidité.

On parle de “choc anaphylactique” lorsque les cellules libèrent une quantité très importante d’histamine. Ce dernier entraîne une respiration difficile et une chute de la pression artérielle.

Au contraire, libérée à faible dose, l’histamine a des effets positifs sur notre organisme, participant à réguler certains processus physiologiques : sécrétion d’acide gastrique, neurotransmission, modulation des réactions inflammatoires et immunologiques…

 

Qu’est-ce qu’un antihistaminique “classique” ?

Un antihistaminique est un composé chimique qui bloque les récepteurs d’histamine

Les médicaments antihistaminiques bloquent l’action de l’histamine au niveau des récepteurs H1 ou H2 pour contrer ou réduire les symptômes de l’allergie.

Il existe plusieurs sortes d’antihistaminiques chimiques :

  • Les antihistaminiques anticholinergiques ou H1 de 2ème génération agissent sur les récepteurs H1. Ils permettent de traiter les symptômes des rhinites allergiques saisonnières (rhume des foins, conjonctivite…) ou des dermatoses (piqûres d’insectes, démangeaisons, urticaire…). De plus, grâce à leur effet vasodilatateur, ils réduisent les risques d’œdème.
  • Les antihistaminiques H2 agissent sur les récepteurs H2 pour limiter l’acidité (ulcères de l’estomac et du duodénum, reflux gastro-œsophagien…).

Les antihistaminiques se déclinent sous plusieurs formes. Il s’agit le plus souvent de cachets ou de sprays nasaux.

 

La plupart des antihistaminiques du marché sont chimiques

Les antihistaminiques du marché sont disponibles majoritairement sous ordonnance en pharmacie.

Cette classe de médicaments se compose principalement de molécules issues d’une synthèse chimique. Leur provenance n’est donc pas naturelle.

 

Médicaments antihistaminiques, lutte chimique contre les allergies

 

Certains antihistaminiques chimiques causent des effets secondaires

Ces antihistaminiques chimiques provoquent des effets secondaires plus ou moins graves.

Concernant les antihistaminiques anticholinergiques, la liste d’effets secondaires est longue :

  • Somnolence,
  • Risque de glaucome,
  • Sécheresse buccale,
  • Palpitations,
  • Rétention des urines,
  • Constipation,
  • Dyskinésies faciales,

Les antihistaminiques H1 de seconde génération présentent moins d’effets indésirables et de risques de somnolence. Néanmoins, il n’est pas recommandé de conduire après la prise de ce type de médicament.

Enfin, les antihistaminiques H2 présentent des risques d’altération du microbiote intestinal, comme les antibiotiques. Paradoxalement, ils augmentent aussi le développement de maladies allergiques chez les jeunes enfants (asthme, allergie médicamenteuse, allergie alimentaire, rhinite allergique…).

 

Qu’est-ce qui fait un bon antihistaminique naturel ?

Un antihistaminique naturel doit lui aussi bloquer les récepteurs de l’histamine

Tel un antihistaminique chimique, un antihistaminique naturel doit bloquer les récepteurs de l’histamine, notamment H1 et H2.

 

Un antihistaminique naturel doit réduire l’inflammation et la réaction excessive du système immunitaire

Un bon antihistaminique naturel possède des effets multiples.

Ainsi, certains d’entre eux agissent comme des régulateurs ou boosters du système immunitaire, des anti-inflammatoires, des antalgiques ou encore des apaisants d’irritation

 

Un bon antihistaminique naturel doit pouvoir être acheté sans ordonnance et être sans effet secondaire pour l’utilisateur

Un autre atout des antihistaminiques naturels est d’être disponible sans ordonnance en pharmacie ou dans des magasins spécialisés, car ils ne présentent ni risque sur la santé, ni effets secondaires.

Veillez néanmoins à opter pour des antihistaminiques naturels de qualité. Évitez les commandes sur les sites internet généralistes et prêtez une attention particulière à leur provenance.

 

Notre sélection des meilleurs antihistaminiques naturels

La phycocyanine (substance active de la spiruline) : le meilleur antihistaminique naturel

La phycocyanine, extrait actif de la spiruline, est un antihistaminique et anti-inflammatoire naturel.

La spiruline est une micro-algue d’eau douce, ce qui fait de la phycocyanine un antihistaminique 100% naturel. Néanmoins, il faut prêter attention à son origine et à sa méthode d’extraction et de séchage afin que ses propriétés soient préservées.

La phycocyanine possède un effet immunomodulateur qui lui permet de réguler les réactions excessives du système immunitaire face aux allergies. Pour ce faire, elle accroît la production d’anticorps IgA (immunoglobulines A) tout en réduisant le taux d’anticorps IgG1 et IgE, anticorps produits en excès lors des réactions allergiques.

Son action est notamment efficace contre les rhinites (éternuements, congestion nasale, écoulements nasaux…) et les démangeaisons allergiques.

En plus de ses vertus prouvées contre les allergies, la phycocyanine regorge de bienfaits pour votre santé :

  • Lutte contre les radicaux libres,
  • Enrichissement du microbiote intestinal,
  • Réduction inflammatoire,
  • Prévention des maladies neuro-dégénératives,
  • Protection du foie,
  • Source de tonus et de vitalité,
  • Boost des performances sportives et de l’endurance (EPO naturel),
  • Facilitation de la récupération sportive,

Retrouvez ici notre phycocyanine liquide Spiruline Bleue, produite et extraite à froid dans notre exploitation pyrénéenne.

 

Phycocyanine, antihistaminique naturel

 

Cet antihistaminique naturel, aux résultats prouvés, est en vente sans ordonnance et ne procure pas d’effets secondaires si les doses sont respectées. Seules les personnes souffrant d’hémochromatose, les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 6 ans devraient obtenir un avis médical avant de consommer de la phycocyanine.

 

La vitamine C : un antihistaminique naturel qui booste votre organisme

La vitamine C agit sur le métabolisme de l’histamine, en dégradant la molécule.

Cet antihistaminique naturel réduit les symptômes allergiques. Au contraire, une carence en vitamine C peut causer des allergies.

En plus de son effet antihistaminique, la vitamine C possède d’autres bienfaits :

  • Boost du tonus et de l’immunité,
  • Anti-inflammatoire,
  • Lutte contre le stress oxydatif,
  • Protection des tissus,
  • Implication dans la transmission nerveuse,
  • Absorption du fer.

La vitamine C se trouve naturellement dans certains fruits et légumes, tels que les agrumes, le kiwi, le cassis, les poivrons ou le persil. On peut également se procurer, sans ordonnance, de la vitamine C en pharmacie ou dans les magasins spécialisés. Il existe plusieurs types de compléments alimentaires Vitamine C sur le marché, tous ne sont pas naturels et leurs biodisponibilités varient. Les vitamines C issues d’Acérola, par exemple, sont naturelles.

Pour une double efficacité, vous pouvez opter pour notre Vitamine C et Spiruline Bleue.

 

 

À hautes doses (seuil limite d’innocuité de 2 000 mg / jour), la vitamine C ne présente pas d’effets secondaires particuliers. Au-delà de cette dose maximale, elle peut provoquer des nausées, des diarrhées et déséquilibrer l’activité antioxydante au sein de l’organisme.

 

La bromélaïne : une enzyme de l’ananas aux vertus antihistaminiques

La bromélaïne est une enzyme présente naturellement dans l’ananas qui permet de réduire la sensibilisation aux réactions allergiques. Elle agit tels un antihistaminique et anti-inflammatoire naturel.

 

Ananas, antihistaminique naturel

 

Ne vous privez donc pas de faire une bonne cure d’ananas !

 

Les probiotiques : les alliés de notre flore intestinale sont également des antihistaminiques naturels

Les probiotiques favorisent le bon équilibre du microbiote intestinal, ce qui leur permet de renforcer le système immunitaire et de lutter contre les allergies.

Ils peuvent notamment être recommandés aux femmes enceintes et allaitantes ou suite à un traitement antibiotique pour repeupler la flore intestinale de bonnes bactéries.

Les probiotiques modulent le processus immunitaire et possèdent des effets anti-microbiens. Ils permettent notamment de prévenir et de traiter les diarrhées et la constipation, de soulager le syndrome du côlon irritable, de prévenir les infections nosocomiales et d’autres types d’infections (vaginales, Helicobacter pylori…).

Les probiotiques se trouvent naturellement dans les produits laitiers et les légumes lacto-fermentés ou la levure de bière.

Vous pouvez également vous en procurer sous forme de compléments alimentaires en pharmacie ou en magasins spécialisés.

Sans danger apparent pour les sujets sains, il convient de demander un avis médical lorsque l’on souffre d’une maladie diminuant l’immunité (VIH, lymphome…). La consommation de probiotiques a toutefois tendance, dans certains cas, à provoquer temporairement des gaz intestinaux, une légère irritation intestinale ou des ballonnements.

 

Les pétasites : des plantes herbacées intéressantes pour leurs vertus antihistaminiques

Les pétasites sont des plantes herbacées qui poussent en Europe, en Asie du Nord et dans certaines régions d’Amérique du Nord.

Elles possèdent des vertus antihistaminiques intéressantes notamment pour lutter contre les rhinites allergiques, le rhume de foins et l’asthme. Elles aident également à réduire les crampes d’estomac et les migraines.

Vous pouvez les consommer sous forme d’infusions ou de comprimés, disponibles en vente libre en pharmacie et en magasins spécialisés.

 

La quercétine : un antioxydant puissant pouvant être utilisé comme antihistaminique naturel

La quercétine est un antihistaminique et antioxydant naturel. Elle contribue à améliorer la réponse immunitairelors d’allergies en réduisant la libération d’histamine, le processus inflammatoire (diminution des cytokines pro-inflammatoires incriminées), la formation d’anticorps IgE et la production d’enzymes spécifiques. Elle permet ainsi de limiter les symptômes allergiques, notamment l’asthme allergique.

Son action antioxydante contribue au piégeage des radicaux libres.

Appartenant à la famille des flavonoïdes, on la retrouve naturellement dans les oignons, les câpres, le thé, certains fruits (pomme, raisin), légumes (brocoli, poivron jaune), herbes aromatiques et plantes (moringa, ginkgo biloba, sophora japonica, millepertuis ou livèche…).

Vous pouvez aussi vous en procurer sous forme de complément alimentaire en pharmacie ou dans les magasins spécialisés, sans ordonnance.

La quercétine peut être associée à la vitamine C pour une meilleure absorption et un effet antihistaminique décuplé.

 

Quelles sont les autres façons de diminuer les réactions allergiques naturellement ?

Éviter les allergènes : une solution radicale qui peut vous éviter de nombreux désagréments

S’il existe un terrain atopique certain chez les personnes allergiques, l’environnement et le mode de vie sont également des facteurs possiblement déclenchants ou aggravants (pollution, changements climatiques, excès d’hygiène, tabagisme…).

On vous liste ici tous nos conseils pour éviter au maximum de vous confronter aux allergènes :

Allergies respiratoires

  • Aérer au maximum son intérieur, de préférence tôt le matin, tard le soir ou après une averse, quand il y a moins de pollens et de pollution
  • Éviter les sprays assainissants, hautement allergisants, notamment ceux à base d’huiles essentielles
  • Privilégier les produits ménagers naturels (savons de Marseille, vinaigre blanc…)
  • Supprimer le tabagisme passif et actif
  • Ne pas utiliser d’encens
  • Faire occasionnellement des lavages de nez avec un spray salin
  • Limiter la température de son intérieur à 20° maximum
  • Réguler l’humidité de son intérieur à maximum 70-80%
  • S’informer sur le risque pollinique dans sa région

 

Allergies aux acariens

  • Aspirer les sols, les moquettes et les matelas minimum 2 fois par mois
  • Préférer les revêtements durs (carrelage, parquet, sols vitrifiés…) aux tapis et moquettes
  • Opter pour des sommiers à lattes et une literie anti-acarien
  • Laver les draps à 60°, si possible une fois par semaine
  • Privilégier les oreillers et couettes en matière synthétique
  • Laver de temps à autre les textiles et rideaux

 

Allergies au pollen

  • Porter des lunettes
  • Se laver les cheveux régulièrement
  • Éviter de rouler en voiture la fenêtre ouverte
  • Éviter les balades et activités en plein air au printemps
  • Éviter le jardinage et la tonte de la pelouse (ou porter un masque)

 

Allergies aux moisissures

  • Vérifier régulièrement la VMC de la salle de bain et la hotte de la cuisine
  • Nettoyer les tâches de moisissure dès que vous en voyez une
  • Limiter le nombre de plantes en pot. Certaines plantes sont des nids à allergènes (yucca, palmier nain, lierre, ficus, caoutchoucs), car elles favorisent le développement de moisissures
  • Surveiller les infiltrations d’eau, propices au développement de moisissures

 

Allergies aux animaux

  • Interdire l’accès aux animaux domestiques à la chambre à coucher
  • Passer un gant humide sur leurs poils très régulièrement (possiblement tous les jours)

 

Allergie aux blattes et cafards

  • Faire appel à un désinsectiseur professionnel

 

Allergies alimentaires

  • Allaiter les nourrissons
  • Retarder l’introduction d’aliments solides dans le régime des bébés à 6 mois ou plus
  •  Repousser au plus tard l’introduction des aliments allergisants dans l’alimentation des jeunes enfants
  • Respecter à la lettre le régime alimentaire préconisé par l’allergologue

 

Allergies cutanées

  • Utiliser de préférence des savons, shampoings et autres cosmétiques naturels et sans huiles essentielles
  • Utiliser des lessives à base de produits naturels comme le savon de Marseille

 

La désensibilisation progressive : parfois efficace pour se débarrasser naturellement des allergies

Le traitement de l’allergie repose majoritairement sur la prise d’antihistaminiques et l’éviction de l’allergène.

Cependant, il existe aussi une autre solution : la désensibilisation progressive.

Toutes les allergies ne peuvent pas faire l’objet d’une désensibilisation. Seules les allergies respiratoires (acariens, pollens, poils d’animaux, moisissures) et au venin de guêpes et d’abeilles peuvent se traiter grâce à la désensibilisation. L’allergie doit être invalidante avec des symptômes sévères et qui durent.

La désensibilisation allergique ne convient pas à toutes les allergies, ni à tout le monde. En effet, les personnes immunodéprimées, atteintes d’un cancer ou d’une maladie dégénérative, les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les personnes âgées ne peuvent en bénéficier.

Lorsque les causes d’allergie sont multiples, la désensibilisation est également contre-indiquée.

La désensibilisation progressive est une immunothérapie. Elle consiste en une sorte de traitement vaccinal des allergies avec l’administration régulière d’extraits allergéniques pendant 3 à 5 ans afin de réduire progressivement la réponse immunitaire.

Dans la plupart des cas, le patient peut s’administrer seul à la maison la dose allergisante par voie sublinguale, excepté dans le cas d’allergies aux hyménoptères (venins guêpes et abeilles) qui nécessitent une désensibilisation par injections sous-cutanées.

La désensibilisation n’est pas exempte d’effets secondaires, bien qu’ils restent minimes. Le corps exposé à l’allergène peut réagir, le plus souvent en début de traitement : démangeaisons localisées, sensation de brûlure des lèvres, gonflement de la langue…

 

Si la désensibilisation constitue une bonne solution pour les personnes souffrant d’allergies régulières, elle ne convient pas à tous, ni à toutes les situations. En effet, il ne s’agit pas d’un traitement miracle. Bien qu’elle vous donne quelques années de répit, son effet ne dure pas à vie !

Conclusion

Les symptômes allergiques sont souvent pénibles et parfois graves. C’est pourquoi il est important de rapidement trouver une solution de traitement lorsque l’on déclare une allergie.

Si les médicaments antihistaminiques et l’éviction des allergènes restent les façons les plus communes de traiter les allergies, il existe aussi des solutions naturelles.

La désensibilisation progressive montre parfois des résultats efficaces. Malheureusement, elle ne convient pas à toutes les allergies, ni à tous. De plus, le traitement dure entre 3 et 5 ans et ne donne que quelques années de répit.

Certaines plantes et compléments alimentaires possèdent des propriétés antihistaminiques intéressantes. De plus, ils combinent souvent plusieurs bénéfices non négligeables. Parmi eux, les meilleurs pour soigner les allergies sont la phycocyanine, la quercétine, mais aussi la vitamine C, les probiotiques, les pétasites et la bromélaïne.

En cas d’allergie grave, il convient néanmoins de demander conseil à votre médecin avant d’opter pour une solution naturelle. Le traitement pourra reposer sur la combinaison de médicaments et de compléments naturels.


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Reprendre le sport : nos conseils pour tenir sur la durée

Reprendre le sport, nos conseils

Quelques semaines, mois ou peut-être années se sont écoulés depuis votre dernière séance de sport. Mais ça, c’était avant, car vous êtes bien décidés à reprendre le sport.

Aujourd’hui, vous vous sentez déterminé. Est-ce pour autant suffisant pour vous accrocher sur le long terme ?

Nous vous partageons, dans cet article, tous nos conseils pour reprendre une activité physique sur la durée, sans risque, tout en vous faisant plaisir !

 

La reprise du sport : un moment particulièrement dangereux

Il est facile de se blesser lorsqu’on cherche à reprendre le sport

Après une traversée du désert sur le plan physique, votre corps observe une diminution de ses capacités physiques. Il perd de sa souplesse, de sa force et de ses performances. Votre masse musculaire fond, vos ligaments et vos articulations se rigidifient, vous vous essoufflez plus rapidement.

D’un individu à l’autre, les conséquences de l’absence de sport sur la forme physique globale varient, notamment en fonction de la durée d’interruption, de l’âge, mais aussi du niveau de pratique sportive d’auparavant.

Dans tous les cas, il n’est pas possible de reprendre le sport au même rythme et à la même intensité qu’avant une longue interruption au risque de vous blesser, de souffrir de courbatures et d’extrême fatigue.

Notre ego nous pousse parfois à vouloir faire “comme avant”

Lorsque l’on arrête de pratiquer une activité sportive pendant longtemps, il est normal de perdre en force et en performances.

Cela peut blesser l’ego. Mais il est primordial de fixer des objectifs réalistes pour la reprise.

Même si vous aimeriez faire aussi bien qu’avant, il faut avant tout laisser à votre corps le temps de se réhabituer.

 

Comment reprendre le sport après une longue pause ?

Ayez des attentes et objectifs réalistes

Quand on se remet au sport, il peut être stimulant de se fixer des objectifs, en matière de performances sportives, de santé ou de bien-être : avoir un meilleur cardio, perdre du poids, remuscler sa ceinture abdominale, préparer un marathon…

Néanmoins, vos attentes et objectifs doivent être réalistes. Sinon, vous risquez soit de vous faire mal, soit de décrocher très rapidement. Pour cela, demandez-vous honnêtement quelle est votre condition physique actuelle et votre motivation.

Vos objectifs doivent aussi être motivants. Par exemple, pensez à varier les exercices physiques pour atteindre vos objectifs. Vous pouvez aussi splitter vos objectifs cibles en micro-challenges intermédiaires pour rendre la reprise de sport plus excitante.

Commencez doucement pour reprendre les sensations avant de chercher à vous challenger

N’optez pas directement pour un sport trop intense comme le step athlétique, le CrossFit ou le HIIT.

Préférez reprendre le sport avec des activités plus accessibles comme le vélo, la course à pied, la natation… durant lesquelles vous pouvez alterner des cycles intenses et des cycles doux.

Écoutez votre corps, il connaît ses limites. Ne le brutalisez pas inutilement, vous risqueriez de vous blesser ou de vous dégoûter.

Préparez-vous pour la reprise du sport

Reprendre le sport, ça se prépare.

Tout comme les objectifs, les préparatifs sont moteurs de motivation.

Achetez une tenue et des équipements adaptés.

 

Reprendre le sport, nos conseils en termes de préparation

 

Sélectionnez attentivement la ou les activités que vous souhaitez pratiquer, mais aussi le lieu. Si vous pratiquez une activité en salle, cette dernière doit être accessible financièrement et géographiquement. Si vous devez traverser la ville durant les heures de pointe et que vous devez rester 1h en voiture avant d’atteindre votre salle de sport, il y a fort à parier que vous abandonnerez rapidement. À l’instar de votre tenue et vos chaussures, il est primordial que vous vous sentiez bien dans le lieu où vous pratiquerez votre activité sportive.

Avant chaque séance de sport, n’oubliez pas de vous échauffer. Préparez votre corps et vos muscles, déliez vos articulations… L’échauffement contribue à éviter les blessures et les courbatures.

Prévoyez une reprise très progressive de vos activités sportives

Reprenez le sport de manière progressive, pas seulement en termes d’intensité, mais aussi de rythme.

Fixez-vous un programme d’entraînement sur le long terme avec, par exemple, quelques sessions de 15 à 30 minutes, douces et régulières, pour réadapter votre corps et votre rythme cardiaque. Le rythme dépend notamment de votre ou vos objectifs. Un seul mot d’ordre : soyez patient et bienveillant !

Par la suite, on augmente l’intensité au fur et à mesure. Misez sur une reprise progressive et en douceur avec des séances dont la durée augmente au fil du temps. Respectez la logique des petits pas. Pas la peine de faire du sport tous les jours, tempérez vos envies au risque de vous lasser. Au maximum, prévoyez 3 séances de sport entre 45 minutes et 1 heure hebdomadaires.

Après quelques semaines ou mois, on peut faire évoluer son planning d’entraînement : intensité des exercices et volume des heures hebdomadaires.

Laissez-vous un temps de récupération important entre les séances

Si l’on préconise de ne pas pratiquer de sport plus de 3 fois par semaine pour commencer, c’est notamment pour ménager des temps de récupération suffisants.

Tout comme les échauffements, les étirements en fin de séance permettent de mieux récupérer et de limiter les risques de douleurs et de blessures. Étirer vos muscles contribue à leur oxygénation, mais aussi à gagner en souplesse, en résistance et en tonicité.

Prévoyez une phase de retour au calme en respirant profondément. Cette phase indique à votre corps et à votre esprit que la séance de sport est terminée.

Après une longue interruption d’activité physique, il est normal de souffrir de courbatures et de tensions musculaires. Pour les éviter au maximum, on mise sur la récupération. On s’accorde des pauses suffisamment longues pour que le corps récupère entre chaque séance.

Sachez que le manque de récupération est source de fatigue et de diminution des performances.

Adoptez un mode de vie adapté pour accompagner la reprise

La reprise de sport peut être fatigante, car elle puise dans vos réserves. C’est pourquoi il faut adopter un mode de vie sain et adapté lorsque l’on reprend une activité physique : alimentation, hydratation et sommeil.

Mangez sainement

La pratique sportive augmente les dépenses énergétiques. Pour éviter les carences et couvrir vos besoins nutritionnels, optez pour une alimentation équilibrée.

Veillez à ne pas sauter de repas et à manger matin, midi et soir. Pour la collation, vous pouvez prendre un fruit, une compote ou une barre de céréales.

 

Reprendre le sport, quelle alimentation ?

 

L’assiette idéale, quand on reprend le sport, se compose d’1 tiers de féculents, d’1 tiers de protéines et d’1 tiers de légumes.

On privilégie une alimentation variée et équilibrée pour faire le plein d’énergie, nécessaire à la reprise sportive. En effet, l’alimentation joue un rôle décisif sur notre santé et nos performances sportives.

Retrouvez notre article sur les meilleurs aliments et boissons pour éviter les crampes pour reprendre le sport en douceur.

Enfin, on ne culpabilise pas quand on fait un écart. L’important est de maintenir l’équilibre sur la durée tout en s’octroyant quelques petits plaisirs.

Utilisez des compléments alimentaires

Les compléments alimentaires sont bénéfiques pour vous aider à couvrir vos nouveaux besoins nutritionnels.

De plus, certains compléments alimentaires présentent des vertus intéressantes pour la reprise de sport. En effet, certains d’entre eux favorisent :

 

Hydratez-vous

Lors de la reprise d’une activité physique, il ne faut pas oublier non plus de bien s’hydrater.

 

Reprendre le sport : pensez à vous hydrater

 

Pensez à boire suffisamment avant, pendant et après la séance de sport. Il existe des boissons énergisantes et isotoniques pour maintenir votre organisme hydraté.

Comptez environ 50 cl de liquide par heure d’activité physique.

Dormez suffisamment

Lorsque l’on reprend le sport, on se sent plus fatigué. C’est normal, mais il est important de respecter ce nouveau rythme et de prendre soin de son sommeil.

En effet, le manque de sommeil diminue les capacités et les performances physiques. Il accroît également le risque de blessures.

Faites-vous accompagner

Après un long break, il peut être intéressant de vous faire accompagner.

Encadrement médical

Pour éviter tous risques lors de votre reprise d’activité sportive, pensez à faire un contrôle préalable auprès de votre médecin traitant, notamment pour les hommes de plus de 35 ans et les femmes de plus de 45 ans.

Entourez-vous d’un bon entourage paramédical : ostéopathe, kinésithérapeute… Ils peuvent vous conseiller sur les exercices à favoriser selon vos objectifs.

Encadrement par un coach sportif

Si vous avez peur que votre motivation disparaisse aussi vite qu’elle n’est venue, faites-vous vous accompagner par un coach sportif. Le coach est là pour vous regonfler à bloc !

Celui-ci peut vous confectionner un planning d’entraînement adapté à vos besoins et à vos capacités.

 

Reprendre le sport : faites-vous accompagner

 

Quelques séances avec un coach sportif certifié permettent de reprendre le sport sur de bonnes bases avec des conseils personnalisés.

 

Nos conseils pour reprendre le sport sur la durée

Ne cherchez pas un sport pour perdre du poids, mais plutôt un sport qui vous plaît et qui ne sera pas vu comme une corvée

Ne choisissez pas un type de sport selon votre objectif. Il existe dans chaque sport des exercices qui permettront d’atteindre votre objectif final.

Le plus important, lorsque l’on reprend le sport, est de choisir une activité qui vous plaise. Sinon, cela va vite devenir une contrainte et vous allez vous démotiver.

Optez pour un sport adapté à vos attentes, capacités physiques et performances. Vous pouvez tester plusieurs activités dans des clubs qui proposent un essai gratuit, avant de vous engager sur le plus long terme. Testez des activités ludiques comme le fly-yoga, la zumba ou la boxe.

La régularité et le plaisir sont les maîtres-mots d’une reprise de sport épanouie et efficace.

Les personnes avec qui vous pratiquez votre sport comptent (presque) autant que le sport en lui-même

Si vous êtes seul, privilégiez les cours collectifs afin de prévenir la lassitude. N’allez pas à la salle dans votre coin, vous risquez de vous démotiver. On a plus tendance à procrastiner seul qu’à plusieurs.

 

Reprendre le sport, pratiquer le sport à plusieurs

 

Une autre solution est de trouver un binôme ou plusieurs connaissances avec qui vous vous entendez bien pour reprendre le sport, tels que des amis, des collègues, des membres de votre famille… En effet, à deux ou à plusieurs, vous allez vous motiver. Cela rend la séance de sport moins contraignante et plus conviviale.

Toutefois, ne choisissez pas une activité sportive en fonction des personnes qui y participent. Trouvez des personnes avec qui vous partagez les mêmes envies et des capacités physiques similaires, bien que le but ne soit pas de vous comparer. Faites de votre pratique sportive un moment de détente et de plaisir.

Si vous manquez de temps, vous pouvez raccourcir la durée de vos séances en augmentant leur intensité et vice-versa

Ne soyez pas trop gourmand et ne prévoyez pas trop de séances au risque de ne pouvoir vous y tenir.

Prenez en compte vos disponibilités et votre emploi du temps afin que votre reprise de sport soit pérenne et que vos séances soient régulières. Vous pouvez, par exemple, prévoir des séances courtes de 30 minutes, au lieu d’une grosse session d’1h30. Vous pouvez multiplier les séances courtes de sport à raison de 3 fois par semaine, ou bien prévoir une séance plus courte, mais plus intense. Ces séances courtes ont l’avantage de pouvoir être plus facilement déplacées si vous rencontrez un empêchement de dernière minute.

Essayer un nouveau sport dans lequel on a une marge de progression importante peut être plus motivant que reprendre un ancien

La motivation passe également par le sentiment de progression.

Si votre activité sportive doit vous plaire et convenir à vos capacités physiques, elle doit également vous offrir la possibilité de progresser.

Vous pouvez, par exemple, varier les activités d’endurance, de souplesse et de renforcement musculaire.

Le secret pour garder sa condition physique est d’être régulier et de ne jamais s’arrêter de faire de sport, peu importe lequel

Votre reprise de sport doit être pérenne pour être bénéfique. Pratiquez régulièrement votre ou vos activités sportives afin de garder une bonne forme physique.

Pour cela, vous pouvez établir une routine en souscrivant, par exemple, à un abonnement dans une association sportive ou dans un club.

 

Conclusion

Après une longue pause, vous vous décidez enfin à reprendre le sport ?

On ne peut que vous y encourager. Cependant, pour être vraiment bénéfique, la pratique sportive doit être pérenne et régulière.

Être motivé et disposé à l’instant T est un bon début. Il va falloir désormais être constant.

Pas de panique, grâce à notre série de conseils, on espère que vous réussirez à vous accrocher et surtout à éprouver du plaisir lorsque vous pratiquerez votre activité physique.

La persévérance se cultive, mais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. C’est pourquoi nos tips sont orientés de façon à ce que votre pratique sportive devienne un plaisir et non une contrainte !