10 alternatives et substituts au café du matin (100% naturels)

Alternatives et substituts naturels au café

Vous appréciez le café le matin ou dans la journée notamment pour son côté stimulant ? Certes, la caféine présente des avantages comme d’améliorer les performances mentales et physiques, la concentration et la cognition. Néanmoins, à fortes doses, la boisson chérie peut aussi entraîner des effets secondaires, tels que des nausées, des brûlures d’estomac, des problèmes de sommeil ou de la nervosité.

Certaines personnes déclarent même une véritable addiction au café. Lorsque les effets boostants de la caféine s’estompent, ils connaissent un crash de caféine, pouvant se caractériser par une fatigue extrême, des somnolences, des difficultés à se concentrer, des maux de tête, de l’irritabilité.

Vous présentez des effets secondaires liés au café ou une dépendance à cette boisson ? Vous êtes enceinte ou ne supportez pas le goût du café, mais recherchez des effets similaires ? Voici une liste d’alternatives et de substituts au café, avec ou sans caféine, qui pourrait vous être bien utile.

1. La phycocyanine ou la spiruline bleue liquide : un coup de boost au réveil sans caféine

La spiruline est une micro-algue d’eau douce à la composition nutritionnelle exceptionnelle. Elle se compose notamment de pigments antioxydants, dont la phycocyanine qui possède des pouvoirs stimulants sur les performances intellectuelles et physiques.

Les paillettes de spiruline ou la Spiruline Bleue Liquide peuvent être consommées le matin pour commencer la journée du bon piedSans caféine, elles boostent votre énergie et votre système immunitaire. Grâce à elles, dites adieu aux coups de fatigue matinaux ou dans la journée !

La phycocyanine est également idéale pour la récupération en général. Elle est d’ailleurs bien connue des sportifs. Retrouvez ici tous les bienfaits de la phycocyanine.

 

Phycocyanine, un coup de boost naturel

 

2. Le thé noir : une boisson alternative moins excitante que le café

Le thé noir est riche en caféine et tanins.

Si une tasse de thé contient généralement 4 fois moins de caféine qu’une tasse de café, le thé présente l’avantage de libérer la caféine progressivement dans l’organisme. En effet, l’assimilation de la caféine du thé est ralentie par les tanins qui le composent. La théine (même chose que la caféine) n’est pas complètement absorbée par l’organisme, car elle n’agit qu’une fois parvenue aux intestins.

 

Thé noir, une caféine plus lente à l'assimilation

 

Le thé noir présente ainsi l’avantage de stimuler le cerveau sans être excitant. De plus, son effet stimulant intervient plus tardivement et dure plus longtemps. Il agit notamment sur l’attention et la vigilance, réduit la fatigue et augmente les capacités mémorielles.

Riche en antioxydants, cette boisson populaire dans le monde entier possède d’autres bienfaits pour la santé. Le thé participerait notamment à réduire les inflammations et le risque de maladies chroniques.

L’un des seuls inconvénients du thé noir est que ses tanins limitent l’absorption du fer. À éviter donc si vous présentez une carence en fer.

 

3. Le guarana : une alternative naturelle au café matinal bourrée de caféine

Le guarana est une petite baie provenant d’Amazonie. Il contient jusqu’à 7 fois plus de caféine que le café.

Si vous recherchez un effet ultra-tonique, le guarana constitue une alternative intéressante. Tout comme le thé, la caféine contenue dans le guarana est absorbée plus lentement par l’organisme. Ses puissants effets énergisants durent ainsi plus longtemps, sans provoquer de nervosité.

De plus, la qualité de la caféine contenue dans le guarana est différente de celle du café. Elle ne nuit pas à l’estomac et contribue même à maintenir le système digestif en bonne santé.

 

4. La chicorée : un bon substitut pour se réveiller avec un goût proche du café

La chicorée est une boisson issue des racines d’une plante vivace à fleurs bleues, appartenant à la même famille que les pissenlits, les marguerites et l’artichaut. Elle se prépare comme le café : séchage, torréfaction, mouture et infusion. D’ailleurs, son odeur et son goût en sont assez proches avec des arômes de caramel et de noisette. On peut la boire avec du lait animal ou végétal, avec de l’eau ou un mélange des deux.

Contrairement au café, la chicorée ne contient pas de caféine. Elle n’est donc pas excitante.

Connue et utilisée depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales, elle est toujours commercialisée de nos jours dans les grandes surfaces.

Riche en insuline (fibre) et en prébiotiques (bifidobactéries et lactobacilles), la chicorée favorise la digestion et la bonne santé intestinale. Elle aide, par exemple, à soulager les problèmes digestifs comme la constipation, les indigestions ou les ballonnements.

La chicorée contient également de la vitamine B6 et du manganèse qui ont une action bénéfique sur le cerveau et le niveau d’énergie. De plus, elle agit comme un anti-inflammatoire naturel.

 

5. Le chocolat chaud : la chaleur du café matinal sans l’anxiété de la caféine

Le chocolat au lait a quelque chose de réconfortant et d’énergisant. Il peut être consommé à la place du café le matin.

Plus le chocolat est noir, plus il contient de caféine. Néanmoins, la plupart des chocolats en poudre trouvés dans le commerce contiennent très peu, voire pas du tout de caféine.

 

6. Le café décaféiné : le vrai café avec peu de caféine

Contrairement à ce que peut faire penser son nom, le café décaféiné contient un peu de caféine. Néanmoins, il contient moins de caféine que le café classique.

Il possède les mêmes bienfaits que le café traditionnel : protection du foie, réduction du risque de diabète de type 2, meilleur fonctionnement cardio-vasculaire et cérébral, perte de poids.

Si le café déca est consommé raisonnablement, il peut faire baisser considérablement votre consommation de caféine et donc éviter les inconvénients liés à sa surconsommation : difficulté à métaboliser la caféine, excitation, problème de sommeil…

Il vous permet ainsi de profiter du goût du café et de ses vertus, sans pour autant en posséder les effets néfastes pour la santé.

Par contre, il faut noter qu’avec ou sans caféine, le café réduirait l’absorption du calcium et du fer non-héminique.

L’un des problèmes majeurs du café décaféiné réside dans son traitement. Pour décaféiner le café, il est fréquent d’utiliser des solvants chimiques avant la torréfaction et le broyage. Il est également possible de n’utiliser que de l’eau ou du CO2. L’extraction de caféine à l’eau est plus saine et naturelle. La qualité des cafés décaféinés tend cependant à s’améliorer au fil du temps. Désormais, il est possible de trouver des cafés décas au goût très proche des cafés classiques, ce qui n’était pas le cas autrefois.

 

7. Le thé matcha : moins de caféine, plus de L-théanine

Le thé matcha est une poudre de thé vert cultivé au Japon.

Contrairement au thé vert traditionnel, le matcha est conçu à partir de tencha. Afin de conserver ses vertus nutritionnelles (vitamine A, bêta-carotène) et antioxydantes, les feuilles entières de Camellia Sinensis sont soumises à une cuisson à la vapeur, à un séchage et à un broyage en poudre méticuleux.

Le thé matcha est riche en théanine et en caféine, plus que le thé vert ordinaire. La L-théanine est un acide aminé permettant de réduire le stress mental et physique. Cette boisson chaude reste, cependant, très énergisante, avec des effets qui durent entre 4 et 6 heures. Elle apporte une parfaite balance entre calme et énergie !

De plus, le thé matcha permet de réduire les risques d’hypertension artérielle, de diabète de type 2, de maladies neuro-dégénératives. Il contribue également à stimuler la concentration et la perte de poids.

 

Le thé matcha : moins de caféine, plus de L-théanine

 

8. Le maté : l’alternative naturelle et caféinée au café

Le maté ou yerba maté est une tisane à base de feuilles de houx d’Amérique du Sud (Ilex Paraguariensis), naturellement caféinées. Une tasse de thé maté contient approximativement la même quantité de caféine qu’une tasse de café traditionnel. La matéine est plus facilement assimilable par l’organisme que la caféine contenue dans le café.

 

8. Le maté : l'alternative naturelle et caféinée au café

 

Cette “boisson des dieux”, riche en antioxydants, en oligo-éléments et en vitamines, est très répandue en Argentine. Malgré son goût amer et herbeux, le maté possède de nombreux atouts pour la santé. Ce substitut au café matinal est idéal pour lutter contre le stress, la fatigue physique et mentale. Ses propriétés stimulantes agissent sur la mémoire et la capacité d’attention.

Diurétique et dépurative, cette tisane est à consommer avec modération. En effet, elle peut, à fortes doses, provoquer des problèmes digestifs.

N’en abusez pas après 16h en raison de son effet excitant. Aussi, les femmes enceintes et les personnes souffrant de tachycardie ou d’hypertension éviteront d’en consommer sans l’avis préalable d’un médecin.

 

9. L’infusion de ginseng : idéale pour vous réveiller du bon pied

Le ginseng est une plante asiatique provenant essentiellement de Chine et de Corée.

Sa racine peut être utilisée comme tisane. Elle possède des propriétés énergisantes et toniques, ce qui en fait un parfait allié pour débuter la journée. De plus, le ginseng stimule vigilance et concentration et peut être consommé pour rebooster les batteries après quelques heures de travail.

Les femmes enceintes et allaitantes, les personnes souffrant d’obésité, d’hypertension ou suivant un traitement anticoagulant devront demander l’avis à leur médecin avant d’en faire une cure.

 

10. Le thé à la maca péruvienne : une boisson pleine d’énergie pour le matin

La maca péruvienne est une racine bien connue pour booster l’endurance, la fertilité et la virilité !

Elle permet de stimuler les performances tant sur le plan mental que physique. Elle aide également à la récupération musculaire après l’exercice.

Cette boisson est donc particulièrement intéressante pour les sportifs qui veulent réveiller tous leurs muscles de bon matin. Si elle ne contient pas du tout de caféine, cette plante adaptogène, riche en minéraux, est un excellent stimulant.

 

Il existe d’autres boissons intéressantes pour remplacer une bonne tasse de café, tel que le lait d’or, à base de curcuma et de gingembre, le rooibos, le ginkgo biloba pour réveiller le cerveau ou la caroube, au goût de café chocolaté.

Pour un coup de boost matinal ou en journéeune cure de spiruline ou mieux de phycocyanine reste une solution de choix !

Phycocyanine et sommeil : comment l’extrait de spiruline affecte-t-il votre sommeil ?

Phycocyanine, spiruline et sommeil

Selon une étude de 2017 de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), la qualité du sommeil des Français se dégrade de plus en plus. Ce mal du siècle touche davantage les pays industrialisés.

Les chiffres sont criants avec 16% de Français souffrant d’insomnie chronique et 28% de somnolence durant la journée. Une grande majorité de la population française rencontre des problèmes de sommeil et d’endormissement. 50% des 24-45 ans disent d’ailleurs ne pas dormir suffisamment.

Les conséquences du manque de sommeil peuvent être graves et entraîner des dysfonctionnements physiques, immunitaires et mentaux. Il augmente notamment les risques d’AVC, de maladies cardiaques, de dépression et d’obésité. Un sommeil de mauvaise qualité influe aussi sur les capacités intellectuelles, les performances, la mémoire et la concentration.

La spiruline et son or bleu présentent de nombreux bienfaits, mais sont-ils efficaces pour retrouver un sommeil suffisant et de qualité ?

Quel rôle joue la spiruline sur le sommeil ?

Prisée pour sa riche composition nutritionnellela spiruline en paillettes a plus d’un tour dans son sac. Bien qu’elle soit source d’énergie, grâce à ses multiples nutriments, elle n’est pas excitante.

 

Spiruline en paillettes Performe

 

Elle ne présente aucun effet secondaire, ni contre-indications pour les personnes rencontrant des problèmes de sommeil.

De manière générale, la micro-algue facilite la récupération. Consommer de la spiruline vous aide à vous sentir moins fatigué.

Riche en vitamines B, en sélénium, en magnésium et en tryptophanes, le superaliment favorise le bien-être et le sommeil réparateur. Il réduit la sensation de fatigue au réveil et au cours de la journée et améliore la qualité du sommeil. La spiruline est aussi une bonne alliée pour lutter contre le stress, la dépression, la fatigue psychique, les migraines et le manque de concentration. De plus, consommée en soirée, la micro-algue stimule le processus de détoxification nocturne.

100 g de spiruline vous apportent environ 1 à 2 grammes de tryptophanes. Ces acides aminés stimulent la libération hormonale de sérotonine et de mélatonine. Or, ces hormones ont un impact direct sur l’humeur, le stress, l’appétit et la régulation des cycles du sommeil et de l’éveil. Les tryptophanes contenus dans la spiruline sont naturels et bien plus assimilables que les tryptophanes de synthèse trouvés dans le commerce.

La phycocyanine peut-elle perturber votre sommeil ?

Connue pour son effet dopant, la phycocyanine ne perturbe pas le sommeil pour autant.

Au contraire, la cyanobactérie stimule naturellement la sécrétion de la mélatonine et agit ainsi sur la qualité du sommeil. La phycocyanine ne vous aidera pas à dormir plus, mais à retrouver un sommeil réparateur. Ainsi, dites adieu aux coups de fatigue, aux baisses de tonus et de performances intellectuelles (concentration et mémoire).

Nous vous recommandons néanmoins d’opter pour notre Spiruline Bleue, la moins concentrée de nos phycocyanines.

Retrouvez ici tous les bienfaits de la phyco.

 

Spiruline Bleue, phycocyanine, Performe

 

La spiruline et la phycocyanine peuvent-elles aider en cas d’insomnies ?

Les troubles du sommeil sont souvent liés à un déséquilibre métabolique et hormonal.

La spiruline, riche en fer et en tryptophanes, et la phycocyanine stimulent naturellement la sécrétion de la mélatonine, souvent décrite comme “l’hormone du sommeil”.

Ce somnifère naturel est sécrété par votre cerveau dans la glande pinéale. Il agit directement sur l’horloge circadienne et sur la qualité du sommeil. La mélatonine vous aide à trouver le sommeil plus rapidement.

Ainsi, la spiruline et la phycocyanine constituent des solutions naturelles pour lutter contre les troubles du sommeil. Elles soulagent les insomnies et aident à retrouver un sommeil réparateur. Elles permettent également d’éviter les réveils nocturnes répétés.

De plus, la spiruline contient de la phénylalanine qui joue un rôle sur l’endormissement et la qualité du sommeil.

Lorsque les insomnies sont causées par le stress et l’anxiété, la mélatonine n’est pas des plus efficaces. En effet, cette hormone ne permet pas d’éviter le stress, ni les contrariétés. Vous vous retrouvez ainsi à penser des heures avant de pouvoir finalement vous endormir. Dans ce cas, une cure de spiruline ou une cure de phycocyanine couplée avec du cuivre peuvent être intéressantes pour lutter contre le stress, cause fréquente d’insomnie.

L’une des conséquences terribles de l’insomnie est la difficulté à vous lever le matin. Vous ressentez des coups de fatigue au réveil et dans la journée. La spiruline, de par sa composition nutritive exceptionnelle, mais surtout la phycocyanine, agissent comme de véritables boosters d’énergie !

 

Quel est le meilleur moment pour prendre de la spiruline et de la phycocyanine pour lutter contre les problèmes de sommeil ?

Consommez la spirulinesous forme de cure quotidienne de fond (environ 3 g par jour), en soirée, notamment au printemps et en automne pour lutter contre les troubles du sommeil et retrouver un équilibre hormonal.

Pour lutter contre le stress intense, optez pour une cure plus intensive, entre 5 et 8 g journaliers de spiruline pendant un mois minimum.

Lors d’une cure Sommeil et Stress, notre Spiruline Bleue se consomme chaque soir 1h avant le coucher, diluée dans un verre d’eau, à raison de 20 mg de phycocyanine par jour

Nous vous conseillons une cure d’un mois, à raison de 2 cuillères à café (10 mg de zinc et 20 mg de phycocyanine) chaque soir.

La mélatonine

Si vous souffrez d’insomnies, à part si ces dernières sont causées par le stress, il peut être intéressant de se supplémenter en mélatonine.

Combiner votre consommation de mélatonine à de la phycocyanine liquide, vous permet d’intensifier son action sur l’endormissement. En effet, notre phycocyanine liquide Spiruline Bleue facilite l’absorption et l’assimilation de la mélatonine pour des effets plus rapides et sans perte. De plus, vous bénéficiez des vertus de la phycocyanine pour obtenir un sommeil optimal.

Spiruline Bleue, phycocyanine, Performe

 

Attention, l’action de la mélatonine est inhibée par la consommation de tabac, d’alcool et de café, celle de la phycocyanine par la consommation de boissons tanniques.

La phycocyanine et la spiruline, en agissant sur les défenses immunitaires, les carences et la stimulation hormonale, constituent de véritables anti-fatigues.

Elles permettent de retrouver un sommeil de meilleure qualité et de lutter contre les insomnies. De plus, elles fournissent une bonne dose d’énergie à ceux qui se sentent toujours fatigués dans la journée !

L’efficacité de la spiruline et de la phycocyanine dépend néanmoins de leur qualité.

Êtes-vous victime de surentraînement ? Symptômes et traitements

Surentraînement

Bien que le sport possède de nombreux bienfaits, il existe un revers de la médaille. Une pratique excessive ou inadaptée peut conduire au phénomène de surentraînement.

S’il est bien connu des sportifs de haut niveau, d’autres ignorent encore les risques.

Baisse de forme, des performances et/ou du moral, et si vous étiez victime de surentraînement ? Mais qu’est-ce que cela signifie et quels sont les signes annonciateurs ?

Qu’est-ce que le surentraînement ?

Le surentraînement est une réaction du corps suite à un excès d’entraînement. La balance entre fatigue et récupération se déséquilibre. Cet excès peut être relatif à la fréquence ou à l’intensité de l’exercice. Il peut également être dû à des phases insuffisantes de récupération entre les différentes séances de sport, ce qui empêche le corps de refaire le plein d’énergie et de recharger les batteries !

Lors d’un surentraînement, le corps accumule une fatigue physique et psychologique. Dans ce cas, les performances baissent inévitablement, même après récupération. Lorsque l’état de fatigue devient chronique, pendant plusieurs mois, on parle de syndrome de surentraînement.

Il existe plusieurs niveaux de fatigue :

  • le surmenage fonctionnel : quelques jours de repos suffisent à récupérer.
  • le surmenage non-fonctionnel : plusieurs semaines ou mois sont nécessaires pour retrouver votre état de forme habituel.
  • le syndrome de surentraînement : plusieurs mois ou années sont nécessaires pour retrouver un niveau fonctionnel normal.

Le diagnostic du surentraînement n’est pas toujours évident à poser, car il n’est pas directement détectable cliniquement.

Pour éviter d’atteindre le syndrome de surentraînement, il est important d’écouter son corps et d’identifier quelques symptômes révélateurs.

Quels sont les symptômes du surentraînement ?

 
Sans marqueur biologique spécifique, le surentraînement peut être difficile à identifier. De plus, les symptômes de surentraînement varient selon l’individu et le sport pratiqué. Néanmoins, en cas de doute, vous pouvez effectuer des examens poussés auprès d’un médecin (bilan sanguin, hormonal, hépatique et thyroïdien, analyse d’urine, analyse de la fonction musculaire…).

Généralement, les deux principaux symptômes du surentraînement sont une fatigue physique et morale intense et constante et une altération durable des performances. La fatigue mentale est source d’agitation, d’irritabilité, de stress, d’anxiété, de troubles de l’humeur ou encore de dépression.

D’autres symptômes peuvent également être le résultat d’un surentraînement.

Les jambes lourdes, les douleurs articulaires et musculaires persistantes, notamment au-delà de 72 h, sont aussi le signe d’un abus d’entraînement sportif. La masse maigre a tendance à fondre.

Le surentraînement peut aussi provoquer des blessures et des fractures de stress. Parfois, il ralentit leur guérison ou les aggrave.

Une personne surentrainée peut être plus encline à attraper des infections et des inflammations bénignes, à cause d’un déficit immunitaire.

Elle peut également présenter :

  • des troubles du sommeil (insomnies, hypersomnies, réveils nocturnes),
  • des problèmes hormonaux (cortisol, trouble du cycle menstruel),
  • des troubles digestifs,
  • une perte de poids et d’appétit,
  • une baisse des réserves énergétiques,
  • une augmentation du rythme cardiaque,
  • et une hypertension artérielle.

Entre fatigue chronique, anxiété, dépression et parfois même anorexie, les conséquences du syndrome de surentraînement peuvent s’avérer dramatiques. La guérison est longue et pénible.

À quoi sont dus les symptômes de surentraînement ?

Les causes du surentraînement sont multiples. Le déséquilibre entre entraînement et récupération constitue la première cause. Néanmoins, il n’y a pas de règle précise pour maintenir cet équilibre. Chaque organisme est unique, la réponse de chacun face à un programme d’entraînement spécifique varie.

Les symptômes proviennent également d’une intensité et d’une fréquence excessive d’entraînement et d’efforts en zone anaérobie, par exemple, lors de la répétition de compétitions de haut niveau. Dans ce cas, les phases de récupération sont négligées et écourtées. Faute de repos suffisant, le corps ne parvient pas à refaire le plein d’énergie et les muscles, trop sollicités, ne peuvent plus produire d’effort.

Le surentraînement découle souvent de l’association de facteurs physiologiques et émotionnels. Des entraînements trop répétitifs, monotones et continus, mais également d’autres facteurs comme une mauvaise hygiène de vie, un régime alimentaire déséquilibré, des conditions climatiques inhabituelles (froid, chaud, humidité), l’altitude, le surmenage et le stress peuvent favoriser le syndrome de surentraînement.

Lors d’entraînements de haut niveau, les sportifs sécrètent de nombreuses hormones du stress, ce qui peut entraîner une défaillance de l’axe hypothalamo-pituito-surrénalien (HPS). Or, ce dernier a une incidence sur la production et la régulation hormonale, sur le système immunitaire, le système nerveux et le système cardiovasculaire. Lorsque le sportif souffre de surentraînement, il s’agit donc d’un automatisme du corps pour se protéger et éviter de s’exposer à trop de pression.

Surentraînement et fatigue musculaire

Quelles sont les personnes les plus à risque de se surentraîner ?

Les athlètes et les sportifs de haut niveau risquent le plus de se surentraîner. Bien qu’il soient mieux informés sur les conséquences de surentraînement, l’intensité et la fréquence de leurs entraînements et compétitions sont telles que certains d’entre eux souffrent de “surchauffe”. Ils sont les plus touchés par le syndrome de surentraînement, forçant certains d’entre eux à interrompre leur carrière sportive.

Sportif de haut niveau et surentraînement

Néanmoins, les sportifs amateurs peuvent aussi subir les conséquences d’un surentraînement, lors d’une pratique trop intensive et/ou du-non respect des phases de récupération. Cela arrive souvent chez les passionnés qui ont des objectifs et préparent, par exemple, un marathon. Toutes les personnes ultra-motivées dans la réussite de leur pratique sportive sont à risque.

Chacun peut vivre des épisodes courts de surentraînement. Mais les sportifs intenses sont, eux, plus touchés par le syndrome de surentraînement, bien plus grave. Néanmoins, les amateurs ont plus de difficultés à identifier les symptômes de surentraînement, sont moins suivis et négligent, pour certains, la récupération.

Les sports dans lesquels le surentraînement est le plus fréquent

Le surentraînement touche toutes les disciplines, même si les sports d’endurance et les sports chronométrés restent les plus concernés. Le cyclisme, l’athlétisme, le running, le marathon, le trail, mais aussi la musculation nécessitent des heures et des heures d’entraînement, à répétition.

Des risques de “surchauffe” apparaissent dans toutes les pratiques sportives alliant stress et récupération limitée.

Ces dernières années, les disciplines exigeantes pour l’organisme ont de plus en plus la cote, telles que l’ultra-trail et les ironmans. Ceci a entraîné l’accélération du nombre de personnes touchées par le surentraînement.

Comment soigner le surentraînement ?

Lorsque vous ressentez certains symptômes du surentraînement, allez consulter un médecin. Il est primordial de faire dresser un diagnostic et d’être accompagné par un spécialiste.

On vous donne quelques conseils supplémentaires pour vous aider à récupérer.

Reposez-vous et soyez patient. En effet, cela peut prendre de quelques jours à plusieurs mois, selon le degré de fatigue de votre corps. Il existe plusieurs types de repos : le repos passif, le repos actif et le sommeil. Un sommeil de bonne qualité est une condition sine qua non pour bien récupérer, or, certains sports intensifs peuvent perturber le rythme du sommeil.

Privilégiez une période de repos total pendant au moins quelques jours, cela vous aidera à récupérer sur le plan musculaire et articulaire, mais aussi à évacuer le stress accumulé.

Faites des séances de kinésithérapie, avec par exemple, des massages, du stretching, de l’hydrothérapie, de la presso-thérapie, du sauna…

Levez la soupape pour récupérer mentalement. Des méthodes telles que la sophrologie, l’ostéopathie, l’hypnose, la relaxation et la méditation sont intéressantes.

Enfin, veillez à manger équilibré et à vous hydrater suffisamment. Votre corps a besoin de reconstituer les stocks d’oligo-éléments, de protéines, de glucides…

Après votre période de repos, si vous souhaitez reprendre votre activité sportive, revoyez vos objectifs et ajoutez davantage de périodes de récupération entre vos séances.

Quelles sont les méthodes pour éviter le surentraînement ?

Certaines bonnes pratiques aident à éviter les risques de surentraînement. Nous avons listé pour vous celles qui nous paraissent primordiales.

Être informé sur les risques du surentraînement

En vous informant sur les risques et les symptômes, vous pourrez plus facilement détecter les prémisses d’une “surchauffe” et vous arrêter à temps.

S’informer sur ce syndrome et être à l’écoute de votre corps sont deux points essentiels pour éviter d’aller trop loin.

Écouter son corps

Chaque jour, évaluez et surveillez votre condition physique et mentale.

Pour suivre l’évolution, documentez vos données physiologiques (rythme cardiaque, tension artérielle…), vos performances physiques (vitesse, kilomètres parcourus…) et le contenu de vos entraînements.

Faites-vous suivre régulièrement par un médecin et évaluez périodiquement votre état psychologique.

Être à l’écoute de son corps, connaître ses capacités et ses limites aide à fixer des objectifs réalistes. Cela vous permet d’éviter le surentraînement et de concocter un programme d’entraînement détaillé adapté. Commencez par ce que vous êtes capables de faire. Il faut éviter de commencer avec une charge d’intensité trop élevée, augmentez le niveau et l’intensité progressivement.

Apportez à votre corps une alimentation équilibrée et saine. Vous pouvez également documenter votre régime alimentaire. Pensez également à suffisamment vous hydrater.

Lorsque vous êtes malade ou vous sentez faible, préférez reporter vos entraînements et reprenez-les une fois que vous avez retrouvé la forme.

Être vigilant quant aux efforts demandés et au stress généré par votre sport

Chaque discipline demande une intensité et un volume différents d’entraînement, ce qui dépend également de votre niveau de pratique. Il est important de maîtriser les charges physiques et mentales de votre sport.

La pratique sportive intensive peut être source de stress, notamment en cas de compétition. Le stress généré par votre discipline est à prendre en compte. À cela s’ajoutent les facteurs extérieurs, comme le stress de votre vie personnelle et professionnelle… qui peuvent vous fragiliser et rendre l’entraînement plus difficile.

Varier et périodiser vos entraînements

Une autre cause courante du surentraînement est la monotonie. À force de répéter indéfiniment les mêmes exercices, vous êtes moins vigilant et à l’écoute de votre corps. De plus, cela vous oblige à solliciter systématiquement les mêmes muscles et articulations.

Préparez votre programme d’entraînement en amont, de manière à varier les exercices. Alternez les exercices très physiques et les phases moins intensives. Lorsque vous préparez une compétition, organisez votre entraînement selon le principe de périodisation : commencez par une phase de préparation, suivie d’une phase de compétition, puis d’une phase de transition. Ainsi, vous boostez vos performances tout en ménageant votre corps.

Se laisser des périodes de repos

Lorsque l’on pratique des activités sportives, il est primordial de se ménager des périodes de récupération et de repos.

Surentraînement, récupération sportive et repos

Maintenez l’équilibre entre effort et récupération durant l’entraînement. Ménagez également de vrais temps de repos entre chaque séance de sport. Votre corps a besoin de refaire le plein d’énergie et de refaire les stocks. L’alimentation joue ainsi un rôle déterminant.

Vous pouvez, par exemple, alterner un jour d’activité physique avec un jour de repos. Si vous vous sentez fatigué, n’hésitez pas à annuler une séance d’entraînement.

Enfin, veillez à avoir un sommeil réparateur, à la fois suffisant et de qualité.

Retrouvez notre article sur la récupération sportive.

Complémenter vos besoins nutritifs pour réduire la fatigue et améliorer la récupération

La phycocyanine est réputée pour faciliter la récupération et réduire la fatigue. De plus, grâce à sa forme biochimique, très proche de l’EPO, elle permet de booster les performances tout en ménageant son corps. Grâce au glycérol, elle contribue à la réhydratation.

 

Notre nouveau produit, l’Ultra Spiruline Bleue+ consiste en une phycocyanine liquide encore plus concentrée que nos autres phycocyanines. Concentrée à 12 000 mg, sa forme liquide la rend particulièrement assimilable pour que vous profitiez de tous ses bienfaits et évitiez les risques de surentraînement.